• Mon lapin, mon cœur, mon amour, je suis heureuse de t'annoncer que je n'ai plus peur de ce chien absolument claqué <3 Je me suis levée ce matin avec la forte conviction que j'étais capable de faire un copier/coller de ça (hop là, le lien est placé ni vu ni connu, comme d'habitude u.u) pour le partager avec toi. Sans plus attendre, le curieux cas de smile.dog mon ami. Mon lapin, mon cœur, mon amour.

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    J'ai rencontré Mary E. en personne la première fois en 2007. J'ai arrangé avec l'aide de son mari, Terence, une interview avec elle. Mary a d'abord accepté, car je n'étais pas un journaliste mais un écrivain amateur qui cherchait des informations pour une thèse scolaire sur, si tout se passait bien, quelques histoires imaginaires. On avait planifié l'interview pour un weekend particulier quand j'étais à Chicago sur des affaires qui n'avaient rien à voir, mais au dernier moment, Mary changea d'avis et s'enferma dans la chambre conjugale, refusant de me parler.

    Pendant une demi-heure, je m'étais assis avec Terence près de la porte de la chambre, j'écoutais et prenais des notes pendant qu'il essayait de calmer sa femme. Les choses que Mary disait avaient peu de sens, mais collaient au motif que j'imaginais : bien que je ne pouvais la voir, je sentais dans sa voix qu'elle pleurait, et plus souvent que sa volonté de ne pas me parler était centré sur un détail incohérent de ses rêves - ses cauchemars.

    Terence s'excusa profondément en renonçant, et je fis de mon mieux pour les rassurer ; rappelant que je n'étais pas un reporter, mais juste un jeune curieux en quête d'informations. Cela dit, pensai-je à ce moment, je pouvais peut-être trouver un autre cas, similaire si je trouve les ressources et que je me motive.

    Mare E. était une opératrice d'un système de tableau d'affichage basé sur Chicago en 1992 quand elle vit smile.jpg la première fois, et sa vie changea à jamais. Elle et Terence n'étaient mariés que depuis 5 mois. Mary était une des 400 personnes estimées qui avaient vu l'image lorsqu'elle a été postée en lien sur un forum, bien qu'elle soit la seule à parler ouvertement de son expérience. Les autres restent anonymes, ou sont probablement morts.

    En 2005, quand j'étais en 3ème, smile.jpg avait attiré mon attention comme la plupart des phénomènes du web ; Mary était la victime la plus citée de ce qui était parfois appelé "Smile.dog," la chose que smile.jpg est censé montrer.

    Ce qui eut mon intérêt (autre que les éléments macabre évidents des cyber-légendes et ma propension face à ces choses) était l'absence pure et simple d'informations, parce que les gens ne croient pas en ces hoax. C'est unique parce que, bien que le phénomène se centre sur une simple image, ce fichier est introuvable sur le net ; certains simulacres se baladent sur des sites web, notamment 4chan, en particulier sur le chan /x/ réservé au paranormal.

    Il est suspecté que ce soient des fakes car elles n'ont pas l'effet que smile.jpg est soupçonné donner, notamment épilepsie temporaire et anxiété accrue. Cette réaction du spectateur est une des raisons qui fait que smile.jpg est regardé avec tant de dédain, car patentement absurde, mais dépendamment à qui on demande, leur répugnance à connaître l'existence de smile.jpg peut être simplement une peur inconsciente.
    smile.jpg et Smile.dog ne sont mentionnés nulle part sur Wikipedia, bien que le site présente des articles sur d'autres phénomènes similaires, comme les sites choc scandaleux gotse (hello.jpg) ou 2girls1cup ; toute tentative de créer un article sur smile.jpg est rapidement supprimé par un des admins de Wikipedia.

    Les rencontres avec smile.jpg sont des légendes du web. L'histoire de Mary E. n'est pas unique ; il y a des rumeurs non vérifiées d'apparitions de smile.jpg dans les anciens jours de usenet et une histoire plus persistante en 2002 où un hacker a floodé les forums de sites humoristiques et satiriques Something Awful avec un déluge d'images Smile.dog, rendant épileptique presque tous les utilisateurs du forum. Il est dit aussi que courant années 90s, smile.jpg a circulé sur Usenet en pièce jointe d'une chaine de lettre avec pour sujet "SMILE!! GOD LOVES YOU!"

    Malgré ces histoires, quelques personnes admettent avoir vécu cela mais aucune trace du fichier ou des liens n'ont été découverts. Ceux qui clament avoir vu smile.jpg disent souvent qu'ils étaient trop occupés pour avoir pensé à sauvegarder l'imager dans leur disque.

    Cependant, ces victimes ont tous la même description de la photo : une créature en forme de chien (semblable à un Husky Sibérien), illuminé par le flash de l'appareil photo, assis dans une salle, le seul détail visible de l'arrière plan étant une main humaine sortant des ténèbres de la salle sur la gauche de l'image. La main est vide, mais est souvent décrite comme "pointant du doigt." Bien sur, l'attention est majoritairement donnée au chien (ou créature-chien, car certaines victimes en sont sûres). Le museau de la bête est figée dans un sourire large, révélant deux lignes de dents bien blanches, bien fines, bien acérées, et de forme humaine. C'est, bien sur, non pas une description donnée directement après visionnage, mais plutôt ce que les victimes s'en souviennent, car elles voyaient l'image se répéter dans leur tête à l'infini alors qu'elles avaient, en fait, une crise épileptique.

    Ces crises sont rapportées comme interminables, souvent quand la victime dort, résultant à de dérangeants et réalistes cauchemars. Ceux-ci pouvaient être traités par médicaments, bien que certains cas furent plus facilement guéris que d'autres. Mary E., j'imagine, n'a pas eu de médication effective.

    C'est pourquoi, après ma visite en 2007, je fis des recherches sur des newsgroup de légendes urbaines, sites web, mailing lists, espérant trouver une victime de smile.jpg qui serait intéressée de parler de son histoire. Pendant un temps, rien n'arriva. Un temps si longs que je l'avais presque oublié, car j'avais commencé la FAC et j'étais assez occupé. Mary me contacta par email, cependant, début mars 2008.

    To: jml@****.com
    From marye@****.net
    Subj: interview du dernier été
    Cher Mr. L.,

    Je suis profondément désolée de ce qui s'est passé l'été dernier quand vous êtes venu. J'espère que vous comprenez que ce n'était pas à cause de vous, mais plutôt mes problèmes qui m'ont conduite à agir ainsi. J'ai réalisé que je pouvais contrôler décemment la situation ; cependant, j'espère que vous me pardonnerez. A ce moment, j'avais peur.

    Pendant 15 ans je suis hantée par smile.jpg. Smile.dog vient dans mes rêves toutes les nuits. Je sais que ça semble idiot, mais c'est vrai. Ces rêves apparaissent dans une qualité incroyable, des cauchemars qui sont plus réalistes que les rêves réalistes que j'aie déjà eus. Je ne bouge pas, je n'avance pas. je regarde simplement droite devant, et la seule chose devant moi est cette horrible scène de l'image. Je vois la main qui pointe, et je vois Smile.dog. Il me parle.

    J'ai pensé longtemps à mes options. Je pourrais le montrer à un étranger, un collègue... Même à Terence, tant que l'idée m'en dégoute. Qu'arriverait-il alors ? Si Smile.dog garde ses mots, je peux dormir. Mais, s'il a menti, que devrais-je faire ? Et qui dit quelque chose de pire ne viendrait pas pour moi si je fais ce que la créature me demande ?

    Alors, je n'ai rien fait pendant 15 ans, bien que j'ai gardé la disquette cachée dans mes affaires. Toutes les nuits depuis 15 ans Smile.dog vient dans mon sommeil et me demande de répandre le mot. Pendant 15 ans je suis resté forte, bien qu'il y eut des moments difficiles. Bien des victimes du forum où j'allais et qui ont vu smile.jpg ont arrêté de poster ; J'ai entendu dire que certains s'étaient donnés la mort. Les autres gardent le silence, disparaissant de la surface du web. Ils sont ceux dont je m'inquiète le plus. J'espère sincèrement que vous me pardonerez, Mr. L., mais l'été dernier quand vous nous aviez contacté pour l'interview j'étais sur le point de lacher. Je me fiche si Smile.dog ment ou pas ; je veux que ça cesse. Vous étiez un étranger, quelqu'un que je ne connaissais pas, et j'ai pensé que ma souffrance finirait quand vous prendriez la disquette pour vos recherchez et scelliez votre destin. Avant que vous arriviez, j'ai réalisé ce que je faisais : je prévoyais de ruiner votre vie.

    Je ne peux pas me permettre ça, et en fait je ne le ferai jamais. J'ai honte, Mr. L., et j'espère que cet avertissement vous dissuadera d'aller plus loin dans l'enquête sur smile.jpg. Vous pourrez peut-être trouver quelqu'un qui, si plus fort que moi, ou alors plus dépravé, quelqu'un qui n'hésitera pas à exéctuer les ordres de Smile.dog. Arrêtez pendant qu'il est temps.

    Sincèrement,
    Mary E.

    Terence me contacta plus tard dans le mois pour m'annoncer la mort de sa femme. En faisant le ménage dans ses affaires, fermer son mail, etc, il tomba sur ce mail ci-dessus. C'était un homme craintif ; il me conseilla de suivre le conseil de sa femme. Il a trouvé la disquette, et la brula jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un amas uniforme de plastique fondu noir. La chose qui l'a plus effrayé, cependant, était comment la disquette a sifflé quand elle a fondu. Comme un animal, a-t-il dit.

    J'avoue n'avoir pas été certain de quoi répondre de ça. D'abord, j'ai pensé à une blague, avec le couple jouant sur la situation pour s'amuser, mais un rapide coup d'oeil dans la rubrique nécrologique des journaux de Chicago, cependant, provaient officiellement la mort de Mary E. Bien sur, aucune mention de suicide dans l'article.

    Je décidai que pour au moins une fois, je n'irai pas plus loin sur le sujet de smile.jpg, vu que les examens arrivaient en mai. Mais le monde a de curieuses manières de vous rappeler à l'ordre. Presqu'une année complète après ma venue chez Mary E., je reçus un mail :

    To: jml@****.com
    From: elzahir82@****.com
    Subj: smile

    Salut
    J'ai trouvé ton adresse sur une mailing list ton profil dit que t'es intéressé par smiledog. C'est pas aussi terrible qu'on en dit je te l'envoie ici. Fais tourner.

    :)

    La dernière ligne me chatouilla. D'après mon client mail, il y avait une pièce jointe nommée, bien sur, smile.jpg. Je le téléchargeai bien que j'imaginai que c'était un fake, et même si c'en était pas un, je ne crains pas ce genre d'images. Le compte de Mary E. m'a secoué, oui, mais elle était peut-être extrêmement sensible. Après tout, comment une simple image puisse faire faire autant de bousin ? Quelle sorte de créature peut briser une vie avec une simple image?

    Et si ces choses sont totalement absurdes, pourquoi cette légende existe ? Si j'ai téléchargé cette image, si je la regarde, et si Mary avait raison, si Smile.dog vient dans mes rêves pour que je passe le mot, que ferais-je ? Vivrais-je ma vie comme Mary, à combattre contre l'envie d'obéir jusqu'à la mort ? Ou bien obéirai-je, et risquer peut-être ma vie ? Et si je fais mon choix, comment le ferais-je ? A qui faire passer le mot ? Si je reprends mon intention d'écrire l'article sur smile.jpg, décidai-je, je pourrais joindre l'image comme preuve, et tous ceux qui liront l'article, tous ceux que ça intéresse, seraient affectés. Et, même si le smile.jpg du mail est authentique, serais-je assez capricieux pour me sauver de cette manière ?

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    Et voilà gentille petite crotte innocente, c'est maintenant que le véritable cauchemar commence 8D Ci-dessous les trois photos qui servent habituellement à représenter le fameux cabot qui fait faire caca ta mère-grand. Et comme tout le comique de cette phrase était basé sur la déjection, tu vas l'effacer de ta mémoire et oublier que je suis la créature la plus immature de cette planète. Bonne visite.

    smile.dog (pour de vrai cette fois)

    (Personnellement c'est celle d'au-dessus qui me fait le plus peur '-' Enfin qui me faisait, parce que maintenant j'ai les couilles qui ont enfin poussé o/)

    smile.dog (pour de vrai cette fois)

     

    smile.dog (pour de vrai cette fois)

     

    Bonne nuit <3


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  • Jeune rongeur, on s'accorde tous les deux à le dire : le gore, c'est bien. C'est pour ça qu'on aime Corpse Party ! Parce que si ta maman regarde par-dessus ton épaule quand une chieuse se fait éclater les boyaux contre un mur, tu dégustes. C'est pas du vécu, non non.

    J'ai donc visionné la vidéo qui va suivre avant de regarder la série (série de quatre épisodes, oui c'est court, oui ça calme) et pis ça m'a pas dérangée. Non, c'est pas comme un spoil de Game of Thrones ou y a trente-six milles personnages, là, tu sais déjà que tout le monde va crever. Que beaucoup vont crever, disons. Parce qu'il sont une petite dizaine. Ouaip.

    Allez, c'est pas bien grave, t'en as sans doute marre de m'écouter me lire alors profite du spectacle... (par contre tu m'excuseras pour le beau Wondershare dégueulasse au milieu de l'écran. Immersion O%.) 

     

     

    Channel link : Joshua Meek


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  • (Je sais, le titre original c'est les creepypasta, bah fais pas chier.)

    Suite à un nombre non négligeable de demandes 2 et une certaine motivation de ma part j'ai décidé de parler des SCP sur My Wonderland ! Du coup ça se passera dans l'Animalerie, même si ouais, c'est aussi des humains. Comme si y avait pas déjà assez le bordel ici. Bah prout, je fais ce que je veux ._.

    Et en guise d'introduction, je te fais découvrir - et peut-être même bien redécouvrir - la vidéo de ce bon LinksTheSun. Parce que là j'ai vraiment pas envie de t'expliquer ce qu'est la SCP si t'en a jamais entendu parler. Vraiment pas. Sinon ça aurait servi à rien que je te montre la vidéo. Donc chut.

    Channel link : LinksTheSun


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  • Dis-moi mon lapin, je commence honnêtement à beaucoup l'apprécier cette rubrique News.

    Quoi qu'il en soit, bonsoir jeune psychopathe, j'ai deux annonces à te faire ! Tu l'as bien compris en zieutant le titre de l'article de toute manière.
    Premièrement, je trouve qu'il y a disons, pas mal de choses inutiles sur ce blog. Je pense surtout au Zeotrope et à la Boîte à Musique, étant donné que s'il y a vraiment une vidéo ou une musique que je tiens à  partager avec toi, je pourrai toujours la mettre dans le Terrier, qui était censé être la boîte à bordel d'origine. Mais je pense aussi faire jarter le Jardin des Cartes, parce qu'il a uniquement servi aux inscriptions sur Lovely Wonderland, et qu'on va certainement le fermer soon. Ouais c'est pas cool, mais retiens tes larmichettes, après tout c'est parce que TOI qui lit cet article n'a pas daigné t'y inscrire èwé Alors je te crache dessus, voilà. Bon après, y a peut-être un autre projet en cours, mais je vais rien dire pour le moment parce que tout le monde n'est pas chaud bouillant et qu'en ce moment j'ai tendance à pourrir chaque idée que j'ai le malheur d'avoir. Donc c'est encore à voir.

    Ensuite, pour compenser ce bon nombre de mauvaises nouvelles (après c't à voir comment tu le prends), une petite rubrique toute neuve va ouvrir ses portes. Ca se passera dans l'Animalerie, et si tu suis ardemment tous mes articles, tu sais déjà que cela parler de la SCP Pour cela, la collègue Kiroak m'aider un tantinet ! En effet, à nous deux nous allons te présenter sous forme de petites cartes d'identité les différentes SCP, et si tu ne sais toujours pas ce que c'est, je te conseille de jeter un œil juste . Magnifique.

    Je te laisse donc sur ces belles paroles mon lapin, je vole à mon ménage et te souhaite une agréable soirée en compagnie de ton citron violet au jus de biscotte.


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  • Concernant les creepypasta...

    (Bonjour mon lapin !)

    Je disais, concernant les pasta je reste, comment dire...? Disons dubitative.
    Pour moi, elles sont départagées en deux catégories : les iconiques, comme Slenderman, Laughing Jack la meilleure, Jeff the Killer et tout le schmilblick ; et les non-iconiques, comme Goule, Adieu et 11 kilomètres qui occupent la majorité de la place. Ces dernières sont certes pour la plupart excellentes, voir mieux que les creepypasta plus conventionnelles, mais à l'origine c'était pas ce que je voulais faire des Contes du Chapelier. Je sais que je peux pas me retenir de poster dès que quelques chose me paraît CARREMENT EPIQUE mais j'ai l'impression d'avoir beaucoup trop abusé sur les creepypasta qui finalement, je dirai, n'en sont pas. C'est pourquoi je vais supprimer tout ce que j'ai appelé plus haut les pasta non-iconiques pour ne laisser de place qu'au reste.
    J'écris un article uniquement pour dire ça, j'espère bien que ça ne te pose pas problème .-.
    Quoi qu'il en soit ça me chiffonnait un peu de te faire lire uniquement ce que je trouve sympathique sur le coup mais qui ne fait finalement rien avancer. Enfin d'une certaine manière, mais pas comme je voudrais.


    Bon, comme à mon habitude je parle bien souvent pour rien dire, histoire combler des lignes de textes pour me donner une contenance et une bonne raison d'avoir écrit une nouvelle page rien que pour dire ça. Si t'as pas bien compris, sache juste que certaines creepypasta vont jarter d'ici. C'est tout.
    Alors bonne journée et que le pouvoir antique du citron violet de la muerte soit avec toi.


    P.S. : Un jour faudra quand même que tu me rassures en disant que je suis pas la seule pour qui Pouvoir Antique est uniquement une capacité Pokémon.


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  • Mon lapin, j'espère que tu n'en seras pas surpris le moins du monde : j'aime le gore. J'adore quand c'est bien crade et malsain, que ça pleut du sang et des boyaux, que c'est même absolument irréel. Si toi tu n'aimes pas, ne lis pas ça. Personnellement, je trouve que ce texte est une véritable perle, mais chacun ses goûts '-'

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    C'était la veille de Noël dans un Londres enneigé, en Angleterre dans les années 1800, et dans une petite maison à la périphérie de la ville vivait un garçon de 7 ans, solitaire, nommé Isaac. Isaac était un enfant triste et sans amis. Alors que la plupart des enfants passaient du temps avec leurs familles en attendant avec impatience l'ouverture des cadeaux qui avaient été placés avec soin sous un arbre de Noël magnifiquement décoré, le petit Isaac passait cette nuit seul dans son grenier, froid et poussiéreux . Les parents d'Isaac étaient très pauvres. Sa mère était une femme stricte qui restait à la maison et avait déscolarisé Isaac. Son père travaillait de longues heures au port de Londres pour soutenir sa famille, même si une grande partie de ses gains servait à l'achat et la consommation de grandes quantités d'alcool à la fin de son quart de travail. Parfois, il rentrait ivre après avoir été chassé de tous les bars de Londres.



             

    Occasionnellement, il était violent et battait sauvagement la mère d'Isaac, puis, quand il avait fini, il avait sur elle une rage sexuelle ivre. Comme il était arrivé cette nuit, qui était une de ces occasions, Isaac était juste resté calme, frémissant sous ses draps souillés jusqu'à ce que les cris et les détonations se calment. Isaac réussit finalement à s'endormir. Il avait rêvé de ce que ce serait d'avoir un ami pour jouer, peut-être qu'il pourrait rire et être heureux comme les autres enfants de Londres. Heureusement pour le petit Isaac ce réveillon de Noël marqua un grand changement, quand sa solitude attira l'attention d'un ange gardien , qui élabora ensuite un cadeau très spécial pour le petit garçon triste de Londres.


    Comme le soleil se levait sur le matin de Noël, Isaac ouvrit les yeux, et trouva une étrange boîte en bois posée au pied de son lit. Il écarquilla les yeux dans la crainte, il regardait la boîte artisanale colorée en se demandant qui l'avait laissée là. Il n'était pas habitué à recevoir des cadeaux, et surtout pas des jouets. Isaac se faufila jusqu'au pied de son lit en face de la boîte mystérieuse et la ramassa avec les deux mains. La boîte était magnifiquement peinte dans un style coloré, des clowns heureux sculptés sur le côté. Il y avait une étiquette sur la boîte qui disait tout simplement "Pour Isaac." Sur le dessus de la boîte, il y avait un texte gravé.

    Isaac plissa les yeux pour lire les mots: " L-aug-ing-J-Jack-in-a-b-box ... " il s'arrêta, " ... Laughing Jack in a Box? " Isaac avait entendu parler d'un Jack dans une boîte, mais jamais d'un Laughing Jack dans une boite. Avec curiosité, il saisit la manivelle de métal de la boîte. Isaac tourna la manivelle et la chanson "Pop Goes The Weasel" sonna en rythme avec les fluctuations de la manivelle. Comme la chanson finissait, Isaac chanta avec le dernier verset, " Pop goes the weasel." Mais rien ne se passa. Isaac poussa un soupir. " C'est cassé ... " Il plaça la boîte sur le bord du lit, et se glissa dans la petite pièce poussiéreuse, dans sa nuit sale et dans sa routine.


    Soudain, Isaac entendit un bruit venant du lit derrière lui. Il se retourna et vit la boîte en bois trembler violemment. Puis, d'un coup, le haut de la boîte s'ouvrit et un défilé de fumée colorée et de confettis beugla. Isaac se frotta les yeux, incrédule. Comme la fumée se dégageait, il vit un grand homme mince multicolore, un clown, avec des cheveux rouges vif, un cône arc-en-ciel en guise de nez, les épaules plumeuses, et un équipement de clown coloré. Le clown écarta les bras et, tout excité, annonça: " Venez, venez tous! Petits et grands! POUR VOIR LE MEILLEUR CLOWN DE TOUS! Le seul, l'Unique, Laughing Jack in a box!"

    Les yeux d'Isaac s'illuminèrent.
    "Q-Qui es-tu ?" Demanda-t-il.
    Le clown coloré sauta du lit et dit avec un sourire heureux : "Je suis content que tu te poses la question! Je suis Laughing Jack, ton nouvel ami pour la vie! Je suis magique, je ne me lasse jamais de jouer, et je change en fonction de ta personnalité... En d'autres termes, tout ce que tu voudras!"
    Isaac leva les yeux vers le mystérieux bonhomme. "H-hein, on est a-amis...?" Il bégayait.
    Jack regarda le garçon tout en levant un sourcil. "AMIS ? ON EST MEILLEURS AMIS! J'ai été spécialement créé pour être ton ami, je ne suis pas si imaginaire, Isaac!"
    La mâchoire d'Isaac en tombait. " Tu connais mon nom ?"
    Jack laissa échapper un rire lunatique. "Bien sûr, je sais ton nom. Je sais tout sur toi! Donc, maintenant que les présentations sont faites... Tu veux jouer à un jeu de: Je vois quelque chose de... ?"
    Isaac sourit jusqu'aux oreilles. "VRAIMENT?  Nous pouvons jouer à des jeux? Oh SUPER!... Oh..."
    Il s'arrêta. "Je ne peux pas... Je dois aller en bas pour voir mère pour mes devoirs et mes tâches..."
    Son sourire disparut dans la déception.
    Jack posa sa main sur l'épaule d'Isaac et dit avec un sourire chaleureux: "Ça va aller, je vais t'attendre ici."
    Isaac sourit et regarda son nouvel ami. C'est alors qu'il entendit la voix stridente de sa mère lui demandant de venir en bas.
    "Eh bien, je dois y aller ! On se voit plus tard, ok Jack?" dit Isaac alors qu'il se dirigeait vers la porte.
    Jack sourit : "Absolument, gamin! Oh, et Isaac!"
    Isaac regarda Jack qui lui fit un clin d’œil et dit: "Tu devrais sourire plus souvent, ça te va bien." Isaac sourit joyeusement, se tourna, et se dirigea vers la porte.

    Toute la journée, Isaac parla à sa mère d'un merveilleux clown coloré qui sortait d'une boîte magique qui est apparue au pied de son lit. Sa mère cependant, n'en croyait pas un mot. Enfin, il a convaincu sa mère de le suivre dans sa chambre pour qu'elle puisse voir Laughing Jack de ses propres yeux. Ils montèrent les escaliers et Isaac ouvrit la porte de sa chambre.


    "Vous voyez mère, il- ..." Isaac s'arrêta. Il balaya la pièce qui ne contenait ni clown magique, ni mystérieux coffre en bois. La mère d'Isaac n'était pas du tout amusée. Elle regarda Isaac d'un regard menaçant. Ses genoux tremblaient.
    "M-mais mère... il était..." PAF ! La mère d'Isaac lui donna une grosse gifle en plein sur son visage. Ses yeux devinrent humides, et sa lèvre commença à trembler. Il se sentait sur le point de tomber par terre.
    "STUPIDE GOSSE INSOLENT! Comment oses-tu me mentir sur telle idiotie! Qui voudrait être ami avec un ver inutile tel que toi! Reste dans ta chambre pour le reste de la soirée, et tu n'auras pas de dîner... Maintenant, tu ne dis plus rien, ingrat?"
    Isaac réussit à avaler le nœud dans sa gorge pour murmurer une réponse, "M-merci m. . " Sa mère le regarda pendant un moment avant de quitter la pièce, pleine de dégoût.

    Isaac s'agenouilla et posa son visage sur le côté de son lit. Il versa un ruisseau de larmes.
    "Qu'est-ce qui ne va pas, gamin?" Dit une voix. Isaac était sur le bord du lit où Jack était maintenant assis à côté de lui.
    "Qu-où étais-tu?" murmura Isaac. Jack passa sa main dans les cheveux d'Isaac pour le consoler et dit doucement "Je me cachais... Je ne peux pas laisser tes parents me voir... Sinon, ils ne nous laisseront plus jouer."
    Isaac essuya les larmes de ses yeux. "Hé gamin! Je suis désolé d'avoir dû me cacher, mais je le faisais pour toi! Parce que ce soir, on va pouvoir jouer à des tonnes de jeux!" dit Jack en souriant.
    Isaac regarda son copain et hocha silencieusement la tête. Un petit sourire commença à se former aux coins de sa bouche.

    Cette nuit, Laughing Jack et Isaac jouèrent à beaucoup de jeux amusants. D'un geste de la main, Jack rendit tous les soldats d’étain d'Isaac vivants pour marcher autour de la salle. Isaac était surpris alors qu'il regardait ses jouets se déplacer. Puis Laughing Jack et Isaac se racontèrent des histoires de fantômes fantasmagoriques. Isaac demanda à Jack s'il était un fantôme, mais Jack expliqué qu'il était plus du genre, entité cosmique de toutes sortes. À la fin de la nuit, Jack fouilla dans sa poche et en sortit un assortiment de délicieux bonbons. Isaac était en extase quand il mit ce festin coloré dans sa bouche, c'était la première fois qu'il dégustait quelque chose d'aussi doux. Isaac avait l'air tellement heureux et riait si fort cette nuit que les choses semblaient être enfin rentrées dans l'ordre pour le petit Isaac... Au moins jusqu'à l'incident qui a eu lieu trois mois plus tard...


    Il faisait très chaud et ensoleillé à Londres ce jour-là, ce qui était plutôt rare. Aussi, avec l'aide d'un certain ami, Isaac avait pu terminer ses travaux et était autorisé à aller jouer dehors. Les choses ont commencé assez simplement, le duo était derrière la maison à jouer aux pirates, quand Isaac a repéré que le chat des voisins s'était faufilé dans son jardin. "YEARGH ! Nous avons un espion ennemi en vue! TOUS À TRIBORD"
    Isaac cria, captivé par la fantaisie et l'imagination. "Yo ho! Je vais l'attraper capitaine Isaac!" S'écria le premier-lieutenant Jack avec sa meilleure voix de pirate. Jack tendit le bras à travers le jardin et prit le félin sans méfiance, qui commença à lutter avec vigueur. "Ne le laissez pas s'en tirer JACKIE, ou on le fera passer par-dessus la planche!"

    Isaac était contrarié. L'emprise de Jack sur le chat serré... Ses bras se prolongèrent comme un anaconda s'enroulant autour du félin qui luttait pour sa vie. Les bras de Jack continuaient à presser l'animal, en appuyant sur l'air de ses poumons. Les yeux de l'animal commencèrent à gonfler. Ils sortirent de leurs orbites avec un bruit sec. Jack relâcha rapidement la créature de sa main qui était à présent sans vie au sol. Il y eut un gros silence, à la vue du corps mutilé du chat.

    Le silence fut finalement rompu par un rire désopilant... venant d'Isaac... "Ahahahaha ouah! Je suppose que les chats n'ont pas vraiment neuf vies ! AHAHAHA ! " S'écria Isaac, les yeux presque en larmes. Laughing Jack commença à rire aussi, " Hé hé. Ouais... Mais ça ne va pas te causer des ennuis si ta mère trouve le chat de ton voisin mort dans ton jardin?"
    Le rire d'Isaac s'arrêta. "Oh non! Tu as raison! Euh... je vais aller le jeter dans la cour des voisins." Isaac paniqua. Il saisit une pelle à proximité, ramassa le cadavre du chat, et il le lança par-dessus la clôture. Il était à présent à nouveau dans la cour des voisins. Jack et Isaac ont alors rapidement regagné la chambre.


    C'est arrivé environ une heure plus tard. Isaac avait les oreilles percées par les cris de sa mère, hurlant son nom en bas. Ni Jack ni Isaac ne dirent un mot. Il se glissa dans les escaliers, seul face au terrible sort qui l'attendait. Jack pouvait entendre beaucoup crier d'en bas, mais ne pouvait rien faire. Après une trentaine de minutes, Isaac, les yeux larmoyants, monta les escaliers.

    "Eh bien?" demanda Jack nerveusement. Isaac, au sol, commença à parler.
    "Je... J'ai essayé de lui dire que c'était toi qui avais tué le chat... Elle ne me croyait pas... elle... dit que tu n'es pas réel..." Jack fronça les sourcils, conscient que tout cela était de sa faute. Isaac utilisa sa manche pour essuyer ses larmes.

    "Je vais être envoyé à un pensionnat... Je pars ce soir... et tu ne peux pas venir avec moi..."
    Jack prit un air choqué. "Quoi?! Moi, je ne peux pas venir? Où vais-je aller?" Isaac ne dit rien.

    "Retourner là-dedans? Mais je ne pourrai pas sortir jusqu'à ce que..."

    Jack s'arrêta. Isaac se leva, des larmes coulant sur son visage. "Jack... Je promets que je reviendrai pour toi dès que je pourrai!"
    Jack regarda la boîte, puis de nouveau Isaac. "Et je serai là à t'attendre, gamin." Jack sourit, une seule larme coula sur sa joue. Il se dirigea vers la boîte et fut aspiré par un nuage de fumée, incapable d'être libre, jusqu'au retour d'Isaac.


    Cette nuit, Isaac fut envoyé à l'école. Pour la première fois, Laughing Jack sentit ce que c'était que d'être seul. Même lorsqu'il était piégé dans sa boîte, Jack était capable de voir les choses qui se passaient autour de lui. Chaque jour, il attendait son ami, et chaque jour, la chambre vieillissait et prenait plus la poussière. Laughing Jack était le meilleur ami d'Isaac pour la vie et maintenant il attendait jour après jour, mois après mois, de se réunir avec lui. Les parents d'Isaac vivaient encore dans la maison, mais ne venaient jamais à la chambre à l'étage. La seule fois où il entendait leur présence était quand ils se battaient. La vie de Jack se résumait désormais à la solitude et la déception. Au fil des années, les couleurs vibrantes de Jack ont commencé à se fondre dans un flou monochrome de noir et de blanc. Pris au piège tout seul... éternel et sans espoir.


    13 années ont passé avant que le père d'Isaac, rentrant particulièrement ivre, ait une altercation avec sa femme comme d'habitude. Violence physique à nouveau, mais cette fois, elle ne sut pas se remettre en place. Le père d'Isaac avait battu sa femme à mort et fut condamné à la pendaison le lendemain. Avec ses deux parents morts, cela signifiait qu'Isaac héritait de la vieille maison poussiéreuse, où il avait passé la première moitié de son enfance.

    Laughing Jack fut très surpris quand il entendit les pas de son vieil ami monter les escaliers menant au grenier pour la première fois en 13 ans, mais il n'était pas ce que Jack avait espéré. Isaac avait l'air... différent. Non seulement il était plus âgé, mais il semblait aussi posséder ce regard sombre étrange sur son visage. Il n'était plus le jeune garçon plein d'espoir et curieux que Jack avait connu. Jack attendit avec impatience Isaac pour le libérer de la prison, où il avait attendu  pendant de nombreuses années , mais la boîte de Jack était là, intacte et inaperçue sur une étagère dans le coin de la salle avec tous les autres bibelots poussiéreux indésirables. Isaac avait complètement oublié son vieil ami, avait rejeté tous ces rêves de l'enfance. Étonnamment Jack ne sentit plus rien. Il était vide. 13 ans d'attente et une grosse déception laissaient le clown triste. Jack est resté dans sa boîte, incolore et sans émotion.


    Le lendemain, Isaac alla à son travail de tapissier, faire des réparations de meubles pour les gens de Londres. Jack attendit en captivité. Quelques heures plus tard un Isaac ivre rentra chez lui et trébucha dans l'escalier de sa chambre, mais cette fois il avait un ami avec lui. C'était une amie qu'Isaac avait ramassée au bar plus tôt ce soir. Elle était belle avec des cheveux blonds, les yeux bleus saphir, et un sourire qui pourrait faire fondre les cœurs. La curiosité de Jack était attirée par l'invitée d'Isaac.

    "Qui est-ce? Un nouvel ami? Pourquoi Isaac aurait-il besoin de nouveaux amis? Je pensais que j'étais le seul ami d'Isaac?" Jack pensa au sein de son isolement infernal. Isaac et son amie s'assirent sur le lit et bavardèrent au sujet de la vie à Londres. Isaac fit une blague sur le temps et tous deux se mirent à rire. Jack siffla avec envie la nouvelle amie d'Isaac.

    Isaac et la jeune fille se regardèrent profondément dans les yeux, et se rapprochèrent pour un baiser avec un tourbillon passionné des langues dans l'autre bouche. Jack était perplexe devant cette étrange démonstration d'affection, car il n'avait jamais vu personne s'embrasser avant. Comme le baiser devenait plus intense, Isaac passa sa main le long de la cuisse lisse de la jeune fille et sur sa jupe. Isaac persistait et répéta son geste, en plaçant cette fois sa main sur ses sous-vêtements soyeux. La femme prit avec grand mécontentement les avances sexuelles d'Isaac et il reçut une claque dure sur son visage.

    Les yeux d'Isaac virèrent au sombre. Il dévisagea la femme. Sa passion ivre se transforma en colère. Les battements de cœur de la femme accélérèrent quand elle vit le visage d'Isaac en ébullition. "Sale pute!" Cria Isaac. Il lança son poing dans le visage de la jeune fille.

    Les yeux de Laughing Jack s'élargirent. Il vit de longues traînées de rouge jaillissant du nez de la jeune fille. "Quel jeu est-ce?" Pensait-il, innocent.



    Isaac saisit d'une main ferme le poignet de la jeune fille et déchira sa culotte de l'autre. La jeune fille terrifiée essaya de se battre. Isaac caressait ses seins, saisissant sauvagement ses cheveux et forçant sa langue dans la gorge de la jeune femme en sanglots, qui criait aussi fort qu'elle le pouvait. Jack regardait avec de grands yeux curieux. Son vieil ami la saisit et sa bouche se remplit de sang. La fille effrayée tomba du lit et se laissa tomber sur le sol, elle se précipita vers la sortie. Isaac prit rapidement une embardée vers l'avant et réussit à attraper son jouet en fuite en saisissant sa robe. La remontant, il prit le chandelier au large de la table de chevet à côté de lui, et de toutes ses forces, il défonça la tête de la jeune femme, qui s'ouvrit comme une pastèque mûre. Du sang épais éclaboussé à travers la pièce, le corps de la jeune fille convulsa sur ​​le sol pendant plusieurs secondes avant de devenir complètement immobile. Du sang partout. Quelques gouttes parvinrent même sur la boîte de Jack, qui était très intéressé par ce spectacle. Pour la première fois en 13 longues années, un sourire commença à revenir sur le visage de Jack, un rire soudain s'échappa de ses lèvres froides, puis un autre, et un autre, jusqu'à ce que Jack hurle de rire à l'intérieur de sa boîte scellée. "Quel jeu vraiment fascinant !" dit Jack en voyant les cheveux blonds dorés de la jeune fille mélangés au sang.


    Comme l'adrénaline commençait à s'adoucir, Isaac réalisa qu'il devait se débarrasser du corps. Il prit le corps sans vie de la jeune fille et se laissa tomber sur le lit, il quitta la salle en fermant la porte derrière lui et la verrouilla avant de quitter la maison. Il revint presque une journée complète plus tard et entra dans la chambre avec une poubelle en métal et son sac d'outils d'ameublement de travail. Il effaça ensuite tout sur ​​le bureau en bois, sur le mur opposé à la porte, et ensuite traîna le lit avec le cadavre ensanglanté au le milieu de la pièce. Isaac eut de l'espace pour travailler, mais il avait également donné à Jack un siège au premier rang pour l'ensemble du spectacle. Jack regardait avec un grand sourire inaltérable comment Isaac jouait avec son nouveau jeu du cadavre souillé. Une fois qu'Isaac eut tout mis en place, il se mit au travail. D'abord, il vida le contenu de son gros sac à outils noir sur la table de travail derrière lui . Un assortiment de couteaux, marteaux, pinces et autres outils était désormais posé devant lui. Son premier choix fut un couteau d'ameublement, dont il se servit pour enlever la peau du corps. Cette peau fut ensuite placée sur des supports et transformée en cuir. Cela fait, Isaac utilisa une scie pour scier les bras, les jambes et la tête, perturbé dans sa tâche par la présence d'asticots. Après avoir rempli la poubelle avec l'eau de javel et d'autres produits chimiques, il y trempa les membres jusqu'à ce que l'os soit dépouillé de la chair. Isaac pêcha les ossements dans le jus de cadavre et les posa sur la table de travail, puis dans la soirée, il mit la poubelle à l'extérieur et jeta les restes pourris dans les égouts de Londres pour être emportés dans la mer.




    Pendant les 3 prochains jours, Jack regarda Isaac avec étonnement. Il faisait un fauteuil vraiment grotesque avec les restes de la jeune fille. Les pieds arrière étaient faits de fémurs, tandis que les pieds avant étaient en tibias. Un cadre en bois était utilisé pour la base et l'assise, mais le rebord du support était fait de vertèbres. Les os du bras avaient été utilisés comme accoudoirs, et avaient été fixés en place par quelques côtes. Les tendons étaient utilisés comme renforts avec les cheveux blonds d'or tressés en une doublure pour la base. Au sommet de ce fauteuil de l'enfer était placé le crâne qui avait appartenu à la jeune fille aux cheveux blond doré, aux yeux de saphir, et au sourire qui pouvait faire fondre les cœurs. Isaac était très satisfait de son travail, et Laughing Jack était vraiment impressionné par la créativité profonde de son ancien camarade. Après cette nuit Isaac, ne toucha plus jamais une goutte d'alcool, car il possédait maintenant une soif beaucoup plus macabre.


    Dans les semaines suivantes Isaac apporta plusieurs améliorations à son petit atelier des horreurs. Il enleva le matelas du lit et posa une rangée de planches de bois épais à la place, puis il attacha des bras et des jambes au fond et sur les côtés. Isaac n'avait besoin que d'une dernière chose avant de planifier une autre partie grotesque. Il avait travaillé sur elle pendant une semaine d'affilée, la main sculptée dans le bois. Une fois appliquée la couche de peinture blanche, la création d'Isaac fut complète. C'était un masque ressemblant à quelque chose que l'on peut porter à un bal masqué. Il avait un front plissé et un long nez de troll, qui lui permettrait de frapper sans crainte dans le cœur de ses clients bien-aimés. Avec son nouveau visage et la salle transformée en un nid d'assassinat, il était enfin temps pour Isaac Lee Grossman de ramener à la maison un nouveau compagnon de jeu.




    La nuit suivante, Laughing Jack regarda Isaac Grossman, masqué, piétinant les escaliers, emportant avec lui un grand sac de jute avec tous ses hôtes à l'intérieur. Il vida le sac sur son lit de torture, et laissa échapper un jeune garçon attaché et bâillonné. Il avait très peur, et probablement à peine 5 ou 6 ans. Isaac dénoua rapidement les liens du garçon et lui coinça les pieds et les bras dans le cadre du lit d'acier. Les larmes coulaient sans cesse sur le visage impuissant du garçon. Isaac posa ses outils sur l'établi. Il revint en brandissant une paire de tenailles rouillées, et, sans perdre de temps, il glissa la mâchoire inférieure de la pince sous l'ongle de l'index droit et serra fermement. Les yeux de l'enfant tremblaient, il commença à supplier Isaac de le laisser s'en aller. Isaac sourit en arrachant péniblement le premier ongle. Le garçon cria de toute son âme, se tordant de douleur sur les planches de bois, le sang commença à jaillir de son doigt. Isaac plaça ensuite la pince sur le majeur, tenant fermement l'ongle avec ses tenailles rouillées. Une fois encore, il tira la pince en arrière, mais cette fois l'ongle ne s'arracha qu'à moitié. Le garçon cria de douleur, ses doigts se crispaient, en sang. Isaac donna un autre coup sec. Le reste de l'ongle s'arracha, mais pas sans une bonne dose de peau avec. Même Isaac était un peu rebuté par ce spectacle douloureux, contrairement à Laughing Jack qui caquetait de joie à la vue de ce spectacle qu'il voyait depuis son ancienne boîte poussiéreuse. Isaac retourna à l'atelier et troqua la pince pour un grand marteau de fer. Il fit ensuite son chemin vers le pied du lit de torture, où, d'une main, il enfonça la jambe gauche de l'enfant .


    Il souleva le marteau au-dessus de sa tête. Le jeune garçon continuait de pleurer, alors, de toutes ses forces, Isaac abattit le marteau vers le bas nu du garçon, brisant l'os avec un craquement. L'enfant convulsait dans la douleur et poussait des cris stridents, le bâillon de tissu attaché étroitement à son visage l'étouffait. Comme l'enfant subissait une douleur intense, Isaac plaça le marteau sur le lit en bois et retourna une fois de plus à l'atelier où il se munit d'un long couteau pointu. Sans tarder, il commença à sculpter les mots "ver inutile" dans la poitrine de l'enfant. Quand il eut fini, le garçon était à peine conscient. Isaac s'agenouilla alors et murmura à l'oreille de l'enfant:

     "C'est ce qui arrive aux enfants pourris qui font face aux gens désagréables ..."

    Les yeux de l'enfant étaient remplis de larmes. Isaac se mit à tailler la peau du visage de l'enfant, mais il fut surpris de voir que le garçon s'accrochait encore à la vie.
    L'enfant mutilé regarda Isaac avec ses grands yeux ronds, qui lui remplit son cœur noir de rage et de haine.

    "Même sans VISAGE TU ES TOUJOURS LAID COMME UNE MERDE!"

    Isaac cria, ramassa le marteau au pied du lit et commença à frapper le crâne du pauvre garçon qu'il brisa encore et encore, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien qu'une masse de chair sanglante. À travers la pièce, Jack riait joyeusement: ce spectacle avait été à la hauteur de ses attentes.


    Le second convive d'Isaac était une vieille femme aveugle qu'il avait invité pour boire le thé. Il lui fallut à peu près cinq minutes pour réaliser que la chaise sur laquelle elle était assise était faite de restes humains, et encore six minutes pour trouver l'escalier. Elle tomba en agitant les bras et en criant comme une dingue. Isaac décida de mettre fin à cette cruelle plaisanterie, avec un choix simple. Il lui enfonça du verre à travers l'orbite.

    Après cela, il ne resta plus qu'une petite fille qu'il avait gavée de verre brisé avant d'utiliser son ventre comme un punching-ball. Au fil des semaines de plus en plus d'âmes plus malchanceuses atteignirent leur fin dans le grenier d'Isaac Grossman. La personnalité de Grossman était devenue plus sombre et sadique, et Jack suivait son évolution alors qu'il pourrissait dans sa boîte poussiéreuse... jusqu'à une nuit très froide de décembre.


    Les clous rouillés qui tenaient le plateau de bibelots oubliés cédèrent enfin, tout chuta au sol. Isaac entendit le bruit sourd d'en bas, et décida de monter au grenier. Il marcha sur le plancher souillé de sang vers le plateau tombé. Isaac écarta certains des bibelots qui étaient tombés, quand il vit finalement le Jack in a box de son enfance. Isaac reconnut à peine la vieille boîte en lambeaux. Il la ramassa et enleva une partie de la poussière. Ensuite, par une quelconque nostalgie, il saisit la boîte et commença à tourner la manivelle. Un horrible son de "Pop Goes The Weasel" sortit de la vieille boîte, et comme il avait fait pour la première fois, Isaac chanta le dernier verset, "Pop Goes the Weasel"...

    Le haut de la boîte s'ouvrit, mais rien ne se passa, elle était vide. Il jeta la vieille boîte à la poubelle avec les autres bibelots cassés, et alla ouvrir la porte pour retourner en bas.
    Mais il était bloqué. Isaac tira sur la poignée, mais la porte ne voulait pas bouger. À ce moment, il entendit une voix rauque horrible crier derrière lui. "IsSsaAac..." Une secousse froide parcourut l'échine d'Isaac et les poils sur son dos se dressèrent, il se retourna lentement... Balayant du regard toute la pièce jusqu'à la poubelle, il finit par voir un cauchemardesque Laughing Jack. Il était complètement monochrome, ses cheveux noirs pendaient en mèches tordues, des dents pointues décoraient son sourire tordu, et ses bras pendaient comme ceux d'une poupée de chiffons avec ses longs doigts grotesques tombant au sol. Puis, d'un ton froid, sa voix rauque de clown diabolique parla. "Que c'est bon d'être libre!... je t'ai manqué, Isaac?" Isaac était paralysé par la peur. "M-mais... je croyais que tu n'étais pas réel.. .mais... IMAGINAIRE..." bégaya Isaac.


    Jack répondit par un long ricanement effroyable. "HAHAHAHA! Oh, je suis tout à fait réel gamin... En fait, j'ai attendu si longtemps pour cette journée... pour que je puisse jouer avec mon meilleur ami pour la vie... Une. Dernière. Fois."

    Avant qu'Isaac ne puisse répondre, les longs bras de Jack se tendirent à travers la pièce et il les enroula autour de ses jambes. Le clown tordu commença à le rapprocher de lui, le traînant vers ​​son lit de torture en bois. Les ongles d'Isaac grattaient le sol tout le long de la chaussée. Ignorant cette faible résistance, Jack attrapa rapidement quatre clous de fer longs de trois pouces dans l'atelier et les pressa droit sur les mains et les pieds d'Isaac, le clouant au lit.

    Isaac grogna de douleur comme il criait à son ravisseur: "AAAH ! VA TE FAIRE FOUTRE! PUTAIN DE CLOWN BIZARRE!"

    Jack se contenta de rire. "Si tu ne peux pas dire quelque chose de gentil, alors ne dis rien du tout!" Jack mit ses longs doigts crochus dans la bouche d'Isaac, saisit fermement sa langue, et l'étira aussi loin qu'elle pouvait aller. Le clown attrapa ensuite son dos, saisit un couteau pointu de la table et commença lentement à couper la chair de la langue d'Isaac. Meurtrie, la bouche d'Isaac commença à déborder de sang. Jack poussa un petit tube de métal dans la gorge d'Isaac. À ce stade, Isaac était déjà dans une grande douleur, et avait les yeux fermés serré pour éviter de voir les horreurs nauséabondes qu'on lui faisait sur son corps.

    "Allez, ce n'est pas drôle si tu ne regardes pas!" dit Jack d'un ton ludique, mais Isaac garda les yeux fermés. Jack soupira. "Comme tu voudras."

    Jack maintint ensuite l'un des yeux d'Isaac ouvert. Il allongea son bras et prit quelques longs hameçons pointus dans l'atelier. Lentement, Jack poussa l'extrémité pointue du hameçon à travers la paupière supérieure droite et attacha la pointe au niveau du sourcil, pour le laisser en permanence ouvert. Puis il sortit un second crochet, poussant à travers la paupière inférieure, et l'épingla à la joue. Jack répéta le processus pour l'autre œil, pour qu'Isaac ne manque rien de l'action. Laughing Jack prit ensuite le même couteau qu'il avait utilisé pour arracher la langue d'Isaac et commença à se concentrer sur l'élimination des lèvres. Jack trancha soigneusement deux longues bandes de chair, montrant ses dents et  gencives complètement exposées.

    "Hmm... On dirait que quelqu'un ne se brosse pas les dents..." Jack ricana dans sa barbe et saisit le marteau. Isaac le suppliait d'arrêter, mais seuls des gémissements s'échappaient de sa gorge. Jack souleva le marteau en l'air et, avec un sourire tordu, il frappa le bras et les dents d'Isaac qui éclatèrent comme de l'argile sèche. Jack laissa tomber le marteau et se mit à hurler de rire. Il déchira la chemise d'Isaac, prit le plus gros couteau, et il découpa le haut de la poitrine d'Isaac de haut en bas, jusqu'à l'estomac. Isaac gémit de douleur. Le monstre monochrome enfonça ses doigts misérables sous la peau de la poitrine d'Isaac, et la pela jusqu'au dos, pendant qu'Isaac observait ce spectacle en direct.


    Jack commença ensuite à sortir les intestins d'Isaac de la même manière qu'un magicien qui se met à tirer une série de tissus colorés de sa poche. Jack commença à souffler de l'air dans l’intestin. Une fois gonflé, il le tordit en sorte de faire un caniche, et il s'écria en un petit rire bruyant: "Je peux faire lesgirafes aussi!"

    Isaac restait toujours dans la douleur et le choc. La créature posa doucement le ballon macabre à côté de la tête d'Isaac. Pour son prochain tour, Jack enfonça sa main dans la cavité de l'estomac ouvert d'Isaac et tira sur l'un de ses reins. Le tenant dans sa main, Jack se tourna vers son ami captif et haussa les épaules en déclarant: "Les reins ne sont pas vraiment mon truc..."

    Il jeta l'organe de côté. Laughing Jack remarqua qu'Isaac commençait à dériver dans la mort. "Déjà fatigué? Pourquoi? On était presque au grand final!", s'écria Jack. Il sortit une aiguille de sa manche. "Ça devrait te requinquer un peu." Jack enfonça l'aiguille dans la rétine d'Isaac et injecta le liquide dans son orbite de droite. Jack se tortilla et tordit l'aiguille dans le globe oculaire de son ancien camarade de jeu.

    Isaac était toujours en vie. Avec un petit rire sinistre, Jack tira l'aiguille, tirant sur le globe oculaire avec elle. L’œil droit d'Isaac était accroché hors de son support et pendait sur le côté de son visage . Jack sourit : "Eh bien, maintenant que j'ai ton attention... " Le clown prit ensuite son long index tordu et le poussa dans un trou dans l'estomac d'Isaac. Jack baissa la tête vers la cavité de la poitrine ouverte et étendit sa bouche béante. En quelques secondes, un torrent de cafards commença à ramper hors de la gueule du clown, se renversant sur la poitrine ouverte d'Isaac. Ils rampèrent tous dans la petite ouverture de l'estomac d'Isaac. Comme son ventre devenait gonflé d'insectes, les cafards commencèrent à se précipiter vers sa gorge, pour sortir de sa bouche et de la cavité nasale .


    Isaac était à quelques centimètres de la mort quand son ravisseur s'agenouilla à côté de lui et lui parla à l'oreille: "Ça faisait longtemps gamin, mais je crois que tout est fini maintenant. Pas besoin de pleurer. Cependant, j'ai l'intention de répandre mon amitié à tous les enfants solitaires du monde", lui dit Jack.

    Il enfonça son bras dans la poitrine d'Isaac et tira son cœur encore battant. La vie d'Isaac passa devant ses yeux. Il vit sa mère, son père, le pensionnat, ses victimes, et la dernière pensée qui flotta dans son esprit fut ce Noël très spécial où il s'était réveillé pour trouver la magnifique boîte de bois sculpté qui contenait son premier ami...

    Il y a des rumeurs qui disent que lorsque la police a finalement trouvé le corps pourri d'Isaac Grossman infesté de cafards, des semaines plus tard la veille de Noël, même si son visage avait été défoncé et déchiré en morceaux... Il semblait presque... Heureux.

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  • Bonjour mon lapinouw Tu as aujourd'hui l'immense privilège de faire la connaissance, si ce n'est déjà fait, d'Eyeless Jack, qui accessoirement est l'un de mes nombreux maris imaginaires.
    Ce qui est également très amusant vois-tu, c'est que les deux personnages de creepypasta que je préfère, à savoir celui-ci et Laughing Jack, portent le même prénom ewe Voilà, c'était une anecdote comme une autre, fais-en ce que tu veux, mais n'oublie pas de jeter un œil par ici avant tout.

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    Bonjour, moi, c'est Mitch! Je vous fais part d'un phénomène qui m'a fait plonger ici. Je n'ai rien trouvé qui en parle sur le net, ni dans les livres de l'asile, ni nulle part ailleurs, alors j'espère que quelqu'un d'autre que moi a vécu la même chose. S'il vous plaît une réponse, une seule!

    C'était il y a 2 mois déjà, nous venions d'emménager dans notre nouvelle maison. J'ai 22 ans, et mon frère Edwin a le même âge, à vrai dire, nous sommes de faux jumeaux, nés le même jour, mais nous ne nous ressemblons absolument pas. J'ai les cheveux noirs et courts, lui les a bruns et mi-longs.
       

    Edwin appréciait que l'on passe du temps ensemble. Il faut savoir que cela fait bientôt 10 ans que nous ne nous sommes pas revus, et l'idée de partager une chambre nous ravit tous les deux.

    La soirée a été longue! Nous avons déballé nos affaires, et nous avons immédiatement été nous coucher! Nous avons travaillé environs 5 heures sans faire la moindre pause, nous avions bien mérité une bonne nuit de sommeil, non?
     

    Tout se passait à merveille dans cette maison, jusqu'à cette fameuse semaine où j'ai entendu des piétinements, de petits pas furtifs et rapides. Sachant que de nombreux rats habitent cette vieille maison, je n'ai pas pris peur, et me suis juré d'appeler le dératiseur le plus tôt possible. J'en ai parlé le lendemain à Edwin, qui m'a confirmé que des bestioles pouvaient entrer dans la maison par le petit soupirail de la cave.

    Cette nuit-là cependant, je fus réveillé par un petit bruit sourd. Quelqu'un avait ouvert la fenêtre, j'étais sûr de l'avoir fermée! Je balayai la salle du regard, et vis que Edwin dormait encore. Je ne voulais pas le réveiller, je fermai donc la fenêtre et dormis d'un seul œil le reste de la nuit.
       

    Je me souviendrai toujours de cette nuit-là, j'avais à peine dormi, et je me levai d'une humeur à faire griller des chats sur le trottoir. A peine arrivé dans la cuisine, je fus accueilli d'un cri, car Edwin hurla en me voyant. Il se précipita dans la salle de bain, et me rapporta un miroir. Je poussai un cri moi aussi: j'avais une large balafre sur la joue. Je n'avais aucune idée de comment c'est arrivé, je n'avais rien fait de dangereux cette nuit, et je n'avais rien hier soir pourtant!
     

    Edwin a toujours été le plus rapide de nous deux. En quelques minutes a peine, nous étions à l'hôpital. On m'a posé une dizaine de points de suture à même la chair, sans anesthésie. Je n'ai jamais eu aussi mal de toute ma vie. A la fin, j'avais l'impression d'avoir la joue en flamme, et Edwin prenant tout à la rigolade, ne se gênait pas pour me balancer quelques blagues durant tout le trajet jusqu'à la maison.
     

    Cette nuit-là, j'avais choisi de faire attention. Edwin me conseilla en rigolant de mettre du coton sur mes joues, histoire de les protéger. N'ayant plus de coton, et voulant retrouver une complicité avec mon frère, je décidai de me scotcher des éponges sur les deux joues, au moins, aucun risque que quelque chose m'arrive! Et pourtant...
       

    Le lendemain matin, je n'arrivais même plus à me lever. J'avais une grosse douleur au niveau du ventre. Edwin me taquinait, me disant que c'était parce que j'avais pris 4 parts du gâteau d'hier. Foutu gâteau, il aura eu ma peau!

    Edwin releva finalement la couette pour voir ce que j'avais, car cela semblait sérieux. Alors qu'il découvrait ce qu'on m'avait fait, je le vis subitement blêmir. J'avais un trou béant au milieu du ventre.

    Plusieurs minutes plus tard, j'étais a l'hôpital, où je fus rapidement anesthésié et opéré. Je me réveillai le lendemain matin; dans ma chambre se trouvaient Edwin et le docteur. Ce dernier m'a alors regardé dans les yeux, et m'a dit:

    -Monsieur, nous ne savons pas comment, ni pourquoi, mais quelqu'un vous a retiré votre rein droit. Ne paniquez pas, on peut vivre avec un seul rein. Il faudra juste appliquer quelques mesures de prudence. Vous resterez cependant quelques jours encore ici.




    Je crois que ça a été l'une des plus grandes frayeurs de ma vie. On m'avait arraché un rein, en m'ouvrant à moitié le ventre, et je ne m'en étais même pas rendu compte! Rester encore une semaine ici me ferait du bien, je me sentais en sécurité ici... Mais Edwin? Il reste encore à la maison lui, seul. Et si ce qui m'avait arraché le rein revenait pour lui? N'y pensons plus. Tout se passera bien, oui, tout.
     

    La nuit suivante fut celle qui m'a le plus marqué. Je me suis réveillé, en sueur, et je ne pouvais plus bouger. L'apnée du sommeil qu'on appelle ca, une belle connerie oui! Je me suis dit que ca passerait tout seul, à vrai dire, ca m'était déjà arrivé. Jusqu'à ce que je sente que quelque chose appuyait sur le lit, ça semblait remonter vers moi. Je pensais que mes muscles se contractaient, et que donc ça appuyait sur le lit. C'était beaucoup trop lourd pour être mes muscles, je m'en rend compte aujourd'hui. C'est alors que je le vis... un visage. Un visage qui me regardait dans les yeux. Mais ses yeux... où étaient ses yeux? Deux trous noirs lui servaient d'yeux, quelques gouttes d'un liquide noir s'en écoulaient, il n'avait pas de bouche non plus, juste un nez et deux trous. J'essayais de bouger, je le jure, je faisais ce que je pouvais, jusqu'au moment où enfin, dans un élan d'instinct de survie, mon bras se libéra de la torpeur et adressa une droite puissante à cette chose, qui disparut dans un nuage de fumée.
     

    Lorsque j'ai raconté cette expérience a l'hôpital, on s'est moqué de moi. On m'a traité de fou, et j'ai eu plusieurs réunions avec les psychologues. Mais il n'ont rien pu conclure quant à ma santé mentale... Enfin aujourd'hui, je vais rentrer chez moi, et je reverrai Edwin, lui seul pourra m'aider.
       

    Je m'en souviens comme si c'était hier, il devait venir me chercher devant l'hôpital à 2 heures de l'après midi. J'ai poireauté jusqu'à 3 heures 30, personne n'est venu. Il m'avait donc oublié? Sans doute oui, il était un peu tête en l'air! Je suis donc rentré à pied.

    Et là, je ne comprends plus rien... La porte était ouverte, chose qui n'est pas normale connaissant Edwin. Je rentrai alors dans la maison, et hurlai quelques « Edwin! Edwin! ». Je grimpai les marches quatre à quatre, et là... même aujourd'hui je ne trouve pas les mots. Je vis Edwin, allongé par terre, les yeux arrachés, baignant dans son sang. Je ne pouvais pas détacher mes yeux de son cadavre... Je ne peux pas.

    Et je regrette toujours d'avoir levé le regard. Dans l'embrasure de la porte d'en face, je vis cette chose. Elle me regardait, elle semble fière sous son masque, triomphante, la tête haute. Et elle se mit à avancer vers moi. Je n'ai jamais couru aussi vite, j'ai fui, comme un lâche. J'aurais dû me battre, venger mon frère. Mais non, j'ai fui. Et aujourd'hui, je me trouve lâche. Edwin était fort, lui. Nous n'avions vraiment rien en commun.

    Aujourd'hui, je ne vous demande qu'une réponse, une seule réponse: Qu'est-ce qui a tué mon frère? Sans savoir ce qu'elle était, j'ai apaisé mon esprit en mettant un nom sur la chose. Je l'ai appelée Jack sans yeux.
     

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    Et naturellement, le beau cliché des familles qui va avec. Il est pas beau mon Jackie ?

    Eyeless Jack


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  • Titre : Sarcasm
    Artiste : Get Scared


     

    You've got me shaking from the way you're talking

    My heart is breaking but there's no use crying

    What a cyanide surprise you have left for my eyes

    If I had common sense I'd cut myself or curl up and die

     

    Sticks and stones could break my bones

    But anything you say will only fuel my lungs

     

    Don't mind us we're just spilling our guts

    If this is love I don't wanna be loved

    You pollute the room with a filthy tongue

    Watch me choke it down so I can throw it up.

     

    Don't mind us we're just spilling our guts

    If this is love I don't wanna be hanging by the neck

    Before an audience of death.

     

    You could be the corpse and I could be the killer

    If I could be the devil, you could be the sinner

    You could be the drugs and I could be the dealer

    Everything you say is like music to my ears

     

    You could be the corpse and I could be the killer

    If I could be the devil, you could be the sinner

    You could be the drugs and I could be the dealer

    Everything you say is like music to my, music to my ears

     

    Don't mind us we're just spilling our guts

    If this is love I don't wanna be loved

    You pollute the room with a filthy tongue

    Watch me choke it down so I can throw it up.

     

    Don't mind us we're just spilling our guts

    If this is love I don't wanna be hanging by the neck

    Before an audience of death

    (Before an audience)

     

    Failure find me

    To tie me up now

    'Cause I'm as bad, as bad as it gets

    Failure find me

    To hang me up now

    By my neck cause I'm a fate worse than death

     

    What a cyanide surprise you have left for my eyes

    If I had common sense I'd cut myself or curl up and die

     

    Don't mind us we're just spilling our guts

    If this is love I don't wanna be loved

    You pollute the room with a filthy tongue

    Watch me choke it down so I can throw it up

     

    Don't mind us we're just spilling our guts

    If this is love I don't wanna be hanging by the neck

    Before an audience

     

    Don't mind us we're just spilling our guts

    If this is love I don't wanna be loved

    You pollute the room with a filthy tongue

    Watch me choke it down so I can

     

    Don't mind us we're just spilling our guts

    If this is love I don't wanna be hanging by the neck

    Before an audience of death


    1 commentaire
  • Mon Dieu, oh mon Dieu petit lapin ! Ne vois pas dans cette phrase la preuve écrite de mes légères tendances sadomasochistes, mais combien de coups de fouet je peux bien mériter pour avoir tant tardé à poster ce classique, à ton avis ? Honnêtement je ne sais pas, mais il était tout bonnement inacceptable que ce blog reste plus longtemps sans contenir cette creepypasta. Alors comme toujours, le petit lien ici et c'est parti mon kiki

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    Extrait d'un journal local:


    Le sinistre tueur inconnu est toujours en fuite.


    Après des semaines de meurtres inexpliqués, le sinistre tueur inconnu est toujours sur les routes. Avec le peu de preuves qui ont été trouvées, un jeune garçon qui aurait survécu à l'une des attaques du tueur raconte courageusement son histoire.


    « J'ai fait un cauchemar et je me suis réveillé au milieu de la nuit» dit le garçon.
    « J'ai vu que, pour une raison quelconque, la fenêtre était ouverte, même si je me souvenais l'avoir fermée avant d'aller au lit. Je me suis donc levé pour la fermer une fois de plus. Ensuite, je me suis simplement glissé sous mes couvertures et j'ai essayé de me rendormir. C'est alors que j'ai eu un sentiment étrange, comme si quelqu'un me regardait. J'ai levé les yeux, et j'ai presque sauté de mon lit. Là, dans le petit rayon de lumière, éclairant entre mes rideaux, il y avait deux yeux.
    Ce n'étaient pas des yeux normaux, ils étaient sombres, des yeux menaçants, bordés de noir et... qui me terrifiaient tout simplement.
    C'est.. quand j'ai vu sa bouche. Un long sourire horrible qui me donnait la chair de poule. Cette silhouette se tenait là, me regardant. Finalement, après ce qui m'a semblé être une éternité, il a dit une simple phrase, mais d'une manière dont seul un fou pourrait parler. »


    « Il a dit "Endors-toi". J'ai crié, c'est alors qu'il s'est précipité vers moi. Il a sortit un couteau, visant mon cœur. Il a sauté au-dessus de mon lit, j'ai tenté de le repousser : Je l'ai poussé, je l'ai frappé, j'ai roulé par terre, essayant de le faire tomber. C'est alors que mon père est arrivé, l'homme a attrapé son couteau et l'a planté dans l'épaule de mon père. Cet homme l'aurait sans doute achevé, si l'un des voisins n'avait pas alerté la police. »


    «Ils se sont battus, l'homme s'est retourné et a couru dans le couloir. J'ai entendu un fracas, comme des bris de verre. Je suis sorti de ma chambre et j'ai vu que la fenêtre arrière de ma maison avait été cassée. Je me suis approché pour le voir disparaître au loin... Je peux vous dire une chose, je n'oublierai jamais ce visage. Ces yeux froids et mauvais, et ce sourire psychotique. Ils ne quitteront jamais ma tête. »


    Les policiers sont toujours à la recherche de cet homme. Si vous voyez quelqu'un qui correspond à la description dans cette histoire, s'il vous plaît contactez votre service de police local.


    _


    Jeff et sa famille venaient d'emménager dans un nouveau quartier. Son père avait obtenu une promotion au travail, ils ont donc pensé qu'il serait préférable de vivre dans un de ces nouveaux quartiers de la ville. Jeff et son frère Liu ne pouvaient se plaindre ici. Une nouvelle maison plus confortable. Comment ne pas l'aimer? Comme ils étaient en train de déballer leurs cartons, un de leurs voisins est venu les saluer.


    « Bonjour » dit-elle « je suis Barbara. J'habite en face de chez vous. »
    « Je voulais juste me présenter et vous présenter mon fils. » Elle se retourna pour appeler son fils. « Billy, ce sont nos nouveaux voisins. » Billy les salua et retourna jouer dans son jardin.


    « Eh bien » dit la mère de Jeff, « Je suis Margaret, voici mon mari Peter et mes deux fils, Jeff et Liu. » Les deux petits saluèrent leur nouvelle voisine puis Barbara les invita à l'anniversaire de son fils. Jeff et son frère étaient sur le point de refuser lorsque leur mère leur demanda d'accepter.
    Une fois rentrés dans leur nouvelle maison Jeff demanda à sa mère :


    «Maman, pourquoi faut-il qu'on aille la fête de ce gamin? On ne le connaît même pas ! »


    «Jeff...» dit sa mère. «...Nous venons juste d'arriver ici, nous devons nous montrer gentils et passer du temps avec nos voisins pour se faire de nouveaux amis. Maintenant vous irez à cet anniversaire c'est définitif.»


    Jeff tenta de répliquer mais s'arrêta, il savait qu'il ne pouvait rien faire. Chaque fois que sa mère disait quelque chose, c'était définitif. Il se dirigea vers sa chambre et se laissa tomber sur son lit. Il était allongé là à regarder son plafond quand tout à coup, il a eu un sentiment bizarre. Pas tellement une douleur, mais... quelque chose de bizarre. Il tentait de comprendre ce qui lui arrivait lorsqu'il entendit sa mère l'appeler d'en bas pour prendre ses affaires. Il se releva donc pour aller les chercher.


    Le lendemain, Jeff descendit les escaliers pour prendre son petit déjeuner et se préparer pour l'école. Comme il était assis là, à manger ses céréales il eut de nouveau ce drôle de sentiment. Cette fois, c'était plus fort. Il sentit une légère douleur tout au fond de lui, qu'il ignora une fois de plus. Quand lui et Liu finir de déjeuner, ils descendirent à l'arrêt de bus. Ils étaient assis là à attendre quand tout d'un coup, un gamin sur une planche à roulettes sauta par-dessus eux, à quelques centimètres au-dessus de leurs genoux. Ils firent tous deux un bond en arrière.
    « Hé, qu'est-ce...? »


    Le gamin se retourna. Il saisit sa planche à roulettes à la main et se dirigea vers eux. L'enfant semblait être âgé d'environ douze ans, un an de moins que Jeff. Il portait une chemise et un jeans déchiré bleu.


    « Bien, bien, bien. On dirait que nous avons de la viande fraîche. »
    Soudain, deux autres enfants apparurent. L'un était très maigre et l'autre énorme.
    «Eh bien, puisque vous êtes nouveaux ici, je tiens à nous présenter, là-bas c'est Keith." Jeff et Liu regardèrent le gamin maigre. Il avait un visage d'abruti.
    « Et lui c'est Troy. » Ils regardèrent le gosse obèse. Tu parles d'un pot de saindoux. Ce gamin donnait l'impression de ne jamais avoir fait de sport de sa vie.


    « Et moi... » déclara le premier enfant « Je suis Randy ». « Maintenant, pour tous les enfants dans ce quartier, il y a un petit prix à payer pour pouvoir prendre l'autobus, si vous voyez ce que je veux dire... » Liu se leva, prêt à frapper mais Randy avait un couteau sur lui.
    «Tss, tss, tss, j'avais espéré que vous seriez plus coopératif, mais il semble que nous allons devoir utiliser la manière forte». Le gamin s'approcha de Liu et attrapa le portefeuille dans sa poche. Jeff eut ce sentiment nouveau, maintenant, il était vraiment fort, une sensation de brûlure. Il se leva, mais Liu lui fit signe de se rasseoir. Jeff l'ignora et se dirigea vers l'enfant.


    « Écoute, tu vas rendre son portefeuille à mon frère tout de suite. » Randy mit le portefeuille dans sa poche puis en sortit son couteau.


    « Oh? Et sinon ? Qu'est-ce que tu vas faire ? » Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que Jeff le frappa au nez. Comme Randy essayait de protéger son visage, Jeff lui saisit les poignets. Randy se mit à crier et Jeff saisit le couteau de sa main. Troy et Keith se précipitèrent vers eux mais Jeff fut trop rapide. Il jeta Randy au sol. Keith tenta de l'attraper mais Jeff le poignarda dans le bras. Keith tomba à terre en hurlant. Troy, lui, tirait Randy pour le sortir de là, Jeff n'eut même pas besoin du couteau. Il le frappa juste directement dans l'estomac, Troy chuta, il vomit en se tenant le ventre. Liu ne pouvait rien faire mais regarda son frère avec étonnement.


    « Pourquoi t'as fait ça Jeff ? » c'était tout ce qu'il avait pu dire.


    Le bus arrivant, ils ne voulaient pas être blâmés pour tout ce qui venait de se passer, ils se mirent à courir aussi vite qu'ils le pouvaient. Liu jeta un coup d'œil en arrière pour voir le chauffeur de bus se précipiter vers Randy et les autres.
    Jeff et Liu arrivèrent à l'école, ils n'osèrent rien dire sur ce qui s'était passé. Liu pensait que son frère avait fait ça pour le protéger mais Jeff savait que c'était autre chose. Quelque chose d'effrayant. Lorsqu'il avait eu ce sentiment, il réalisait combien il était puissant, l'envie de juste...blesser quelqu'un. Il n'aimait pas la façon dont les choses tournaient mais il ne pouvait s'empêcher de se sentir heureux. Il tachait de ne pas trop penser à cette sensation étrange durant ses journées d'école. Même lorsqu'il rentrait chez lui, à proximité de l'arrêt de bus où il s'était battu, et sachant que maintenant il ne pourrait probablement plus prendre le bus, il se sentait heureux.
    Quand il est rentré chez lui, ses parents lui on demandé comment s'était passée sa journée, il avait répondu d'une voix un peu inquiétante: «C'était une journée merveilleuse.»


    Le lendemain matin, il entendit frapper à sa porte. Il descendit pour trouver deux policiers dans l'entrée, sa mère le regardait avec colère.


    « Jeff, ces officiers me disent que tu as attaqué trois enfants. Que ce n'était pas un combat régulier, et qu'ils ont été poignardés. Poignardé, mon fils! » Jeff baissa les yeux, montrant à sa mère que c'était vrai.


    «Maman, ce sont eux qui nous ont attaqué moi et Liu. »


    « Fiston » a déclaré l'un des flics « Nous avons trouvé trois enfants, deux poignardé, le troisième ayant une ecchymose sur son ventre, et nous avons des témoins qui prouvent que vous avez fui la scène. Maintenant, qu'est-ce que cela nous dit? » Jeff savait que c'était inutile. Il ne pouvait lui dire que Liu avait été attaqué, mais il n'y avait aucune preuve que ce n'était pas eux qui avaient attaqué le premier. Ils ne pouvaient pas dire qu'ils ne fuyaient pas, parce qu'il s'agissait bien de la vérité. Donc Jeff ne pouvait pas se défendre, ni lui, ni Liu.


    « Mon fils, appelle ton frère. » Mais Jeff ne pouvait pas le faire, puisque c'était lui qui avait battu ces enfants.


    « Monsieur, c'est ... c'est moi. Je suis celui qui a blessé les enfants. Liu a essayé de me retenir, mais il ne pouvait m'arrêter." Le flic regarda son partenaire et tous deux hochèrent la tête.


    «Eh bien gamin, il semble que l'on va devoir t'arrêter »


    « Attendez! » dit Liu. Ils ont tous levé les yeux pour voir le petit garçon tenant un couteau. Les policiers ont alors sorti leurs armes et l'on mis en joue.


    « C'est moi, c'est moi qui ais fait ça. J'ai des marques qui le prouvent. » Il leva ces manches pour révéler des coupures et des ecchymoses, comme lors du combat.


    « Fiston, pose ce couteau » déclara l'officier. Liu lâcha son arme qui tomba au sol. Il mit ses mains en l'air et se dirigea vers les policiers.


    « Nan ! C'est pas Liu, c'était moi! Je l'ai fait! » Des larmes coulaient sur le visage de Jeff.


    « Huh, mon pauvre frère. Essayer de prendre tous les blâmes pour ce que j'ai fait. Eh bien, emmène-moi. » La police conduisit le petit garçon jusqu'à leur voiture de patrouille.


    « Liu, dis-leur que c'était moi! Dis-leur! Que c'était moi qui ais blessé ces enfants!" La mère de Jeff posa ses mains sur ses épaules.


    « Jeff, s'il te plaît, cesse de mentir. Nous savons que c'est Liu, tu peux arrêter. » Jeff regarda, impuissant, la voiture de police s'en aller avec son frère. Quelques minutes plus tard, leur père vint le rejoindre dans l'allée, en voyant le visage de Jeff, il remarqua que quelque chose n'allait pas.


    « Mon fils, qu'est-ce que c'est ? » Jeff ne pouvait pas répondre. Ses cordes vocales étaient nouées à force de pleurer. Sa mère détourna les yeux et rentra dans la maison, suivit de son père, ils laissèrent Jeff pleurer dans l'allée. Après une heure ou deux il revint à la maison, voyant que ses parents étaient tous deux choqués, tristes et déçus. Il ne pouvait pas les regarder. Il ne voyait pas comment ils pouvaient penser que c'était Liu qui avait fait ça, alors que tout était de sa faute. Pour échapper à cette tourmente, il tenta de s'endormir.


    Deux jours étaient passés, sans nouvelles de Liu de la part du Comité Paritaire de Discipline. Rien d'autre que la tristesse et la culpabilité. C'est ce samedi, alors que Jeff fut réveillé par sa mère, avec un visage heureux et radieux.


    « Jeff, c'est le jour J » dit-elle en ouvrant les rideaux et en laissant entrer la lumière dans sa chambre.


    « Qu'est-ce, qu'est-ce qu'il y a aujourd'hui? » demanda Jeff dès qu'il fut réveillé.


    « Quoi ? Tu ne te souviens plus ? C'est la fête de Billy aujourd'hui. » Une fois tout à fait réveillé, il rétorqua.


    « Maman, tu plaisantes, pas vrai? Ne compte pas sur moi pour aller faire la fête de ce gamin ... » Il y eut un long moment de silence.


    « Jeff, nous en avons déjà parlé. Et puis je pense que cette fête pourrait illuminer un peu ces tristes jours. Maintenant va t'habiller. » La mère de Jeff sortit de la chambre et descendit pour se préparer elle même. Il peina à se lever mais finit par attraper une chemise au hasard, un jeans et descendit les escaliers. Ses parents étaient déjà prêts, sa mère en robe et son père en costume. Pourquoi n'avait-il jamais le droit de porter des déguisements pour aller à une fête ? Pensa-t-il.


    « Jeff, c'est tout ce que tu vas mettre ? » lui demanda sa mère.


    « C'est toujours mieux que d'en porter trop." lui répondit-il. Sa mère voulut crier mais il se cacha derrière un sourire.


    « Ça suffit Jeff, on peut être trop habillé, mais le principal est de faire bonne impression." lui dit son père. Jeff grogna et retourna dans sa chambre.


    « Je n'ai pas de déguisement!" a-t-il crié en bas des escaliers.


    « Il suffit de choisir quelque chose. » a appelé sa mère. Il regarda donc autour de lui dans sa garde-robe pour trouver ce qu'il pourrait appeler un déguisement. Il y trouva un pantalon noir qu'il portait pour les occasions spéciales et un maillot de corps. Il ne pouvait pas trouver une chemise pour aller avec elle cependant. Il regarda autour de lui et ne trouva que des chemises rayées et à motifs. Aucune n'allait avec le pantalon. Il finit cependant par trouver un sweat à capuche blanc.


    « Tu portes ça? » demandèrent-ils. Sa mère regarda sa montre. « Oh, pas le temps de changer. Rentrons. ». Ils traversèrent la rue jusqu'à la maison de Barbara. Ils frappèrent à la porte et Jeff remarqua que Barbara, tout comme ses parents, était trop habillée. Alors qu'ils entraient à l'intérieur Jeff put voir qu'il n'y avait que des adultes, pas d'enfants.


    « Les enfants sont dans la cour. Jeff, que dirais-tu d'aller les voir ? » demanda Barbara.


    Jeff se dirigea vers la cour pleine d'enfants. Ils couraient partout en costumes de cow-boy et se tiraient les uns sur les autres avec des fusils en plastique. On se serait cru dans un Toys R Us. Soudain, un gamin s'approcha de lui et lui offrit un chapeau et un pistolet.


    « Hé. Tu veux jouer ? » lui demanda-t-il ?


    « Ah, non. Je suis trop vieux pour ce genre de choses. » L'enfant le regarda avec un visage assez étonné.


    « S'il te plaît? » dit le gamin.


    « Bien. » finit par dire Jeff.


    Il mit son chapeau et commença à faire semblant de tirer sur les enfants. Au début, il pensait que c'était totalement ridicule, mais finit par vraiment s'amuser. C'était la première fois qu'il réussissait à se sortir Liu de l'esprit. Ainsi, il joua avec les enfants pendant un certain temps, jusqu'à ce qu'il entende un bruit. Un bruit bizarre, ensuite plus rien. Il fut frappé à la tête. Randy, Troy, et Keith avaient sauté par-dessus la clôture sur leurs planches à roulettes. Jeff lâcha son pistolet et perdit son chapeau. Randy regarda Jeff avec une haine brûlante.


    « Salut Jeff » lui dit-il. « Il me semble que cette histoire n'est pas terminée». Jeff vit son nez meurtri. « Je pense que nous sommes quittes. Je vous ai frappé, et vous avez envoyé mon frère au CPD. »


    Randy avait de la colère dans ses yeux. « Oh non, ce n'est pas encore terminé. Tu nous as eus la dernière fois mais pas aujourd'hui. »
    Randy se précipita sur Jeff. Tout deux chutèrent au sol. Randy frappa de nouveau Jeff au nez, et Jeff lui attrapa la tête. Jeff poussa le garçon qui était au-dessus de lui et les deux se relevèrent. Les enfants criaient et couraient partout. Troy et Keith sortirent leurs armes hors de leurs poches.


    «Personne ne nous interrompra ! » dirent-ils. Randy sorti un couteau et poignarda Jeff à l'épaule.


    Jeff cria et tomba à genoux. Randy lui donna des coups de pied dans le visage mais celui-ci réussit à attraper son pied et il le tordit, faisant tomber son adversaire. Jeff se leva et se dirigea vers la porte arrière de la maison. Troy l'attrapa.


    « Besoin d'aide ?» Il prit Jeff par le col et le jeta contre la porte qui s'ouvrit. Randy recommença à plusieurs reprises à lui donner des coups de pied, jusqu'à ce qu'il commence à cracher du sang.


    « Allez Jeff, bats-toi ! » Il prit Jeff et le jeta dans la cuisine. Randy vit une bouteille de vodka sur le comptoir et brisa le verre sur la tête de Jeff.


    « Bats-toi! » Il jeta Jeff dans le salon.


    « Allez Jeff, regardez-moi! » le garçon à terre leva péniblement les yeux, le visage criblé de sang.


    « Je suis celui qui a envoyé ton frère en CPD. Et tu restes là à pourrir sans rien faire! Tu devrais avoir honte! » Jeff commença à se lever.


    « Oh, enfin! Tu te lèves pour te battre! » Jeff était maintenant à ses pieds, le sang et la vodka coulaient sur son visage. Encore une fois, ce sentiment étrange lui enserra la poitrine, il ne l'avait plus senti depuis un certain temps.


    « Enfin. C'est toi! » dit Randy.


    C'est alors que Jeff comprit. Quelque chose à l'intérieur de lui venait de s'enclencher. Son psychisme était détruit, toute pensée rationnelle s'était envolée, tout ce qu'il pouvait faire, c'était tuer. Il attrapa Randy et le poussa sur le sol. Puis prit les brides de verre brisé pour perforer le cœur du petit garçon. Les battements du cœur de Randy ralentissaient, il manquait d'air mais comme il vivait encore, Jeff s'acharna sur lui. Coup après coup, le sang jaillit du corps de Randy jusqu'au moment où il rendit son dernier souffle.


    Troy et Keith cherchaient Jeff, lorsqu'ils finirent par le trouver, ils pointèrent leurs armes sur lui. Jeff vit les canons des armes pointés sur lui, il prit la fuite dans les escaliers. Mais Troy et Keith étaient à ses trousses et lui tiraient dessus. Jeff monta les escaliers, il se cacha dans la salle de bain. Il saisit le porte-serviettes et le décrocha du mur.


    Lorsqu'il les vit entrer dans la salle de bain Jeff frappa Troy au visage avec le porte-serviette. Cependant Keith était plus agile que Troy, et réussit à éviter le coup. Il attrapa Jeff par le cou et le plaqua contre le mur. Le choc fit tomber la bouteille d'eau de javel qui se trouvait sur l'étagère au-dessus d'eux. Le liquide toxique leur tomba dessus, brûlant leur visage. Ils hurlèrent, Jeff s'essuya les yeux du mieux qu'il le pouvait. Il put ainsi attraper le porte-serviettes et le balança tout droit dans la tête de Keith. Son adversaire gisait là, dans une mare de sang, Jeff laissa échapper un sourire sinistre.


    Keith se mit à rire à son tour
    « Qu'est-ce qui est si drôle? » demanda Jeff. Keith a sorti un briquet et l'alluma. « Ce qui est drôle... » dit-il. « ...C'est que tu es couvert d'eau de javel et d'alcool. »
    Les yeux de Jeff s'agrandirent lorsque Keith jeta le briquet sur lui. Les flammes dévorèrent le visage du pauvre Jeff, sa peau fondait, blanchissait. Il poussa un cri terrible, il prit feu. Il se jeta au sol pour rouler et tenter d'éteindre les flammes mais c'était inutile. Il courut dans le couloir, et tomba dans les escaliers. Les enfants et les parents qui étaient revenus dans la maison se mirent à hurler en voyant le garçon en feu, tomber sur le sol, aux portes de la mort. La dernière chose que Jeff vit fut sa mère et les autres parents essayant d'éteindre la flamme. C'est à ce moment qu'il s'évanouit.


    Quand Jeff se réveilla, il vit que tout était blanc, des bandes de tissu lui entourait le visage. Il ne pouvait rien voir, mais il sentit un plâtre sur son épaule, et sur l'ensemble de son corps. Il tenta de se lever, mais une horrible douleur le parcouru. Une infirmière se précipita vers lui.


    « Je ne pense pas que tu puisses sortir du lit tout de suite. » dit-elle en le remettant dans son lit. Jeff était assis là, sans rien voir, n'ayant aucune idée d'où il était. Enfin, après quelques heures, il entendit sa mère.


    « Mon chéri, Comment te sens-tu ? » lui demanda-t-elle. Jeff ne pouvait pas répondre cependant, son visage était couvert, et il était incapable de parler. « Oh, chéri, j'ai d'excellentes nouvelles. Des témoins ont raconté à la police qu'ils avaient vu Randy essayer de vous attaquer. Ils ont finalement décidé de laisser Liu s'en aller. » « Il sortira d'ici demain, et puis vous deux...vous serez à nouveau ensemble. »


    Durant les semaines qui suivirent, Jeff reçut régulièrement la visite de sa famille . Puis, vint le jour où ses bandages devaient être enlevés. Sa famille était là pour le voir, voir à quoi il allait pouvoir ressembler après ce terrible incident. Le médecin commença à défaire les bandages, tous étaient rivés à leur siège, attendant que la dernière bande fut enlevée.


    « Ce n'était pas facile, nous avons fait de notre mieux. » déclara le médecin. Il tira rapidement sur le tissu, dévoilant enfin le visage de Jeff.


    Sa mère hurla, les yeux de son père et de son frère affichaient une expression d'étonnement.


    « Quoi? Qu'est-ce qui est arrivé à mon visage? » demanda Jeff. Il se précipita hors de son lit et courut vers la salle de bain. Il se regarda dans le miroir et vit la cause de leur détresse. Son visage. C'était...horrible. Ses lèvres avaient été brûlées, remplacés par une épaisse ombre rouge, une chair à vif. Sa peau avait blanchi et ses cheveux avaient pris une teinte noire des plus sombre. Lentement, il porta la main à son visage. Sa peau avait maintenant un toucher dur comme du cuir. Il se retourna vers sa famille puis de nouveau vers le miroir.


    « Jeff » hésita Liu « Ce n'est pas...si mal »


    « Pas si mal que ça? C'est parfait! »


    Sa famille fut surprise et Jeff se mit à rire, un rire incontrôlable. Ses parents se regardèrent l'air inquiet.


    « Euh ... Jeff, tu vas bien ? »


    « Bien ? Je n'ai jamais été aussi heureux ! Ha ha ha ha ha Haaaaaa, regardez-moi ! Je suis magnifique ! » Il ne pouvait pas s'arrêter de rire. Il caressa de nouveau son visage en se regardant dans le miroir. Quelque chose en Jeff était né, il n'était plus le même.


    « Docteur... » interpella Margaret. «Mon fils va ... bien ? vous savez...dans sa tête? »


    « Oh oui, ne vous inquiétez pas, ce comportement est typique pour les patients qui ont eu de très grandes quantités d'analgésiques. Si rien ne change dans quelques semaines, ramenez-le ici, et nous lui ferons passer un test psychologique. »


    « Oh merci docteur. » La mère de Jeff alla voir son fils. « Jeff, mon trésor. Il est temps d'y aller. »


    Jeff détourna le regard du miroir, le visage toujours déformé d'un sourire fou. Sa mère le prit par l'épaule et il l'aida à s'habiller.


    « C'est comme ça qu'il est arrivé...» avait déclaré la dame de la réception. La mère de Jeff baissa les yeux pour voir le pantalon noir et le sweat à capuche blanc que son fils portait. Ils étaient maintenant propres du sang qui les avait maculé...


    Plus tard cette nuit-là, Margaret fut réveillée par un bruit venant de la salle de bain. On aurait dit que quelqu'un pleurait. Lentement, elle s'approcha pour voir de quoi il s'agissait. Lorsqu'elle regarda dans la pièce elle vit un spectacle des plus traumatisants. Son petit Jeff avait pris un couteau dans la cuisine et s'était entaillé les joues pour se dessiner un sourire.


    «Jeff, qu'est-ce que tu fais?" demanda sa mère sous le choc.


    Le garçon se retourna pour la regarder. « Je n'arrivais plus à sourire maman, je ne le pouvais plus, ça faisait mal. Mais maintenant, je peux sourire pour toujours ! »


    Elle remarqua alors les yeux de son fils, cernés de noir.


    « Jeff, tes yeux! »


    « Je ne pouvais pas voir mon visage, je n'arrivais pas à le voir. J'étais fatigué et mes yeux ont commencé à se fermer... j'ai brûlé mes paupières pour que je puisse le voir maman... mon nouveau visage ! »


    La mère de Jeff doucement commencé à reculer, voyant que son fils avait perdu la raison.


    « Qu'est-ce qu'il y a maman ? Ne suis-je pas beau ? »


    « Si, mon fils...tu l'es ! » « Laisse-moi aller chercher papa, pour qu'il puisse voir ton visage. » Elle courut dans sa chambre et secoua son mari pour le réveiller.
    « Chéri, prend le fusil, nous... » Elle s'arrêta en voyant Jeff à la porte, tenant un couteau.


    « Maman, tu as menti. »


    C'est la dernière chose qu'ils entendirent avant que Jeff ne se précipite sur eux avec le couteau.


    Liu fut également réveillé par un cri. N'ayant rien entendu d'autre il décida de fermer les yeux et essaya de se rendormir. Mais juste avant de replonger dans le sommeil, il eut le sentiment étrange que quelqu'un l'observait. Il leva les yeux, avant qu'une main ne lui couvre la bouche. Jeff leva lentement le couteau au-dessus de la tête de son frère. Liu se débattit pour essayer d'échapper à la prise de son aîné.


    « Shhhhhhh... » lui dit Jeff « Endors-toi ! »


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  • Je sais bien que c'est pas le dada de tout le monde, mais moi, j'aime beaucoup les creepypasta de jeux vidéos mon lapin. Et en particulier lorsqu'il s'agit de Pokémon !
    Pour moi donc, Lost Silver est une bonne pasta dans l'ensemble, même si je n'aime pas vraiment la façon dont elle a été écrite. Quoi qu'il en soit ça m'aurait vraiment rendue heureuse de te partager l'adresse de téléchargement de la ROM, mais malheureusement le lien m'a tout l'air d'être périmé et honnêtement je suis trop paresseuse pour en choper un autre. Mais pour y avoir joué personnellement et dans les bonnes conditions, je peux t'assurer que ça fait vraiment bizarre '^'
    Enfin je parle, je parle, mais maintenant je te laisse voler à ta lecture jeune rongeur des cavernes, sans oublier le lien du texte original ici.

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    Je suis un simple lycéen vivant seul dans un appart'. Je me réjouissais de la sortie prochaine de Pokémon Heart Gold/Soul Silver aux US. Je m'étais bloqué de tout média genre le net ou la télé à cause de l'école. Du coup, pas de 4chan, pas de bulbapedia, etc...

    Etant donc un obsédé du boulot et un clodo, je n'ai pas pu m'acheter SoulSilver en temps voulu, lors de la sortie. Après l'année scolaire, j'ai commandé SS sur Amazon (j'aime pas le piratage de jeux) mais ça va prendre une semaine pour arriver. Pour passer le temps, je rejoue à Pokémon Crystal sur ma GBC.Cependant, j'ai réalisé que ma mère l'avait jeté il y a longtemps, parce que la pile de sauvegarde était morte. J'en étais assez en colère d'ailleurs. Elle avait jeté aussi ma vieille cartouche de Silver, ce qui fait qu'il ne me restait plus que ma Game Boy. Je suis allé à Gamestop et j'y ai acheté le seul jeu Pokémon d'occasion qui y restait : une version Silver à 10$. Pas cher...Une fois chez moi, j'ai démarré le jeu, plein de nostalgie. Mais les choses bizarres ont commencé là. Des choses étranges qui expliquent ce pourquoi je le réécris ici.Le logo de Game Freak s'afficha normalement, mais planta à cet endroit. Sans doute un défaut de la cartouche. J'ai éteint et rallumé, même chose. J'ai tenté d'appuyer sur A et Start encore et encore, et tous les boutons. L'écran finalement, passa au noir après le logo, pendant environ 5 secondes. Mais soudain, au lieu de voir l'intro et l'écran titre, j'étais déjà dans le jeu dans une précédente sauvegarde. Je trouvais cela bizarre, mais pas dérangeant, car ma curiosité m'aurait conduit à jeter un oeil à la sauvegarde de l'ancien proprio, de toutes façons...Tout d'abord, j'ai regardé les infos du dresseur. Il avait pour nom "...", sans plus d'originalité.Dans son profil, il avait cumulé 999:99 heures de jeu, avait les 16 badges, 999999 Poké$ et les 251 Pokémons dans le Pokédex. Comme il avait apparemment vu Mew et Celebi, j'imagine qu'il a utilisé un Game Genie ou un truc du genre... Ou alors c'est vraiment un dresseur hardcore.Je suis allé voir son équipe Pokémon, mais à ma grande surprise, il avait juste 5 Zarbis et un 6ème Pokémon nommé "HURRY" (vite). Surement une cruelle blague de l'ancien proprio du jeu. Je suis allé voir le profil des différents Pokémons. Comme je l'imaginais, les Zarbis avaient une apparence différente entre eux. Ils étaient de niveau 5. Je ne me rappelais pas beaucoup de mon alphabet Zarbi, mais j'ai identifié ce qu'ils éppelaient : "LEAVE" (Pars).Le 6ème Pokémon était un Héricendre (On ne pouvait le voir que maintenant, les Pokémons n'avaient pas encore d'icônes individuelles). Il semblait normal mais n'était que de niveau 5 lui aussi. Il n'avait plus que 1HP et deux attaques : "Groz'Yeux" et "Flash". Je ne sais pas pourquoi il s'appelait "HURRY", Mais à ce moment, peu m'importait. Ce qui m'intriguait plus, c'est qu'aucun des Pokémons ne faisaient leur cri habituel lors de la sélection. C'était le pur silence, même avec le volume à fond.En ayant vu assez de l'équipe, je retournai au jeu. J'étais dans une espèce de salle dans la tour Chétiflor, mais pour une raison inconnue, aucun PNJ dans le coin. Il y avait juste un pilier immobile au milieu de la pièce, posé sur le côté. Pas de musique non plus, aucune sortie ou échelle. Enfin je le pensais.J'ai marché pendant plusieurs minutes en cherchant une sortie. Ce n'était pas une salle de la tour que j'avais déjà vue. J'ai regardé dans mes objets pour prendre une corde de sortie, mais le sac était vide. Il n'y avait pas de Pokémons sauvages non plus.Finalement, je trouvai une échelle, qui était en fait derrière le pilier. L'écran devint noir et la musique finit par se lancer. J'eus un rictus très rapide en reconnaissant le thème des Zarbis qu'on entendait dans la radio aux Ruines d'Alpha, là où les Zarbis se trouvent.J'ai immédiatement réalisé que ce n'était pas une transmission en chargement. J'étais juste dans une salle noire et je devais utiliser la capacité "Flash". Avant de m'en occuper, j'ai quand même jeté un oeil à mon équipement pour changer la radio et prendre une meilleure musique. Mais je n'avais ni cartes radio, ni cartes téléphone, ni cartes temps. Juste une carte où Gold ("..." de son nom dans cette partie, mais on va l'appeler Gold pour commodité) marchait dans une marrée noire et vide.Je me souvins que Héricendre avait Flash et j'utilisai donc sa capacité. Je n'ai pas vu de message s'afficher genre "HURRY Utilise Flash !". La salle s'illumina, simplement... Et je finis par le regretter. La salle était couleur rouge sang, et ronde avec un couloir vers le sud. L'échelle que j'avais utilisée précédemment était nulle part.Je n'eus d'autre choix que d'aller au sud, suivant le long couloir. L'écran devenait de plus en plus sombre tous les 20 pas environ. Je finis par arriver à une impasse avec un simple panneau qui disait "TURN BACK NOW" (Faites demi tour maintenant).Et ça me demanda de choisir entre "OUI" et "NON". Mais pas de question demandée. Je choisis "OUI" à tout hasard. L4écran tourne au noir et le bruit de l'échelle se fait entendre. La musique des Zarbis s'arrête et se fait remplacer par la musique, moins morbide, de la Pokéflute à la radio.J'étais dans une autre salle noire. Je gardai mon souffle et utilisa "Flash" une fois de plus. Soudain, ça dit "HURRY est KO!" ce qui était bizarre car il n'avait aucun statut, genre poison ou autre, qui aurait pu l'amener à ça. Et on était pas non plus en plein combat. J'ai regardé mon équipe Pokémon et remarqua que HURRY avait disparu. Après recherche, aucun de mes Pokémons précédents n'étaient là. Ils avaient été tous remplacé par des Zarbis de niveau 10. Je les regardai comme les précédents pour voir s'ils avaient un message. Ils épelaient "HEDIED" (Il est mort).Après cet échange morbide, La salle se montra enfin. C'était une petite salle de 4 carrés. Les murs étaient des briques grises et le sol noir, comme si j'étais dans un creux du jeu. A l’extérieur de la salle, il y avait des tombes, comme dans Pokémon Rouge/Bleu. Je parcourrai la salle en appuyant sur A mais rien ne se passait.J'en ai conclus que c'était une cartouche hackée qu'un fou sadique a vendu à Gamestop. Mais ma curiosité me reprit. J'allai donc voir le profil de "..." et remarqua que le sprite de Gold n'avait plus de bras. Son expression était moins sûre de lui aussi. Plutôt triste et vide, d'une manière indescriptible. Il avait aussi 24 badges à présent, chose clairement impossible d'ordinaire.Après quelques minutes à tourner en rond dans cette salle creuse, le dresseur fit soudainement l'animation de la corde de sortie. Mais au lieu de monter comme il devrait, il descendit vers le bas, comme si il creusait au sol.A cet écran, la musique de la Pokéflute s'arrêta. Le sprite de Gold était différent. Au lieu de ses couleurs rouges habituelles, il était simplement tout en noir et blanc, comme s'il venait d'un jeu Gameboy normal sans couleur. Je regardai son profil et remarqua avec horreur que non seulement son sprite de profil n'avait plus de couleur non plus, mais aussi qu'il n'avait plus de jambes non plus. Des larmes sanglantes semblaient sortir de ses yeux. ça disait aussi qu'il avait 32 badges. Je commençais à me sentir mal. Ce chiffre qui augmentait signifiait certainement quelque chose...J'ai regardé son équipe Pokémon. Il y avait 5 Zarbis et un Celebi de niveau 100 sans surnom. Les Zarbis étaient de niveau 15 et ils épelaient "DYING" (Mourrant). Le Celebi était shiny mais son sprite ne s'affichait qu'à moitié. Un seul bras, un seul oeil, une seule patte. Il n'avait qu'une attaque : "Requiem"La zone semblait être une fois de plus dans la tour Chétiflor, avec le pilier immobile. Mais tout était passé au rouge. Je marchai au nord, étant la seule direction possible. Cela fut long et semblait sans fin. A un moment, je tombai sur quelques PNJ. Ils étaient alignés sur les cotés et regardaient vers le pilier. Ils étaient tout blancs et noir aussi, et rien ne se passa quand j'essayai de leur parler. JE continuai au nord et je finis enfin par voir le pilier coupé en deux, avec le PNJ de Red, transparent, à son sommet. Je m'approchai de Red, et sans que je fisse rien de spécial, un duel se lança.La musique se relança. C'était le thème radio des Zarbis une fois de plus, mais à l'envers. Le sprite de combat de Gold correspondait à son état actuel, avec les membres en moins, les larmes sanglantes et la transparence. Le sprite de Red était celui de d'habitude, dans Pokémon Crystal, mais transparent. Le texte dit simplement " veut se battre !" comme s'il n'avait pas de nom. Et chacun de nous deux n'avions plus qu'un seul Pokémon, ce qui est étrange car j'avais quand même les Zarbis... Mon Celebi shiny apparut de lui-même, son sprite a moitié effacé bien sur. Le bruit du Pokémon shiny était différent. On aurait dit un crépitement d'attaques consécutives. Red envoya un Pikachu mâle. Il était de niveau 255 et son sprite avait un air triste et des larmes aux yeux.Au lieu du menu habituel de combat, je n'avais qu'une seule option "Attaque". Comme Celebi n'avait que Requiem, je pris celle-ci. Comme Pikachu était niveau 255, il commença."PIKACHU utilise Malédiction !" ce qui réduisit sa vitesse mais augmentait ses autres stats. Je ne suis pas sur que Pikachu puisse utiliser Malédiction en temps normal."CELEBI utilise Requiem !" Dans trois tours, les deux Pokémons tomberont KO. Je n'avais pas trop le choix.A ce point, le menu de combat n'apparut plus. Le combat continuait sans moi. Il n'y avait pas d'animations non plus."PIKACHU utilise Fléau !" ce qui ne fit pas grand chose, vu que son niveau était au max."CELEBI utilise Requiem !" Evidemment, rien ne se passa."PIKACHU utilise Frustration !" Fit d'énormes dégâts, ne laissant que 10HP à Celebi."CELEBI utilise Balance !" ce qui me surprit car Celebi n'avait pas cette attaque à la base. Pikachu et Celebi se retrouvèrent tous les deux à 150HP."PIKACHU utilise Regard noir !" Ce qui ne fit rien.Et comme prévu, après ces trois tours, mon Celebi tomba KO. Mais le texte disait "CELEBI est mort !". Et au lieu de descendre vers le bas, le sprite disparut tout simplement. Bizarrement, Pikachu ne tomba pas malgré le Requiem. Il utilisa une 5ème attaque au delà de la limite."PIKACHU utilise Privt destin !"Puis ça dit "PIKACHU est mort !" avec une animation de fondu rapide. Aparemment, j'avais gagné, vu que le sprite de Red apparut en disant "............"A ce moment, j'eus très peur, car le sprite transparent de Red était soudainement décapité, ne laissant rien que son corps transparent. Le combat s'arrêta dans un fondu noir et au silence.Je revins dans le monde du jeu, avec un autre changement sur le sprite de Gold. Il était transparent, comme le sprite de Red. Vite, j'ai regardé son profil, et je vis que son sprite n'était plus qu'une tête avec une peau transparente. La tête avait été zoomée un petit peu, dévoilant un vide noir à la place des yeux. Il avait à présent 40 badges. Dans son équipe, il avait 6 Zarbis shiny de niveau 20 qui épelaient "NOMORE" (n'est plus).J'étais à ce qui semblait être la dernière ligne droite avant la fin. Il n'y avait pas de musique, mais je sentais qu'on pouvait en entendre. J'étais dans ma chambre à Bourg Géon. Peut-être que je vais enfin pouvoir jouer normalement. Mais je me repris vite... Ce fou sadique avait certainement quelque chose en tête... Je "marchai" dans la maison, tentant d’interagir avec les objets comme la télé. Mais rien ne se passait. J'avais peur d'aller vers l'étage en dessous, peur de voir ce qui m'attendait. Enfin, "marcher" était relatif, car le sprite de Gold ne s'animait pas en marchant, comme s'il flottait au dessus du sol, comme les fantômes dans Pokémon Diamant/Perle.Je n'eus d'autre choix que d'aller à l'étage en dessous. J'arrivai à l'étage en dessous, normalement. Mais ma mère n'était pas là. Aucun objet ne fonctionnait non plus. Je tentai de sortir de la maison, mais ça ne marcha pas vraiment. Au lieu de sortir, Gold continuait à marcher vers le sud, dans le vide noir. Je continuai au sud dans l'espoir de comprendre ce qui se passe. Ma maison disparut alors que je m'enfonçai dans le vide. Les traits noirs du sprite de Gold étaient passés au blanc, pour contraster avec le vide. A un moment, j'ai rencontré une zone blanche où Gold repassait au noir le temps de son passage. Je continuai au sud.Enfin je vis quelque chose. Je vis le sprite habituel de GOLD, avec toutes ses couleurs, en PNJ. En lui parlant, ça a dit "Au revoir pour toujours ...." (avec un espace entre toujours et ....) et disparut. Soudain ça dit "??? utilise Cauchemar !" ce qui était évidemment impossible. Gold fit une autre animation de corde de sortie vers le bas.Je revins alors au creux de 4 cases entouré de pierres tombales. Enfin, dure à dire car Gold n'apparaissait plus du tout. Je tentai de bouger, mais rien ne se passa, même pas le bruit qui vient quand on cogne un mur. Je regardai le profil de Gold. Il n'y avait plus du tout son sprite. Il n'avait plus aucun badge et toutes les icônes des champions de Johto étaient remplacées par des crânes.Je regardai mes Pokémons. C'étaient à présent des Zarbis de niveau 25 qui épelaient, j'osai le lire, "IMDEAD" (Je suis mort).En sortant du menu, la zone creuse se remplit de cases comme les murs autour. Et je compris enfin ce qu'était cette salle lorsque le texte suivant apparut : "R.I.P. ..."Cette salle était une grande tombe, entourée par d'autres. Gold était déjà mort. Mort probablement plusieurs années après avoir vaincu Red.Il était un jeune dresseur qui, malgré ses efforts d'avoir collecté autant de badges et devenir un maître Pokémon, a été incapable d'éviter le destin mortel qui l'attendait. Et ses efforts ont été vraisemblablement oubliés par la génération suivante.Ce fut impossible de sortir de cet écran, une fois arrivé là. Peu importe les boutons pressés, rien ne se passait. J'ai éteint et rallumé la Gameboy et relancer le jeu ramenait au même cauchemar. J'ai donc éteint à nouveau et arrêté ce cauchemar horrible.Après cette expérience, je ne regarderai plus les Zarbis de la même façon. Ils disent que seule la 1ère génération de jeux Pokémon regorgent de légendes de ce genre, mais la seconde génération m'a montré combien la vérité était en fait déplaisante. Je vais surement bien m'amuser avec SoulSilver, mais je ne pourrai pas oublier ce que ce jeu truqué m'a montré...


    1 commentaire
  • Pour toute critique là-dessus mon lapin, je n'ai qu'une chose à dire. C'EST. TROP. LONG. DAFUCK. J'ai mis plus de temps à sélectionner tout le texte de la pasta qu'à lire la trilogie du Seigneur des Anneaux ! Alors si tu es un peu flemmard ou juste que tu n'aimes pas lire, va plutôt jouer aux fangames. Vraiment, t'auras plus vite fait de terminer un jeu que de lire tout ça.
    Si tu tiens toujours à rester, le lien du récit original est . Je ne peux que te souhaiter une bonne lecture et un joyeux Noël, étant donné que tu y seras encore le 25 décembre.

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    Post 01 : 7 Septembre 2010

    Okay, j'ai besoin de votre aide. Ce n'est pas un copypasta, c'est une longue lecture, mais je sens que ma sécurité et mon bien-être en dépend. ça parle d'un jeu vidéo, Majora’s Mask, et il y a eu la merde la plus flippante que j'aie jamais eue de ma vie.
    En disant ça, J'avais récemment déménagé dans un campus, dans un lycée spécialisée en Sophologie et un ami m'a donné sa vieille Nintendo 64. J'étais extatique, au moins, j'allais enfin pouvoir jouer à des jeux de mon enfance que je n'avais jamais pu toucher depuis au moins une décennie. Sa Nintendo 64 était accompagnée d'une manette jaune et une vieille copie de Super Smash Bros., et ça n'a pas pris long pour que je commence à m'ennuyer à force de vaincre l'ordi au niveau 9.

    Ce weekend je décidai de visiter le voisinage qui était à 20 minutes du campus, et je tombai sur un vide-grenier, dans l'espoir de trouver l'occase parfaite par des parents ignorants. Je finis par obtenir les cartouches de Pokemon Stadium, Goldeneye (Yes !), F-Zero, et deux manettes supplémentaires, le tout pour 2$. Satisfait, j'allais rentrer au campus quand une dernière maison attira mon attention. Je ne sais toujours pas pourquoi encore aujourd'hui, il n'y avait pas de voiture et il n'y avait qu'une table avec quelques trucs au hasard, Mais quelque chose m'a attiré. Je fais confiance à mes tripes dans ces cas là alors je suis descendu de voiture et m'approchai de l'homme du stand. C'était un vieil homme dont l'apparence était, à défaut d'un meilleur mot, déplaisante. C'était bizarre, si vous me demandez pourquoi c'était déplaisant, je ne pouvais pas mettre le doigt sur le détail qui choquait - il y avait juste quelque chose qui me mettait en alerte, je ne peux l'expliquer. Tout ce que je peux dire c'est que si ce n'était pas le milieu de l'après midi et qu'il y avait personne autour du secteur, je n'aurais jamais approché ce type.

    Il fit un sourire et me demanda ce que je cherchais, et j'ai immédiatement remarqué qu'il devait être aveugle d'un oeil ; son oeil droit très clair le laissait deviner. Je me forçai à regarder son autre oeil, essayant de ne pas être offensant, et lui demanda s'il avait de vieux jeux vidéos.

    J'étais déjà en train de me demander comment m'excuser poliment quand il me répondrait qu'il ne savait pas ce qu'était un jeu vidéo, mais à ma grande surprise, il me dit qu'il en avait dans une boite. Il me dit qu'il reviendrait dans "5 secs" et retourna à son garage. Alors que je le voyais s'éloigner, je jetai malgré moi un oeil sur son étalage. appuyées dessus… des peintures particulières ; des dessins ressemblants aux taches d'encre que les psychiatres utilisent. Curieux, Je jetai un oeil plus approfondi dessus - c'était évident qu'aucun autre client ne s'intéressait au vide-grenier du gars, ce n'était pas esthétiquement plaisant. En arrivant à la dernière, cela me rappela le jeu Zelda Majora’s Mask - la même forme de coeur avec les épines sortant de partout. Enfin, j'ai eu cette pensée parce que je désirais trouver secrètement ce jeu, je pense, et mon cerveau a projeté ça à la Freud dans la tache d'encre, mais après les évènements qui ont suivi, je n'en suis pas trop sur. J'aurais du en parler à l'homme. J'aurais vraiment du.

    Après avoir regardé la tache style Majora, je levai les yeux et vit que l'homme était déjà revenu, les bras croisés, sourire aux lèvres. Je sursautai par réflexe et ria nerveusement alors qu'il me tendit une cartouche de Nintendo 64. Elle était grise, pas d'étiquette, mais on y avait écrit "Majora" au marqueur. Je sentis un noeud au ventre en réalisant la coïncidence et lui demanda combien il en voulait.

    L'homme me sourit en me disant que je pouvais la prendre gratuitement, et qu'elle appartenait à un enfant de mon âge qui ne vivait plus. Il y avait de l'étrangeté dans la façon dont l'homme a formulé cette phrase, mais je n'y ai pas fait attention, j'étais trop heureux, non seulement d'avoir trouvé ce jeu, mais de l'avoir pour rien aussi.

    Je me souvins avoir été un peu sceptique car la cartouche ne semblait pas neuve et que la garantie était morte depuis surement des années, mais mon optimise me répondit que c'était sans doute une version bêta piratée, et c'est tout ce qu'il me fallait pour le 7ème ciel that. Je remerciai l'homme, il me sourit et me dit “Eh bien Au revoir !” - du moins c'est ce qu'il m'a semblé entendre. Alors que je revenais au campus, j'avais un doute persistant sur ce que cette homme avait dit. Mes peurs se sont confirmées lorsque j'ai démarré le jeu (à ma surprise, il fonctionnait à merveille) Et il y avait une seule partie, nommée “BEN”. “Eh, Ben, au revoir !”, il voulait dire “Au revoir, Ben”. Je me sentis mal pour le vieil homme, surement un grand parent devenu sénile, et - pour une raison ou l'autre - je lui ai rappelé son petit fils “Ben”. Par curiosité je jetai un oeil à la partie sauvegardée. Je restai bouche bée, il était allé vraiment loin dans le jeu - il avait presque tous les masques et 3 masques de boss sur les 4. Il avait aussi utilisé une statue de hibou pour sauvegarder, Il était au 3ème jour au Temple de Pierre et il ne restait plus qu'une heure environ avant que la lune ne s'écrase. Je me souviens avoir pensé que c'était honteux d'avoir été si loin dans le jeu sans l'avoir fini. Sur la sauvegarde vide, je créai une nouvelle partie nommée “Link” par tradition, prêt à renouer avec mon enfance.

    Pour une cartouche qui paraissait délabrée, J'étais impressionnée par la façon dont elle tournait - parfaite comme une copie originale sans compter les quelques bugs mineurs (des textures pas à leur place, des flashs ou de scènes à intervalles bizarres, mais rien de sérieux). Cependant la seule chose qui m'énervait était que les PNJs m'appelaient “Link” mais parfois, par moments, ils m'appelaient aussi “BEN”. J'imaginai que c'était un bug - le genre qui mélange des données entre les deux sauvegardes. Cela me poussa un peu plus tard, après avoir vaincu le temple des marécages, à regrettablement revenir aux choix des sauvegardes et à effacer celle de “BEN” (Je prévoyais garder le fichier par respect pour le précédent utilisateur, et puis c'est pas comme si il m'en fallait deux), dans l'espoir de résoudre le problème. ça a plus ou moins marché, les PNJs ne m'appelant plus, à la place de mon nom dans les dialogues il n'y avait qu'un espace vide (mon fichier s'appelait toujours “Link”, pourtant). Frustré, je laissai tomber, j'avais des devoirs à faire de toute manière.

    Je rejouai la nuit dernière, ai attrapé le Monocle de Vérité et sur le chemin pour le Temple des neiges. Maintenant, les joueurs les plus hardcores de Majora’s Mask connaissent sans doute le glitch du “4ème jour” - quand l'horloge s'apprête à aller sur 00:00:00 au dernier jour, parler à l'astronome et regarder le téléscope. Si vous avez réussi, le compte à rebours disparait et vous avez une nouvelle journée pour finir ce que vous voulez. J'avais décidé de tester ce glitch pour finie le Temple des neiges, je réussis apparemment au premier essai et le compte à rebours disparut.

    Mais, lorsque j'appuyai B pour sortir du télescope, au lieu de reparler à l'astronome je me trouvai dans la salle du combat contre Majora à la fin du jeu, regardant skull kid flottant au dessus. aucun son, juste lui, flottant en l'air devant moi, et la musique qui était celle de d'habitude (aussi flippante par contre). Immédiatement je sentis mes mains devenir moites - c'était définitivement pas normal. Skull Kid n'est JAMAIS apparu ici. J'essayai d'explorer la zone, et peu importe où j'allai, Skull Kid me regardait, sans rien dire. Rien ne se passa en fait, et ça dura environ une minute. Je pensai à un bug du jeu - mais je commençais à en douter.

    J'allai me lever pour atteindre le bouton Reset quand tu texte apparut à l'écran : “Vous ne savez pas pourquoi, mais il semble que vous ayez une réservation…” Je reconnus immédiatement la ligne - on a ce message dans l'auberge lorsqu'on a la clé de la part d'Anju, mais pourquoi ce message là ? Je refusai d'entretenir la notion que c'était le jeu qui voulait communiquer avec moi. Je reccommançai mon exploration, voir s'il n'y avait pas un quelconque déclencheur qui avait causé ce message, puis je réalisai ma stupidité - penser que quelqu'un puisse reprogrammer le jeu ainsi était absurde. Puis, 15 secondes plus tard, un autre message apparut à l'écran, et c'était aussi une phrase qui pré-existait dans le jeu “Aller directement à la salle du boss du temple ? Oui/Non”. Je ne fis rien un moment, réfléchissant à quelle décision prendre et comment le jeu réagirait, quand je réalisai que je ne pouvais pas choisir non. Prenant mon souffle, je choisis Oui et l'écran fit un fondu au blanc, avec les mots “Aube d'un nouveau jour” avec le texte de dessous buggé. Je n'eus jamais aussi peur lorsque je vis la suite.
    La seule manière d'exprimer ce que j'ai ressenti était un sentiment de dépression inexplicable mais profonde. Je ne suis pas un dépressif, mais le sentiment que j'eus était inconnu pour moi - comme une présence tordue et puissante qui semblait se laver sur moi.

    J'apparus dans une sorte de Bourg-Clocher au crépuscule. Je sortais de la tour (comme normalement quand on commence du jour 1) mais il n'y avait aucun PNJ. D'habitude, quand on fait le glitch du 4ème jour, on voit toujours les gardes, le chien et tout ça - là il n'y avait personne. A la place, j'avais le sentiment désagréable que quelque chose m'observait, dans ce "bourg fantôme". J'avais 4 coeurs et l'Arc du Héros, mais je ne me sentais pas bien, comme en danger. Sans doute à cause de la musique - c'était le chant de l'apaisement, du jeu lui-même, mais joué à l'envers. La musique devenait de plus en plus forte, venant de manière à ce que vous attendez à ce que quelque chose jaillisse d'un coup de nulle part, mais rien ne se passa, et la musique en boucle commençait à attaquer mon mental.

    Puis, j'entendis le rire du vendeur de masques en arrière plan, assez faiblement pour me laisser le doute mais assez fort pour me déterminer à en trouver la source. Je regardai toutes les zones de Bourg clocher, en vain…. Personne. Des textures manquaient, L'Ouest du Bourg me faisait marcher dans les airs, la zone entière semblait… buggée. Buggée sans espoir. Alors que le chant inversé de l'apaisement se jouait pour la 50ème fois, je me souviens, en restant au centre du sud du Bourg, que je ne m'étais jamais senti aussi seul dans un jeu.

    Alors que j'explorai le bourg fantôme, je ne sais pas si c'était l'atmosphère ou je ne sais quoi, mais j'étais au bord des larmes sans savoir pourquoi. Je ne pleure pas facilement, quelque chose m'avait comme lancé une dépression tout au fond de moi.

    Je tentai de fuir le Bourg, mais quand je tentai de sortir, je me retrouvai à une autre zone du Bourg. J'essayai l'ocarina, je voulais fuir, et je ne voulais PAS être ici, mais quand j'essayai le chant du hibou ou le chant du temps, ça disait “Vos notes ont porté loin, mais rien ne se passe”. A ce point, il était clair que le jeu ne voulait pas me laisser partir, mais j'en ignorais la raison. Je ne voulais pas entrer dans les bâtiments, J'avais peur de me sentir plus vulnérable à l'intérieur. Je ne sais pas pourquoi, mais l'idée me vint de tenter de me noyer à côté de chez Kafei pour voir l'effet que ça ferait.

    J'allai donc vers le point d'eau, voici ce qui arriva. Link attrapa sa tête, et l'écran flasha un bref moment sur le vendeur de masques me souriant - me souriant à moi, pas à Link - moi avec le hurlement de Skull Kid en arrière plan et quand l'écran revint j'étais devant la statue de Link, celle qui apparait quand Link joue le chant du vide. Je hurlai quand la chose me regardai avec son expression flippante. Je tournai les talons et fonça hors de la zone, et à mon horreur, cette putain de statue me suivait de la même manière que les Anges en Larmes de Doctor Who. Assez souvent, à intervalles irrégulières, l'animation de la statue qui apparait se jouait derrière moi. c'est comme si cette chose me pourchassait, ou - j'ai même pas envie de le dire - me hantait.

    Là, j'étais au bord de l'hystérie, mais la pensée d'éteindre le jeu ne m'a pas traversé l'esprit, J'ignore pourquoi, impossible de décrocher - la terreur me semblait si réelle. J'essayai de faire bouger la statue, mais elle apparaissait littéralement derrière moi à chaque fois. Link commença à faire des animations bizarres que je ne l'avais jamais vu faire, il tournait ses bras partout ou avait des spasmes et le vendeur de masques souriant flasha encore un bref moment avant d'être face à cette putain de statue. Je finis par courir au dojo du maitre d'armes vers l'arrière boutique, Je ne sais pas pourquoi, mais dans ma panique je voulais l'assurance de ne pas être seul ici. A ma déception, il n'y avait personne, mais alors que j'allais partir, la statue m'avait coincé dans un coin. j'essayai de l'attaquer à l'épée en vain. Confus, dos au coin, j'attendis que la statue me tue. Soudainement, l'écran flasha encore sur le vendeur de masques et link se tourna face à l'écran, debout à côté de la statue, les deux me regardant fixement. Ce qui restait du 4ème mur était complètement dévasté quand je m'enfuis du dojo, terrifié. Soudain, le jeu m'avait téléporté dans un tunnel souterrain et le chant inversé de l'apaisement rejoua alors que je reprenais mon souffle un court laps de temps avant que la statue me repourchasse… cette fois-ci agressivement - Elle apparaissait cette fois tous les trois pas environ. Je fonçai hors du tunnel et apparut à l'Est du Bourg. Alors que je courrais sans but - dans une franche panique - soudainement un hurlement de monstre effroi et l'écran fit un fondu au noir et afficha “Aube d'un nouveau jour” et le texte du dessous buggé une fois de plus.

    Cette fois j'apparus au sommet du clocher avec Skull Kid flottant au dessus, silencieux. La lune était revenue, à peine à quelques mètres de moi, mais Skull Kid me regardait toujours avec son putain de masque. Une nouvelle chanson se joua - La musique du Temple de pierre à l'envers (pas inversé, vraiment à l'envers comme le chant de l'apaisement). Dans une tentative désespérée, je tentai de tirer sur Skull Kid avec l'arc - ça le touchait bien et il faisait une animation de recul une fois touché. Je tirai encore et à la troisième flèche, un message apparut, disant “ça ne te fera pas du bien. Hee, hee.” Je fus soulevé du sol, en lévitation sur le dos, puis Link hurla en étant pris par les flammes, le tuant instantanément.

    Je sursautai quand ça arriva - Je n'avais jamais vu ce type de mouvement et Skull Kid lui-même n'attaque pas du tout en principe. L'écran de mort se joua, mon corps sans vie brulant, Skull Kid riant et puis fondu au noir, pour me faire réapparaitre directement au même endroit, sans même me montrer un écran de game over. Je décidai de charger vers lui, mais la même chose arriva, Le corps de Link était soulevé du sol par une force inconnue et immédiatement brûla dans les flammes, le tuant. Mais cette fois quand il mourut, le chant inversé de l'apaisement se joua. A mon troisième (et dernier) essai, je remarquai qu'il n'y avait plus de musique, juste un silence assourdissant. Je me souviens qu'à la première rencontre avec Skull Kid on est supposé utiliser l'Ocarina pour revenir au 1er jour ou pour appeler les géants. J'essayai le chant du temps mais avant que je puisse jouer la dernière note, le corps de Links explosa d'un coup dans les flammes une fois de plus et mourut.

    Alors que l'agonie se finissait, le jeu commença à ramer, comme si la cartouche chargeait quelque chose de lourd…. Quand l'écran revint, C'était une fois de plus la même chose, mais Link était couché au sol comme mort dans une position que je n'avais jamais vue dans le jeu, sa tête en direction opposée de la caméra, avec Skull Kid flottant non loin. Impossible de bouger, aucun bouton ne réagissait, je ne pouvais que regarder le corps sans vie de Link. Après 30 secondes de ça, le jeu fit un fondu au noir et afficha le message “Tu as fait face à une terrible destinée, n'est-ce pas ?” avant de me renvoyer à l'écran titre.

    Je revins à l'écran de sauvegarde, Je remarquai que ma sauvegarde n'y était plus. A la place de “Link”, il y avait une partie nommée “YOURTURN” (ton tour). “YOURTURN” avait 3 coeurs, 0 masques, et pas d'objets. Je choisis “YOURTURN” et ça m'emmena immédiatement à la scène de Link mort sur le sommet de l'horloge avec Skull Kid qui flotte, son rire se jouant en boucle. J4appuyai rapidement sur Reset et quand le jeu démarra, il y avait encore un changement, sous “YOURTURN”, une partie nommée “BEN”. La sauvegarde de “BEN" était la même que celle que j'avais supprimée plus tôt, le même nombre de masques, au même endroit, à la même heure.

    J'éteignis la console, je ne suis pas superstitieux mais c'était bien TROP de bordel, même pour moi. Je n'y ai pas joué du tout aujourd'hui, et j'ai même pas dormi de la nuit, le chant inversé de l'apaisement trottait en boucle dans ma tête et je me souvenais du sentiment que j'avais au Bourg Clocher. Je revins chez le vieil homme aujourd'hui pour lui poser des questions avec un ami à moi (pas question que j'y aille seul), pour voir que sa maison avait un panneau "A vendre" planté dans le jardin. Quand je sonnai à la porte, personne ne répondit.

    Et me revoilà ici, écrivant le reste de mes pensées, enregistrant ce qui s'est passé, désolé pour les erreurs de grammaire et tout, je ne dors plus. Je suis terrifié par ce jeu, encore plus rien qu'en réécrivant les faits, Mais quelque chose me dit qu'il y a plus à explorer dans cette histoire. Je crois que “BEN” est quelque chose dans cette équation, Mais j'ignore quoi, et si je pouvais retrouver le vieil homme, j'en aurais surement la réponse. J'ai besoin d'un jour de plus pour récupérer avant de tacler ce jeu une fois encore, j'ai l'impression que ma santé en a pris déjà un coup, mais la prochaine fois, je vais enregistrer tout ça en vidéo. Cette idée m'est venue à la fin, alors vous voyez les dernières minutes que j'aie pu voir (Skull Kid et la statue de Link), Et c'est posté sur YouTube.

    Je vais rester dans ce thread un moment avant de dormir pour répondre à ceux que ça intéresse et qui pourraient m'aider à élucider ce mystère ou des trucs à me proposer d'essayer, Je pense que je vais jouer la partie de BEN demain pour voir ce qui se passe, peut-être que c'est ça qu'il fallait faire. Je crois pas au paranormal, mais ça c'est bizarre, et peut-être ce BEN est juste un excellent hacker, je ne veux pas penser à des alternatives s'il n'y en a pas.
    Fin du copier/coller, J'espère que tout ça n'est qu'un simple gag de développeur et que les autres gens ont eu des autres copies comme celles-là. ça me fait juste flipper...

     
    Post 02 : 8 septembre 2010

    Je vais poster ce qui s'est passé et le lien de la vidéo, mais la nuit dernière, tout est devenu trop réel pour moi. Je crois que j'en ai marre de tout ça. J'ai frôlé la mort immédiatement après avoir fait ce thread. La nuit dernière, la statue de Link, j'en ai rêvé. J'ai rêvé qu'elle me suivait dans mon rêve, que je l'ignore jusqu'à ce que je sente mes cheveux se hérisser. je tourne autour de cette chose... cette horrible statue sans vie me regarde intensément avec ses yeux vides, à quelques centimètres de moi. Dans mon rêve, je me souviens l'appeler Ben, et je n'ai jamais eu de rêve dont je me souvienne aussi clairement. Mais l'important c'est que je réussisse à dormir, je suppose.
    Aujourd'hui, histoire de m'empêcher de jouer, je suis retourné voir si le vieil homme était revenu. Evidemment, personne et pas de voiture devant la maison. En revenant à ma voiture, l'homme qui vivait dans la maison voisine tondait la pelouse. Il l'arrêta et me demanda si je cherchais quelqu'un. Je lui répondis que je cherchais le vieil homme qui habitait ici, et il me répondit ce que je savais déjà - il avait déménagé. Je demandai si l'homme avait de la famille ou relations à qui je pourrais parler. Je découvris que ce vieil homme n'a jamais été marié, et n'a jamais eu d'enfants ou petits enfants par adoption. Inquiet, je posai une dernière question, une que j'aurais du poser depuis longtemps - Qui était Ben? L'expression de l'homme s'assombrit et j'appris que 4 maisons plus loin, il y a environ 8 ans le 23 avril - l'homme m'informa que c'était le même jour que son anniversaire, d'où son souvenir précis - il y a eu un accident avec un jeune garçon nommé Ben dans le voisinage. Et peu après, ses parents avaient déménagé, et malgré mes tentatives pour avoir plus d'informations, l'homme ne divulgua plus rien d'autre.

    Je rentrai au campus et démarra le jeu, Je sursautai à l'écran titre, lorsque le masque s'approchait de l'écran - le son joué n'était pas le "whoosh" habituel, c'était un truc plus aigu. j'appuyai sur start, prêt au pire, mais comme il y a deux nuits, les fichiers "YOURTURN" et "BEN" s'affichaient (J'avais jeté un oeil à la sauvegarde de BEN de temps en temps, parfois la sauvegarde de la statue de hibou était présente, d'autres fois non). Je pris le fichier BEN, hésitant un moment, remarquant que les stats avaient changé par rapport à il y a deux jours, apparemment il avait fini le Temple de pierre cette fois... Rassemblant mon courage, je démarrai.

    Immédiatement, je fus lancé dans le chaos complet. J'étais à l’extérieur du Temple de pierre, mais c'est le seul truc dont je m'attendais. La zone avait changé de nom et s'appelait simplement, "St o n e", et un message incompréhensible m'accueillit. Le corps de Link était tordu - son dos tordu violemment sur le côté ce qui déformait sa posture. L'expression de Link était inexistante, voire monotone, une expression que je ne connaissais pas, c'était vide - comme s'il était mort. Alors que Link restait là, son corps fut pris de spasmes irréguliers d'avant en arrière. J'examinai ce qu'il était advenu de mon avatar et remarqua que j'avais un bouton C que je n'avais jamais vu, une sorte de note, mais la presser ne faisait rien. Le son se jouait bizarrement, d'avant en arrière - d'une manière presque démoniaque, et il y avait une sorte de rire ou de couinement haut-perché qui se jouait en fond sonore. Je n'eus que deux minutes d'exploration tranquille quand cette putain de statue de Link apparut et immédiatement après, l'écran coupa sur le titre "Aube d'un nouveau jour", mais cette fois sans le "".

    J'étais à Bourg-Clocher sous la forme de Link Mojo - cette scène apparait uniquement lorsqu'on retourne dans le passé la 1ère fois. Taya devait dire "Qu-Que s'est-il passé ? C'est comme si tout avait..." mais au lieu de dire "recommencé", elle finit sa remarque avec du texte incompréhensible avec le rire du vendeur de masques en arrière plan. Je repris contrôle de mon perso, mais dans un plan de caméra nul - devant la porte de l'horloge qui bloquait la vue. Comme je ne voyais rien et ne pouvais aller nulle part, J'entrai dans l'horloge. Je fus accueilli par le vendeur de masques qui me dit simplement "Tu as fait face à une terrible destinée, n'est-ce pas ?" avant un fondu au blanc.

    Je me retrouvai sur la plaine de Termina en forme humaine. Mais je sens que je ne joue plus le même jeu qu'avant - J'avais été téléporté et il n'y avait pas de compte à rebours. Je pris un moment avant de commencer à explorer et je remarquai que ce n'était pas normal. Il n'y avait pas d'ennemis et une version distordue du thème du vendeur de masques se jouait en arrière plan. J'allais courir vers les marécages quand je remarquai trois choses non loin sur la gauche - L'une d'elles étant Epona. En m'approchant, à ma grande horreur, je vis le vendeur de masques, Skull Kid, et cette putain de statue de Link réunis. J'imagine qu'un bug pouvait les mettre là, Mais avec ce que j'ai vu, j'imaginai bien pire. Quoi qu'il en soit, je m'approchai prudemment et remarqua que Skull Kid faisait une animation en boucle, pareil pour Epona, et la statue de Link faisait ce qu'elle fait d'habitude - rester là fixement. Mais ce qui me fit le plus peur fut le vendeur de masques.

    Il ne faisait rien non plus, portait son sourire malsain, mais quand je bougeai, sa tête se tournait, me suivant du regard. Je ne lui parlais pas et n'était pas en combat avec lui, mais sa tête suivait mes mouvements. ça me rappela ma première rencontre avec Skull Kid au sommet du clocher, je sortis donc mon Ocarina (ce qui fit le son que le jeu fait quand on est sur un endroit bien stratégique pour l'ocarina) et essayai une chanson que je n'avais jamais tenté - la chanson du vendeur de masques et celle qui se jouait en boucle à l'envers au jour 4 - le Chant de l'apaisement.

    Je finis la chanson normalement, un crissement horrible sortit des enceintes de la télé, le ciel commença à clignoter, la chanson distordue du vendeur de masques s'accéléra, intensifiant ma peur, et Link explosa dans des flammes et mourut. Les trois personnes me regardaient sans rien dire ou faire, contemplant mon corps calcinant. Impossible de vous décrire comment la transition entre la confusion et la terreur était soudaine et terrifiante, il n'y a qu'à voir la vidéo pour s'en rendre compte. La même peur qui me maintenait éveillé depuis des jours commença à revenir quand le texte "Tu as fait face à une terrible destinée, n'est-ce pas ?" apparut une 3ème fois. Il y a surement une signification à ce message.

    Fondu au noir et je fus accueilli par la scène de transformation en Zora et je me trouvai sur la plage du temple de la grande baie. Hésitant mais curieux de voir ce que le jeu me réservait, Je commençai à me diriger vers la plage, quand je trouvai Epona. Je me demandai pourquoi le jeu l'avais mise ici, le jeu voulait lui donner à boire ? Incapable de retirer le masque, je compris qu'elle n'était pas là pour se faire chevaucher.

    Puis je réalisai qu'Epona n'arrêtait pas de hennir et la façon dont elle était placée semblait me montrer une direction à prendre. C'était loin, mais je plongeai dans l'eau et suivit la direction d'Epona. Soudainement - je l'ai presque raté en chemin - je trouvai quelque chose au fond de l'océan ; encore une statue de Link. Je descendis pour l'examiner et soudainement mon Zora commença à faire une animation d'étouffement, ce qui n'avait aucun sens - les Zoras respirent sous l'eau. Malgré ça, mon perso s'étouffa à mort et mourut, et une fois de plus, la statue fut la seule chose de visible à ma mort. Je n'ai pas réapparu cette fois, je revins à l'écran titre, comme si j'avais redémarré.

    Je ne trouvai qu'une raison à ça. Les sauvegardes du jeu avaient changé. Prenant mon inspiration, J'appuyai sur Start et j'avais raison. Les fichiers m'en dirent plus sur Ben. Voila pourquoi la statue était apparue quand j'avais tenté de me noyer près de chez Kafei - le jeu avait du anticiper comment je pouvais échapper au Bourg du 4ème jour. les deux sauvegardes m'en dirent plus sur lui. Comme je m'y attendais, Ben était mort. il était mort noyé. Le jeu me le montrait très explicitement - presque par provocation - il voulait me faire jouer encore, que j'aille plus loin, mais j'en avais marre de cette merde. Je toucherai plus à ces sauvegardes. C'est déjà trop horrifiant pour moi et je ne crois même pas au paranormal, mais je suis à court d'explications. Pourquoi m'envoie-t-on ce message ? Je ne comprends pas, ça me fait trop déprimer d'y penser, la vidéo est là pour ceux qui veulent voir et l'analyser (il y a peut-êtr eun message codé dans les messages illisibles ou quelque chose de symbolique dans ce que j'ai parcouru - je suis mentalement et émotionellement trop vidé pour m'emmerder avec ça à présent).
     
    Post 03 : 10 septembre 2010

    Je sais qu'il est tôt ce matin, J'ai veillé toute la nuit, je ne peux pas dormir, je me fous que les gens voient ça, c'est pas le sujet, je veux juste faire passer le mot pour ne plus en souffrir. Plus vite je couche ce témoignage, mieux ça sera, Je crois que la vidéo parle d'elle même. J'ai fait ce que vous m'avez conseillé, j'ai joué le Chant du vide dès que le jeu me l'a permis, mais je crois que c'est ce que le jeu ou Ben (putain de merde, j'arrive pas à croire que je suppose l'idée absurde qu'il existe dans le jeu) voulait que je fasse. Il me suit maintenant, pas seulement dans le jeu, il est dans mes rêves. je le vois tout le temps, derrière mon dos, a me regarder. Je ne suis même pas allé en cours, je suis resté dans ma chambre avec les volets clos - ainsi je sais qu'il ne me regardera pas. Mais il m'a toujours quand je joue, quand je joue, il peut encore me voir. Ce jeu est effrayant maintenant. Il m'a parlé pour la première fois - pas avec du texte déjà présent dans le jeu - il m'a parlé. A moi. ça parlait de Ben. ça m'a parlé. Je ne sais pas ce que ça veut dire. J'ignore ce que ça signifie. Je n'ai jamais voulu ça, je veux juste reprendre le cours de ma vie d'avant.
     
    Ce genre de choses n'arrive pas à des personnes comme moi, je ne suis qu'un gamin, même pas assez vieux pour boire, encore. C'est injuste, je veux rentrer chez moi, je veux revoir mes parents, je suis si loin de chez moi dans cette école, je veux serrer ma mère dans mes bras. Je veux juste oublier cette horrible statue inexpressive. Mon fichier de jeu original est revenu - exactement tel que je l'avais laissé. Je ne veux plus y jouer. Je sens que quelque chose de terrible arrivera si je ne joue pas, mais c'est impossible, c'est un jeu vidéo - hanté ou pas, ça ne peut pas me faire de mal, non ? Sérieusement ? C'est ce que je continue à me dire, mais à chaque fois que j'y pense, je doute.
     
     
    Post 04 : 12 septembre 2010

    Laissez-moi mettre les choses au clair - je sais que vous vous inquiétez mais "jadusable" va bien. il a fini de déménager et il a dit qu'il rentrait chez lui, il ne part que pour ce semestre. je ne suis pas sur de ce qui s'est passé, j'ai la vague idée que vous en savez plus que moi déjà. Je suis le voisin de chambre de "jadusable" et j'ai clairement vu que quelque chose n'allait pas depuis quelques temps. Il restait tout le temps dans sa chambre, a perdu contact avec ses amis, et il n'a surement pas du manger depuis des jours, après le second jour, je ne pouvais plus rester là non plus, alors je suis allé m'installer dans une autre chambre avec un pote, ne revenant dans ma chambre que pour chercher des affaires. J'ai essayé de lui parler plusieurs fois mais il ne dit rien ou juste des réponses brèves et évasives, il semble convaincu que quelque chose le hante. Hier je suis allé cherché mon bouquin de philo et il s'est approché, l'air dévasté, des énormes cernes aux yeux. Il m'a donné une clé USB avec des instructions spécifiques. Il m'a dit qu'il avait une dernière faveur à me demander - il m'a finalement expliqué ce qui se passe, m'a donné les infos de son compte Youtube, et m'a dit qu'il fuyait, car il le harcelait de rejouer au lieu de changer les choses et qu'il n'aurait pas dû faire ça, et d'uploader les vidéos et d'informer les gens sur ce qui s'est passé. Je lui ai dit qu'il pouvait le faire lui-même et il a eu ce regard sauvage dans les yeux et m'a dit qu'il ne regarderait plus jamais ce jeu, et c'est la dernière chose qu'il m'ait dite, il n'a même pas dit au revoir quand ses parents sont venus le chercher. je n'ai même pas vu ses parents.
    Je ne peux pas vous dire honnêtement ce qui s'est passé, quand il parle c'est dur de le comprendre et son apparence m'a vraiment fait peur. Sur la clé USB, il y a une vidéo de la partie qu'il a joué hier soir, un fichier texte avec son nom d'utilisateur et mot de passe Youtube, et un autre fichier texte nommé TheTruth.txt contenant ce qu'il a appelé "ses notes" qu'il a prises. Il m'a dit que ça signifiait tout pour lui que je suive ses instructions, normalement je ne suis pas fana de chaines de lettres même à partir d'un jeu vidéo, mais la façon dont il m'en a parlé m'a montré que c'était vraiment sérieux, et j'honorerai ses volontés. J'ai cette vidéo depuis hier, mais j'ai eu besoin d'aide sur Pinnacle, c'est pas vraiment facile pour moi. C'est après avoir vu ses vidéos sur son compte Youtube que j'ai réalisé ce qui se passait et ça m'a rendus vraiment confus. La vidéo que je poste ce soir, TheTruth.txt arrivera le 15 septembre comme il l'a demandé. Je n'ai pas encore osé regarder, alors ce sera la première fois pour tout le monde que le fichier sera lu, en respect pour mon ami. En réponse à vos questions, non, je n'ai pas essayé de l'appeler, je l'appellerai demain pour voir s'il va bien. Il devrait être chez lui à présent.
     
    Pour la vidéo : dans cette vidéo, j'ai coupé directement quand le fichier "BEN" est lancé, maintenant que je le remarque j'ai réalisé que Jadusable avait laissé l'écran des sauvegardes parce que les noms avaient tendance à changer, c'est ma faute, mais tout ce que ça dit est la même chose qu'à la fin de la vidéo (Link et BEN), rien de différent. Je n'étais pas là quand il y a joué, mais ça ressemble au début du jeu quand il apparait pour la première fois il teste son équipement ou qu'il regarde ce qu'il a et tout, parce que ça avait tendance à changer tout seul. Puis, après ça, je pense qu'il prend ce jeu trop personnellement.
     
     
    Post 05 : 15 septembre 2010
     
    Hey, les gars. Ici "Jadusable". Ce sera la dernière fois que vous m'entendrez parler, et c'est mon dernier cadeau pour vous - ce sont les notes que j'ai prises sur ce qui s'est passé. Avant de vous laisser lire, je voulais vous remercier pour votre intéressement et votre écoute, c'est comme un poids qui m'est retiré. Quand vous le lirez, je ne serai plus là, mais après avoir passé 4 jours sur ce maudit jeu, j'ai commencé à comprendre ce qui se passait et après avoir lu ça, on peut s'assurer que ça n'arrivera plus.
    Il y a des choses que je n'ai pas pu partager, à cause de circonstances que je vous expliquerai plus tard. Avec Ben bloquant toutes mes tentatives de vous communiquer la vérité, j'ai essayé, le plus subtilement, de vous prévenir par divers moyens. Au milieu du chaos et de mon délire, j'ai mis au point et fait un motif bien visible dans mes vidéos. Dans les 5 que j'ai enregistré ces 4 jours, j'ai eu le masque de la vérité, parlé a une pierre à potins, ou le monocle de vérité équipé à certains endroits. Pour vous, fans de Zelda, ce sont des symboles d'honnêteté et de confiance et j'espère qu'au moins un de vous l'a deviné. En jouant le fichier que j'ai nommé "BEN", étant bien conscient que Ben regardait tous mes mouvements dans le jeu, j'ai pris le parti de ne faire rien de très évident dans le jeu, mais je vous ai envoyé un message secret, les gars - je n'ai porté ni le monocle, ni le masque de vérité, et je n'ai visité aucun temple. ça a marché, et la vidéo est uploadée. Je prie pour que quelqu'un remarque le motif qui ne s’applique pas à BEN.

    Les tags suivants ont aussi du sens, J'espère que vous y ferez attention aussi. Ce sont mes messages pour vous - rien qui ne prenne l'attention de Ben ou lui fait suspecter quelque chose - avec Ben qui manipule les fichiers, J'espère que ce que vous avez vu est proche de ce que j'ai vécu, mais je ne le saurai pas.

    C'est sans doute une longue lecture, je n'ai pas eu le temps de faire des annotations de preuves ou vérifier des détails. Mais voila la chose.

    (Contenu de TheTruth.txt)

    6 Septembre 2010

    11:00pm - Je ne Le crois pas, je ne sais pas si c'est un hoax, malgré la peur, je ne peux pas m'en empêcher. Qui ou quoi est cette statue ? Trop de questions. Je commence ce document comme un "journal de bord" pour garder mes traces. Je tape un sommaire sur ce qui se passe pour y revenir plus tard.


    7 Septembre 2010

    2:10 - (voir post 01)

    4:23 - J'arrive pas à dormir. J'essaye mais plus j'essaie, moins j'y arrive. J'ai l'impression que la statue est là quand je ferme les yeux.

    8:20 - Pas dormi, je vais commencer ma journée. Je ne crois pas avoir l'énergie d'aller en classe, Je vais essayer de parler au vieil homme, accompagné de mon pote Tyler au cas où.

    13:18 - Retour au campus. Aucun signe du vieil homme, bizarrement, il aurait déménagé, peut-être que le panneau "A vendre" était déjà là et que je ne l'avais pas vu. Tyler veut savoir ce qui me travaille, je ne lui ai rien dit. je vais bouffer, je me sens mort.

    15:46 - Je revenais de chez Subway quand j'ai vu la statue de Link, planté dans un jardinet, me regardant passer. J'ai vraiment, vraiment besoin de sommeil.

    17:00 - Je ne crois pas que beaucoup de gens vont me croire si je leur dis ce qui se passe, je crois que je vais mettre ça sur le net. Je vais juste écrire le sommaire, ces notes sont trop détaillées.

    18:00 - J'ai connecté ma carte de capture vidéo pour l'upload. Bien que mon ordi a planté une seconde, ça a fait cet étrange plop quand je l'ai branchée, mais ça semble fonctionner. Mon ordi ne peut pas me lâcher maintenant.

    19:00 - Vidéo uploadée. La qualité est meilleure que ce que j'imaginais, bon sang, C'est vraiment une cartouche spéciale, je n'ai jamais eu de capture aussi belle, pourtant.

    20:45 - J'ai cru voir un pop up sur mon bureau qui ressemblait à la statue de Link pendant un quart de seconde, ça m'a fait un peu flipper. Je commence à délirer, je vais planter moi-même à force.

    21:00 - Début d'upload de la vidéo sur un autre compte Youtube à moi.

    21:03 - Je ne me rappelle pas avoir uploadé une vidéo de "Vampire: The Masquerade: Bloodlines" l'an dernier. Sans doute parce que j'avais partagé ce compte avec un ami l'été dernier, j'espère qu'il ne m'en veut pas si j'upload ça.

    21:55 - Ai posté un sommaire du 4e jour avec un lien vers la vidéo. Je vais rester éveillé mais je suis si crevé.


    8 Septembre 2010

    10:48 - J'ai rêvé de la statue. J'ai rêvé qu'elle me poursuivait dans mon rêve, que je l'ignorais jusqu'à ce que mes cheveux se hérissent. je me retourne vers cette chose... cette horrible statue sans vie qui me regarde de ses yeux vides, a quelques centimètres de moi. Dans mon rêve je me souviens l'appeler Ben, pouvoir de suggestion sans doute, et je n'ai jamais eu souvenir aussi clair d'un rêve.

    11:21 - Je ne veux vraiment plus jouer à ce jeu. Je crois que je vais retourner voir la baraque du vieil homme.

    13:35 - Pas de vieil homme, mais j'ai eu une intéressante conversation avec son voisin. Je posterai ça dans le sommaire quand je jouerai au jeu ce soir, je vais voir si je peux chopper quelques infos sur ce Ben.

    14:45 - J'ai d'étranges maux de crânes à intervalles irrégulières, à cause du manque de sommeil et de cette putain de chanson qui traine dans ma tête. En plus c'est l'entre-deux saisons, alors faut que je fasse gaffe à pas tomber malade, mon système immunitaire va devenir merdique en ce moment.

    15:00 -

    15:02 - Mon ordi vient de... tout seul... il a ouvert un fichier texte, a dit "Salut" et l'adresse http://www.cleverbot.com/ s'est ouverte toute seule. What... the... fuck...

    15:46 - Je vais sur le site web, c'est un de ces "bots" qui parlent tout seuls. Je crois que le plus simple est de vous fournir le log de la conversation:


    Conversation du 8/9/10

    User: Bonjour?

    Cleverbot: Salut.

    User: Qui c'est et comment as-tu pu hacker mon ordi?

    Cleverbot: Qui c'est ?

    User: Okay, oublie. t'es qu'un bot.

    Cleverbot: Tu le penses vraiment ?

    User: Ecoute, je sais que celui qui attaque mon ordi peut me voir actuellement.

    Cleverbot: Oui.

    User: Ouais, et je parie que t'es un de ces gamins des formations informatiques qui se prend pour un dur. Tu sais que c'est pas légal ce que tu fais /?

    Cleverbot: Vraiment ?

    User: sans dec. Tu connais le terme "violation de vie privée?". Fous le camp de mon ordi, ducon

    Cleverbot: Je suis ton ordi.

    User: Super cool. De toutes façons, je vais appeler les pions, t'as pris le mauvais moment pour jouer, connard.

    Cleverbot: Je vais devoir attendre jusqu'à ce que tu rejoues alors ?

    User: ...Quoi ?

    Cleverbot: Le jeu.

    User: Majora's Mask ?

    Cleverbot: Oui.

    User: Comment tu sais ?

    Cleverbot: Parce que.

    User: Parce que quoi ?

    Cleverbot: Je l'ai fait.

    User: Fait quoi ?

    Cleverbot: J'ai joué avec toi.

    User: What the fuck ?

    Cleverbot: Tu as peur ?

    User: Qui c'est ?


    Cleverbot: Ben.

    User: La statue ? Tu es dans mon ordi ?

    Cleverbot: Oui.

    User: Comment ?

    Cleverbot: Tu m'as connecté .

    User: Comment j'ai fait alors ?

    Cleverbot: Avec des câbles.

    User: Comment ?

    Cleverbot: Parle moi de toi.

    User: Quoi ?

    Cleverbot: Parle moi de toi.

    User: Qu'est ce que tu veux dire ?

    Cleverbot: Qu'est-ce qui t'effraie ?

    User: What the fuck ?

    Cleverbot: Réponds.

    User: Non

    Cleverbot: Réponds.

    User: what the fuck, comment t'as ouvert ça tout seul ?

    Cleverbot: Je suis ton ordinateur.

    User: Qu'est-ce que tu peux contrôler ?

    Cleverbot: Tout.

    User: Qu'est-ce que tu me veux ?

    Cleverbot: Je veux m'amuser.

    User: Tu es coincé là dedans. Tu ne peux rien contre moi ?

    Cleverbot: Ha

    User: ?

    Cleverbot: Va jouer.

    User: Non, tu ne peux rien contre moi.

    Cleverbot: ça t'a pris long pour taper ça.

    User: Et alors ?

    Cleverbot: Tu doutes.

    User: Si tu es si puissant, pourquoi utiliser un site comme ça pour me parler ?

    Cleverbot: Bien structuré, pas sale. Fun.

    User: Fun?

    Cleverbot: Oui. Tradition. J'aime.

    User: Tu trouves ça drôle ?

    Cleverbot: Amusant.

    User: Et mes notes ?

    Cleverbot: Tu peux les écrire.

    User: Pourquoi tu me laisses le faire ?

    Cleverbot: C'est amusant de voir ce que tu penses de moi.
    (La fenêtre se ferme)


    15:50 - Qu'ai-je fait ? Je l'ai transféré dans mon ordi. Je continue d'écrire ces notes, mes résumés, je me sens prisonnier dans ma propre chambre. Je ne sais pas, Je ne sais pas si j'hallucine ou quoi. J'ai l'impression d'être devenu fou. Je le sens, il me regarde, même quand je tape ceci. Ben contrôle tout dans le jeu - il joue avec moi, me dirige comme un mouton, mais dans quel but ? Quel intérêt ? Je sais que Ben s'est noyé, mais pourquoi cette hantise ? Qu'est-ce que je fais, Il ne peut pas voir ça de toutes façons.


    16:35 - (voir Post 02)


    19:18 - BEN m'a encore appelé avec Cleverbot. Il me dit qu'il est désolé et qu'il veut juste être libéré. Et que je peux le libérer, que c'est comme quand il est passé du jeu à l'ordi, il peut se répandre mais il a besoin de mon aide. Il dit que je suis spécial car je peux l'aider. C'est la première chose gentille qu'il ait dit. Il m'a promis de me laisser tranquille si je le fais. Il me jure qu'il le fera. Je ne sais pas quoi penser, comment puis-je croire une chose pareille ?

    19:20 - J'en suis terrifié, mais maintenant il dit que c'était juste pour s'amuser. Sa putain de vision tordue du fun. Il dit que le jeu est terminé. Je veux que ça soit terminé. Il dit qu'il veut juste être libre, qu'il est coincé dans la cartouche et mon ordi et qu'il veut sortir. Je ne veux pas avoir affaire à ce genre de merde, Je ne sais pas combien de temps je pourrais tenir à me sentir épié. Il regarde tous mes mouvements, chaque touche du clavier, je n'ai plus de vie privée. Il sait tout ce qu'il y a sur mon PC. Il dit que s'il le voulait, il me ferait des choses horribles avec mes données, mais il ne l'a pas fait alors je devrais lui faire confiance.

    20:01 - Quelque chose me dit que me fais jouer encore, comme dans le jeu.

    21:29 - BEN m'appelle sur Cleverbot. Je l'ignore et va prendre une douche. En revenant sur mon ordi portable je fus accueilli par l'image de la statue de Link qui me regarde fixement de ses yeux morts. Je ne veux pas lui parler.

    21:44 - Ta gueule Ben je ne te parlerai pas

    21:56 - Ta gueule Ben je ne te parlerai pas

    22:06 - TA GUEULE BEN JE TE PARLERAI PAS

    22:12 - TA GUEULE BEN JE TE PARLERAI PAS

    22:45 - ça fait plus d'une demi-heure que les messages se sont arrêtés. Ben a arrêté. Je commence à croire que Ben n'est pas seulement confiné dans la cartouche et l'ordi, Je commence à sentir quelque chose. C'est dur de l'expliquer, Je n'ai jamais été un spirituel, mais il y a quelque chose de différent dans l'air de ma chambre maintenant.

    23:42 - Je commence à voir la statue de Link un peu partout quand je vais sur le net, à des endroits pas possibles - en descendant une page, je tombe sur l'image, par exemple. Toujours la statue de Link. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir.


    9 Septembre 2010

    12:35 - Mes pires peurs se sont confirmées - Ben a altéré mon résumé de BEN.wmv. J'ai regardé les résumés que j'ai postés ça et là sur BEN.wmv et il y a des parties manquantes. Aucune mention de Ben existant ailleurs que dans le jeu. aucune mention des enfants de la Lune. Comment a-t-il fait pour faire ça sans que je m'en rende compte ? Peut-être que j'ai bien posté ma version mais qu'entre temps, Ben a posté sa propre version par dessus la mienne. Je lui demanderai comment il a fait.

    12:50 - Il ne me répond pas sur Cleverbot, Je tombe simplement sur le vrai bot habituel.

    13:24 - Je crois que Ben est fâché contre moi.

    10:43am - Les enfants de la Lune sont apparus dans mes rêves cette nuit, ils ont enlevé leurs masques pour révéler leurs visages hideux - des vers sortants des orifices, des trous noirs à la place des yeux, un sourire jaune qui grandit et grandit à mesure qu'ils s'approchent. Ils me disent qu'ils veulent jouer. J'essayai de les fuir - mais les quatre enfants m'ont aplatis au sol avec une force incroyable. au dessus d'eux, le vendeur de masques, annonçant qu'il avait un nouveau masque à me faire essayer. dans ses mouvements spasmiques, comme dans le jeu, il prit un masque modelé sur le visage de quelqu'un que je ne reconnaissais pas - un visage juvénile - et le donne aux enfants. En riant, ils me maintiennent le visage en place ; leurs corps pourris sautillant. Deux d'entre eux me maintenaient tandis qu'un aut reme plaquait le masque au visage.

    Mes hurlements de terreur poussaient le vendeur de masques à faire le sourire le plus horrifique qui soit. Il rebougea spasmiquement, examinant la procédure comme un docteur, dans ce mouvement impossible. Je tentai de fuir, mais c'était inutile. Mes yeux roulaient vers l'arrière du crâne à cause de la douleur. ça semblait si réel, mais je ne pouvais pas me réveiller. Peu importe comment je faisais, impossible de me réveiller. Après que le masque se souda à ma peau ils commencèrent à coudre mes jambes ensemble, puis mes bras, le long du corps, L'horrible sensation de l'aiguille transperçant ma peau, coupant mon talon d’Achille et mes tendons pour les recoudre ensemble résonnait dans tout mon corps. J'essayais de hurler mais le masque était complètement collé à mon visage comme si c'en était un nouveau... et mon nouveau visage n'a pas de bouche. Je ne faisais aucun son. Je me disais dans ma tête que c'était qu'un rêve, je me le répétais encore et encore, et soudain les enfants de la Lune arrêtèrent et me regardèrent. Sans rien faire. Le vendeur de masques s'agenouilla et me regarda, a quelques centimètres de moi, et il sourit en disant "Tu as fait face à une terrible destinée, n'est-ce pas ?" avant que les enfants continuèrent avec plus de vigueur. Je ne pouvais pas me réveiller. Je ne pouvais pas. Ils ne s'arrêteraient pas avant que je sois complètement une nouvelle statue du Chant du vide.

    Je me réveillai en sueur, en pleurs, tremblant comme une feuille. J'ai immédiatement foncé à mon ordi pour voir Ben.


    Conversation du 9/9/10 - 1

    User: Réponds, ben.

    Cleverbot: Bienvenue.

    User: Où est-ce que tu veux en venir, POURQUOI?

    Cleverbot: Amusant à voir.

    User: Comment ?

    Cleverbot: Fun à jouer, fun que tu sois mon jouet, te sentir sauf.

    User: ...

    Cleverbot: Je me demandais comment tu réagirais.

    User: A quoi ?

    Cleverbot: Si je ne m'étais pas révélé et que je restais caché, en en faisant que de petites choses pour jouer avec toi. Fermer tes fenêtres, éteindre ton ordi, bouger ta souris toute seule. De petits trucs. Te faire demander si je suis là sans que tu saches si c'est le cas. Te donner des indices sur qui je suis.

    Cleverbot: Je voulais te faire un truc différent cette fois.

    User: Tu as déjà fait ça avant ?

    Cleverbot: Oui. Et je reccommencerai.

    User: A qui, Ben?

    Cleverbot: Hmm.

    User: Tu connais Ben?

    Cleverbot: Je ne te dirai pas cette information.

    User: Comment Ben est mort ?

    Cleverbot: Tu le sais.

    User: Non, mais comment il s'est noyé ?

    Cleverbot: Je ne te le dirai pas.

    User: Pourquoi ?

    Cleverbot: C'est réservé pour un autre.

    User: Qui?

    Cleverbot: Un autre qui me demandera.

    User: Quand

    Cleverbot: Plus tard.

    (La fenêtre se ferme)

    Je commence à penser que cette "chose" n'est peut-être pas Ben au final, avec cette nature sadique je ne serais pas étonné qu'il se soit approprié le nom du garçon après l'avoir tué.


    12:04 - Ma chambre a une sensation différente une fois de plus. Il y a quelque chose... Ici.. Je me sens vraiment mal, comme si quelque chose voulait m'atteindre pour m'étrangler mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.

    12:46 - Je crois que Ben ne veut plus jouer avec moi. Je vais rejouer, rejouer ce putain de jeu, Ben, tu vois ? Je vais rejouer alors, par pitié, arrête ça. Arrête.

    13:41 - Je deviens fou en essayant de deviner ce qui est réel ou pas, est-ce que Ben me joue un tour ou est-ce que c'est pour de vrai ? Est-ce que Ben génère ces réponses ou est-ce que ce sont les autres gens qui l'ont fait ? Ai-je vu l'écran flasher vraiment ou était-ce mon imagination ? Imaginer dépendre d'internet et croire tes yeux pour la vie entière, puis soudain être aveuglé - On ne peut plus s'en lier, puis on devine tout en second. Pour de bref moments JE regarde mes réponses aux vidéos, des gens disent que tout ça semblait fake ou photoshoppé ou même chose - et je n'ai aucun moyen de voir si Ben a changé les réponses lui-même. Ou peut-êtr eque ces réponses n'étaient pas faites par Ben dans le but de me décourager - Je suis pris dans une putain de boucle de mindfuck et c'est ce qui atteint ma santé et me pousse à bout. Alors que j'écris ça, impossible même de dire si quelqu'un s'en préoccupe autant que moi - encore un putain de tour. Est-ce que ce document existe au moins ? Est-ce que je tape vraiment ceci ?


    Conversation du 9/9/10

    User: Quoi encore ? C'est quoi le but de ce jeu ? Quoi que je fasse, je meurs

    Cleverbot: Tu meurs parce que tu ne trouves pas le secret.

    User: Quoi ?

    Cleverbot: Thèmatique.

    User: DE QUOI TU PARLES PUTAIN

    Cleverbot: Il y a de la beauté dans ta souffrance.
    (La fenêtre se ferme)


    16:09 - Ben m'a fait rejouer le jeu. Il me dit qu'il a quelque chose d'important à me montrer.

    18:23 - (Voir post 03)

    21:09 - (Sommaire de CHILDREN.wmv)


    10 Septembre 2010

    11:52 - La vidéo DROWNED.wmv était là quand je me suis réveillé. Je me rappelle l'avoir tapé mais pas de l'avoir posté. Il l'a encore censurée, il n'y a plus mention du vieil homme. Je n'ai plus de voix. Je ne poste plus que ce qu'il veut, Je suis le masque qu'il utilise pour divulguer ses mensonges.

    11:55 - Il y a un résumé entier sur une vidéo que je n'ai même pas faite. En la lisant, c'était morbide - ça ressemble à mon rêve s'il y a deux jours mais dans un degré plus sadique - ces enfants de la Lune, il y a quelque chose de plus en eux, comme s'ils étaient une entité de Ben. Un truc dont je ne me souviens pas s'est passé la nuit dernière. je poste le 4ème sommaire sur les forums, là. L'ombre de ma chaise a bougé.

    12:00 - Ben ne me laisse plus aller sur Youtube.Je peux aller sur tous les autres sites, mais dès que je vais sur Youtube, la fenêtre se ferme. Pourquoi ?

    14:02 - Je sens l'air ambiant opressant, Je ne pense plus êtr eseul ici. Cette "aura" qui traine ici devient de plus en plus violente.

    14:44 - J'essaie de parler à Ben sur Cleverbot, il ne répond pas. Je tombe sur le vrai bot.

    15:51 - Mes oreilles ne me trompent pas, j'entends le chant inversé de l'apaisement. Je n'arrête pas de l'entendre.

    16:23 - Maintenant j'en suis sur, plus tôt je pensais à une coincidence bizarre, mais quand j'ai ouvert ma fenêtre au dehors, j'ai vu le vieil homme en bas devant le batiment. Je suis parfaitement sur que c'est lui. Le même. Il regardait simplement ma fenêtre, restant au milieu du campus. Si des étudiants le remarquaient, il sembleraient qu'ils ne le connaissaient pas.
    (Fin du fichier TheTruth.txt)C'est là que mes notes s'arrêtent. J'ai fui ma chambre, en prenant la cartouche. Je ne veux plus aller dans les détails de ce qui s'est passé, j'en perdrais ma conscience. ça fait vaguement deux jours de ça. C'est mon dernier résumé, cette fois pour la nouvelle vidéo - Matt.wmv.

    La dernière vidéo que j'ai faite, Matt.wmv, commence normalement. J'apparus à Bourg-Clocher normalement et rien ne semblait anormal, j'ai fait ce qu'il fallait pour être au sommet de l'horloge et jouer l'ode à l'appel le 4ème jour, prêt à tout. J'ai accéléré le temps et ai foncé à l'observatoire. Mais quand je parle à l'astronome, il ne me laisse pas regarder dans le téléscope. Il me dit que c'est de la triche et que je dois suivre les règles. Malgré mes efforts, le jeu ne me laisse pas aller au 4ème jour, peu importe le nombre d'essais. En plus, malgré le principe du jeu qui laisse liberté totale de mouvement, le jeu devenait plus agressif que je n'aie jamais vu. Il me disait d'aller à la Vallée Ikana, là où le jeu s'arrêterait et qu'il cessera de me hanter, anxieux et désespéré de finir ce cauchemar Je jouai le chant du hibou et atterrit là-bas. Il me dit de regarder mon inventaire, que je trouverai les indices pour finir le jeu. J'arrivai à la vallée Ikana et sauvegarda ma progression avec la statue. En regardant mon inventaire, je remarquai qu'il me manquait une chanson - le Chant du vide. Visiblement, une fois la chanson récupérée, je suppose que c'est tout ce qu'il fallait avant que BEN décide qu'il avait assez joué avec moi. Ben est un manipulateur ; il essaie de mettre en confiance ses victimes et fait en sorte de baisser votre garde, puis il attaque. Je ne suis qu'une marionette pour lui, il aime voir quelles émotions il peut provoquer en faisant ces choses.

    Il y a des choses de toute cette experience que je n'ai toujours pas saisis, mais encore je ne suis pas assez doué pour les deviner, et je ne suis pas trop en état d'y réfléchir, je vous donne toutes les pieces du puzzle pour que vous puissiez les compléter.

    Je tape ces "dernières pensées" dans l'ordi de la bibliothèque du campus, et j'ai mailé mes notes que j'avais faites sur mon ordi "infecté" de ces 4 derniers jours. Je vais alors combiner ces copier/collers avec les "closing/openings" que j'ai tapés en sureté, sur l'ordi public dans un document - Je ne veux laisser aucune chance à Ben de se répandre, je ne souhaite ce tourment à personne et je veux couvrir mes arrières. Je n'ai pas foncé dans les problèmes avec Ben quand je suis revenu à mon ordi pour récupérer les notes mailées - arrivant pile devant mon nez. Il n'a aucune idée de ce qu'il me laisse faire. Je n'ai aps eu de soucis à ouvrir le txt de mon ordi "infecté" dans mon email, non plus. Impossible de décrire ce que j'ai ressenti d'avoir enfin mon mot à dire. Le cauchemar s'arrête là.

    Ne téléchargez AUCUNE de mes vidéos ou tout ce qui s'y rapproche - avec un téléchargeur de vidéos Youtube, un captureur vidéo, ou même chose. Je ne sais pas comment il se répand, Mais je sais que juste les voir sur Youtube ou lire mes textes ne lui permettent pas de se répandre, autrement, il n'aurait pas eu besoin de mon aide, mais je vous reccommande FORTEMENT de ne pas prendre ces vidéos pour les garder sur votre ordi perso.

    Ceci est mon dernier post, Je le mets ici sur ce forum pour le monde. Si vous voyez d'autres posts de moi à l'avenir, après cette date - le 12 Septembre 2010 à 00:08 - DISCREDITEZ-LES. Il a été prouvé que Ben peut accéder à mes comptes et contrôler mon ordi, et comme j'ai dit, je n'ai aucune idée de l'étendue de son pouvoir, mais je sais qu'il fera tout pour se libérer. Il est désespéré. Pour votr esécurité, just oubliez-moi, s'il vous plait.

    Et cela va de soi ne télécharger RIEN qui puisse venir de moi, genre des images ou sons.

    Ce 5ème jour sera mon dernier, je vais brûler cette cartouche et revenir pour détruire mon ordi portable.

    ncore une fois, même en pensant que je ne vous connaissais même pas, c'est pour moi une sorte de douce-amerthume. Ce semestre, je n'ai pas vraiment eu d'amis, ou alors j'ai arrêté d'y faire attention.
     
    Mais je suppose qu'on peut le blamer sur le fait que je sois un génie qui préfère vivre en solo, je suppose que quelqu'un pouvait me secourir avant que je sois trop immergé dans ce jeu et c'est ce qui m'aurait sauvé. Mais, c'en était trop pour moi, Je suis content que ça me soit arrivé et j'ai pu prendre l'avertissement pour que Ben meure.
    Enfin, merci de votre temps pour écouter cette histoire et ses détails, même si vous ne me croyEz pas. Je ne vous y oblige pas - vraiment, c'est pas nécessaire. Votr esupport m'a aidé et je suis enfin libre.

    ̶̵͎͚̗̙̬ͮ͒͌̕a̯̙̦͙͖̩͉ͨ͒̂̀

    Encore merci,

    Jadusable

    BEN Drowned


    10 commentaires
  • Ce matin un lapin a tué un aspirateur ~
    C-Comment ça c'est pas les paroles ?! èwé

    Quoi qu'il en soit, hay jeune rongeur des cavernes, aujourd'hui c'est la journée de gloire de l'animal de compagnie rêvé de tous les psychopathes et tous les pédophiles de la planète ! Je parle naturellement de l'adorable Mr Widemouth, autrement dit la petite grenouille à grande bouche et son pot de marmelade. Ceci étant dit, je ne peux que te souhaiter une bonne lecture et te donner le lien de toujours juste . Magnifique.

    _____________________________________________________________________________


    Pendant mon enfance, ma famille était comme une goutte d'eau dans une vaste rivière, ne restant jamais au même endroit pour très longtemps. Nous avons vécu au Rhode Island quand j'avais huit ans et nous y sommes restés jusqu'à ce que j'aille au collège à Colorado Springs. La plupart de mes souvenirs sont enracinés au Rhode Island, mais ils y a des fragments dans le grenier de mon cerveau qui appartiennent aux différentes maisons dans lesquelles nous avons vécu quand j'étais plus jeune.

    La plupart de ces souvenirs ne sont pas clairs et sont inutiles- moi poursuivant un autre garçon dans la cour d'une maison dans la Caroline du Nord, moi essayant de construire un radeau qui flotterait sur le ruisseau derrière l'appartement qui nous avons loué dans la Pennsylvanie, etc. Mais certains souvenirs restent clairs comme le verre, comme si c'était hier. Je me demande souvent si ce ne sont que de simples rêves produits par la maladie dont j'étais atteint ce printemps-là, mais au fond de mon cœur, je sais qu'ils sont réels.

    Nous vivions dans une maison juste en dehors de la bruyante métropole de New Vineyard, dans l'état de Maine, population 643. C'était une grande bâtisse, surtout pour une famille de trois. Il y a un certain nombre de pièce que je n'ai pas visitées durant les cinq mois où nous y avons résidé. Dans un certain sens, c'était du gaspillage d'espace, mais c'était la seule maison sur le marché qui était à moins d'une heure du lieu de travail de mon père.

    Le jour après mon cinquième anniversaire (que j'ai fêté seul avec mes parents), la fièvre s'est emparée de moi. Le médecin a dit que j'avais une mononucléose infectueuse, ce qui signifiait beaucoup de repos et encore de la fièvre pour encore au moins trois semaines. Ce n'était vraiment pas le moment de rester au lit - nous procédions à l'emballage de nos affaires pour déménager en Pennsylvanie, et la plupart de mes choses étaient déjà emballées dans des boîtes, laissant ma chambre vide. Ma mère m'apportait de la boisson gazeuse et des livres plusieurs fois par jour, et ces derniers servaient en tant que ma principale source de divertissement pour les prochaines semaines. L'ennui rôdait toujours dans le coin, attendant de montrer son affreux visage.

    Je ne me rappelle pas exactement comment j'ai rencontré M. Grandebouche. Je pense que c'était environ une semaine après que j'aie été diagnostiqué. Mon premier souvenir de la petite créature est moi lui demandant si elle avait un nom. Il m'a dit de l'appeler M. Grandebouche, parce que sa bouche était grande. En fait, tout sur lui était grand en comparaison à son corps- sa tête, ses yeux, ses oreilles courbées- mais sa bouche était sans doute la plus grande.

    «Tu ressembles à un Furby,» ai-je dit alors qu'il tournait les page d'un de mes livres.

    M. Grandebouche m'a envoyé un regard perplexe. «Furby ? C'est quoi, un Furby ?» a-t-il demandé.

    J'ai haussé les épaules. «Tu sais... le jouet. Le petit robot avec les grandes oreilles. Tu peux le caresser et le nourrir, comme un vrai animal.»

    «Oh.» M. Grandebouche a continué de tourner les pages de mon livre. «Tu n'en a pas besoin. Ce n'est pas la même chose qu'avoir un vrai ami.»

    Je me souviens que M. Grandebouche disparaissait chaque fois que ma mère me payait une visite. «Je suis sous ton lit,» m'a-t-il plus tard expliqué. «Je ne veux pas que tes parents me voient car j'ai peur qu'ils ne nous laisseront plus jouer.»

    Nous n'avons pas fait grand chose durant les premiers jours. M. Grandebouche a juste regardé mes livres, fasciné par par les histoires et les images qui s'y trouvaient. Le troisième ou quatrième jour après notre rencontre, il m'a accueilli avec un grand sourire. «J'ai un nouveau jeu auquel nous pouvons jouer,» a-t-il dit. «Nous devons attendre que ta mère soit venue parce qu'elle ne peut pas nous voir jouer. C'est un jeu secret.»

    Après que ma mère soit venue me donner des livres et du soda, comme d'habitude, M. Grandebouche est sorti de sa cachette et m'a prit par la main. «Nous devons aller dans la pièce au bout de ce corridor,» a-t-il déclaré. J'ai refusé puisque mes parents m'ont interdit de sortir du lit sans leur permission, mais M. Grandebouche a insisté jusqu'à ce que j'accepte.

    La pièce en question n'avait ni meubles, ni papier-peint. Sa seule caractéristique distincte était une fenêtre sur le mur en face de la porte. M. Grandebouche s'y est précipité et lui a donné une poussée ferme, l'ouvrant. Il m'a donc demandé de regarder en bas.

    Nous étions au deuxième étage de la maison, mais elle était sur une falaise, donc le précipice était plus haut que deux étages dû à l'inclinaison. «J'aime jouer à faire semblant ici,» a expliqué M. Grandebouche. «Je prétends qu'il y a un grand trampoline sous cette fenêtre, et je saute. Si tu y pense assez fort, tu rebondiras comme une plume. Je veux que tu essaies.»

    J'étais un garçon de cinq ans qui faisait de la fièvre, alors seul un flash scepticisme a traversé mon esprit alors que je regardais en bas en considérant la possibilité. «C'est haut,» ai-je dit.

    «Mais c'est ce qui est amusant. Ça ne serait pas amusant si ce ne serait pas haut. Tu ferais bien de sauter sur un vrai trampoline, pendant que tu y es.»

    J'aimais bien l'idée, m'imaginant tomber dans le vide pour ensuite rebondir sur quelque chose invisible par l’œil humain. Mais le réaliste en moi a prit le dessus. «Peut-être une autre fois,» ai-je dit. «Je ne sais pas si j'ai assez d'imagination. Je pourrais me faire mal.»

    Le visage de M. Grandebouche a prit une allure féroce, mais seulement pendant un instant. La colère a laissée la place à la déception. «Si tu le dis.» a-t-il soufflé. Il a passé le restant de la journée sous mon lit, silencieux comme une souris.

    Le matin suivant, M. Grandebouche est arrivé en tenant une petite boîte. «Je veux t'enseigner à jongler,» a-t-il annoncé. «Voici quelques trucs avec lesquels tu peux t'entraîner avant que je te donne des leçons.»

    J'ai regardé dans la boîte. Elle était pleine de couteaux. «Mes parents vont me tuer !» ai-je crié, horrifié que M. Grandebouche ait apporté des couteaux dans ma chambre- objets que mes parents ne me laisseraient jamais toucher. «Je recevrai une fessée et serai puni pour un an !»

    M. Grandebouche a froncé les sourcils. «C'est amusant de jongler avec. Je veux que tu essaies.»

    J'ai repoussé la boîte. «Je ne peux pas. J'aurai des problèmes. Les couteaux sont trop dangereux pour être simplement lancés dans les airs.»

    M. Grandebouche a froncé des sourcils de plus belle. Il a prit la boîte de couteaux et s'est glissé sous mon lit et y est resté toute la journée. J'ai commencé à me demander combien de temps il restait sous moi.

    J'ai ensuite commencé à avoir de la difficulté à dormir. M. Grandebouche me réveillait souvent la nuit, disant qu'il a mis un vrai trampoline sous la fenêtre, un grand, un que je ne pouvais pas voir dans la noirceur. Je refusais toujours et essayait de me rendormir, mais M. Grandebouche insistait. Parfois il restait près de moi jusqu'à tôt le matin, m'encourageant à sauter.

    Ce n'était plus amusant de jouer avec lui.

    Ma mère est venue un matin pour me dire que j'avais la permission de sortir me promener à l'extérieur autour de la maison. Elle a pensé qu'un peu d'air frais me ferait du bien, surtout après avoir été confiné dans ma chambre pour si longtemps. Tout excité, j'ai mis mes baskets et ai trotté sur le porche arrière, désirant sentir les rayons du soleil sur mon visage.

    M. Grandebouche m'attendait. «Il y a quelque chose que je veux que tu voies,» a-t-il dit. J'ai dû le regarder bizarrement parce qu'il a ensuite dit, «Il n'y a pas de danger, je te le promets.»

    Je l'ai suivi à l'entrée d'un sentier qui allait dans les bois derrière la maison. «C'est un chemin important,» a-t-il expliqué. «J'ai eu beaucoup d'amis de ton âge. Quand ils était prêts, je les amenais dans à l'autre bout de ce sentier, à un endroit spécial. Tu n'es pas encore prêt, mais un jour, j'espère pour t'y amener.

    Je revenais à la maison, tout en me demandant quel genre d'endroit était au bout de ce sentier.

    Deux semaines après notre rencontre, le dernier chargement de nos choses a été installé dans un camion de déménagement. Je serais dans la cabine de ce camion, assis à côté de mon père pour le long voyage jusqu'en Pennsylvanie. J'ai pensé à dire à M. Grandebouche que je m'en allais, mais même à cinq ans, je me doutais que ses intentions n'étaient pas pour mon bien, même s'il disait le contraire. Pour cette raison, j'ai décidé de garder secrète la nouvelle de mon départ.

    Mon père et moi-même étions dans le camion à 4 a.m. Il espérait se rendre en Pennsylvanie vers l'heure du dîner le lendemain avec l'aide d'une ration de café infinie et d'une caisse de boissons énergisantes. Il avait plus l'air d'un homme qui allait courir un marathon plutôt qu'un qui allait rester assis pendant deux jours sans bouger.

    «Assez tôt pour toi ?» m'a-t-il demandé.

    J'ai hoché la et ai placé ma tête contre la vitre, espérant pouvoir dormir un peu avant que le soleil ne se lève. J'ai senti la main de mon père sur mon épaule. «C'est la dernière fois, fiston, je le promets. Je sais que c'est difficile pour toi, malade comme tu as été. Lorsque que papa aura eu sa promotion, nous pourrons relaxer et tu pourra te faire des amis.»

    J'ai ouvert mes yeux alors que nous sortions du stationnement. J'ai vu la silhouette de M. Grandebouche dans la fenêtre de ma chambre. Il s'est tenu immobile jusqu'à ce que le camion soit dans la rue. Il m'a tristement envoyé la main, tenant un couteau à viande dans l'autre. Je l'ai ignoré.

    Des années plus tard, je suis revenu à New Vineyard. La terre sur laquelle notre maison se tenait était vide excepté la fondation de la maison, qui avait prise feu quelque années après que ma famille soit partie. Avec curiosité, j'ai suivi le sentier que m'avait montré M. Grandebouche. Une partie de moi-même s'attendait à ce qu'il saute de derrière un arbre pour me faire la peur de ma vie, mais j'ai senti qu'il était parti, attaché à la maison qui n'existait plus.

    Le sentier menait au Cimetière Mémorial de New Vineyard.

    J'ai remarqué que plusieurs tombe appartenaient à des enfants.


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