• Mon lapin, bonjour, bonsoir, quelle que soit l'heure qu'il est chez toi, je suis CONTENTE. Non, je fais pas toujours la gueule. Bordel.

    Tu dois savoir que j'aiiiiime écrire. Mais vraiment. Et j'ai déjà eu des dizaines et des dizaines (on peut parler de centaines si ça te chante) de projets de fanfictions, de nouvelles, de romans, de tout ça. Et j'ai jamais rien terminé. Oui, je dois véritablement être la personne la plus bipolaire au monde, puisqu'il m'arrive très fréquemment de me donner à fond dans un projet en ayant la certitude que je le finirai un jour, pis de perdre toute ma volonté le lendemain. Du coup j'ai des tas de cahiers et de documents Word qui pourrissent un peu partout et qui auront jamais aucun avenir. Une minute de silence pour les carnets sans emploi.

    Comme toujours je ponds des phrases de dix kilomètres pour combler le vide, mais là j'ai un vrai un projet de fanfiction que je compte poster à l'occasion sur un tout nouveau blog (il encore hors-ligne, mais je te mets le lien très très prochainement dans le Terrier du Lapin Blanc, alors garde l'œil ouvert). Enfin quand je dis fanfiction, je me demande si on peut pas la considérer comme une simple fiction... Pour être claire, quelques personnages qui y sont présents sont inspirés de trrrrrrès près de personnages déjà existants. Physique identique, ou presque, même chose pour le caractère, mais j'ai inventé chaque noms et le background. Du coup on peut parler de fiction, je suppose.

    Alors avant de te réjouir, faut savoir que ce sera pas demain la veille que tu pourras la lire. J'ai un projet d'écriture en ce moment qui est UN PUTAIN DE TANTINET plus sérieux. J'écris un bouquin bitch  Et j'aimerai pouvoir le finir avant les vacances de juillet. Si possible. Donc, au plus tôt (ouais au plus tôt, t'as jamais entendu ça), tu liras tout ça pendant les vacances. Mais je te promets que le roman en vaut la peine. Enfin j'espère parce que je bosse dur.
    Et en ce qui concerne le scénario de la fiction (et quelques informations non négligeables), il sera posté avec le lien vers le nouveau blog quand j'aurai un moment. Quand il sera ouvert, je pourrai juste écrire les présentations des personnages principaux, qui, je le dis, contiendront un nombre incalculable de spoils, alors à tes risques et périls. J'ai pas envie de bâcler un ou deux chapitres à la va-vite puis de plus rien faire pendant des mois entiers. J'ai envie d'être régulière quoi !
    Et si ça te botte et que t'es sage, peut-être bien que je posterai le prologue et le premier chapitre de mon roman .-. Bref, que des belles choses.

    Ah ! J'ai faillis oublier !
    BONNE ANNAY !
    TOI MÊME TU SAY !
    POSAY DANS TON CANAPAY !
    AVEC TON CITRON VIOLAY !


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  • Guilty Temptation (clique)

    A peine deux secondes de retard !
    Mon lapin, tu n'auras pas attendu bien longtemps le lien du nouveau blog. Si on t'a pas encore mis au courant, t'as loupé un épisode, et c'est ici que ça se passe pour plus d'infos.
    Bien, maintenant que c'est fait, tu dois encore connaître deux trois petits détails qui vont peut-être  te ramener sur terre. Tu auras tout le temps de lire le premier article du blog, mais je préfère prévenir ici aussi : y aura. Du sexe. J'ai pas envie de te dire "modérément", ou "une fois dans toute la fiction" et "ce sera gentil et mignon", parce que ce serait du mytho. J'aborderai aussi les sujets qui fâchent, à savoir l'homosexualité, la transsexualité, l'inceste, la polygamie et plus si affinités *sbaf* Enfin bref, je sais que ça va peut-être rebuter. Sans doute. Mais Guilty Temptation n'est PAS un vulgaire porno sans scénario, avec des personnages sortis tout droit de l'anus d'un poney, un univers sous-développé, et une bande de gamins de moins de dix ans qui s'envoient en l'air dans une gare désaffectée (quoi, qui parle de sous-entendu ? o/) Guilty Temptation, c'est une histoire d'amour. Un peu trash sur les bord, okeh, mais ça c'est ma marque de fabrique. C'est exactement le même délire que Lovely Wonderland, si tu t'en souviens encore ;_; *plore comme un kak* Tu vas pas faire lire ça à ton petit cousin de huit ans, mais toi, honnêtement, si t'as plus de douze ans... Tu peux le faire à tes parents le coup du "Daddy, what is sex ?", mais moi je marche pas. Je suis sûre que si quelqu'un crie "bite" très fort dans la cour de récré t'es le premier à te marrer comme une baleine. Petit cochon ewe

    C'est pas pour me justifier que je dis tout ça, loin de là, j'ai pas à le faire d'ailleurs parce que j'écris ce que je veux. Mais je me voyais vraiment très mal rédiger une fiction qui parle de tout ça sans mettre des scènes de sexe, faut me comprendre. C'est plus du tout le sujet là, mais pour moi, la sexualité est diabolisée : c'est un tabou des plus injustifié. Ah jsuis une hérétique, j'assume totalement et je m'en branle. Alors je le redis (enfin rereredis si t'as tout suivi lel), Guilty Temptation c'est une HISTOIRE D'AMOUR tout ce qu'il y a de plus normal. Si tu es ouvert d'esprit. Lalala, polémique es-tu là ?

    Bon mais comme dit, si jusque là t'es toujours intéressé tu vas devoir refouler tes ardeurs jusqu'à juillet petit cochon. En attendant, si vraiment tu veux garder l'effet de surprise jusqu'au bout, je te déconseille du plus profond de mon être de ne pas lire les présentations des personnages. Rien qu'avec mes histoires d'inceste, de polygamie, et tout le merdier, j'ai commencé à spoiler sévère. Enfin bon, des bisous.

    Guilty Temptation


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  • Soyons clairs, nets et précis sur un point très important mon lapin bonjour : je n'aime PAS Suicide Mouse. Je trouve cette creepypasta grossière, pas effrayante pour un sou, et pourtant elle a été élevée à un rang de légende urbaine des plus cultes. Je peux tout accepter, réellement, mais ce genre de choses me dépasse. En guise d'information. Peut-être que si tu regardes la vidéo seul chez toi, la nuit, dans le noir, t'auras les chocottes .-. Donc l'histoire originale se trouve ici, sans vouloir déranger tes petites habitudes. Et prends garde aux corbeaux, surtout les corbeaux. Les corbeaux vont dominer l'univers. LES CORBEAUX PUTAIN.

    _____________________________________________________________________________

    Vous vous souvenez des cartoons de Mickey Mouse des années 1930 ? Ceux sortis en DVD il y a quelques temps ? Il y en a un qui n'est jamais sorti, même pour le plus hardcore des fans de Disney. D'après les sources, c'est rien de spécial. C'est juste une boucle continue de Mickey qui marche (dans le même genre que les Pierrafeu) qui dure deux trois minutes avant de faire un fondu au noir. Au lieu des chansons mignonnes de ce genre de cartoons, la chanson de celui-là n'en est pas vraiment une, juste du bruit comme si quelqu'un cognait sur les touches d'un piano au hasard pendant 1min30 avant d'avoir du bruit pour le reste. ce n'est pas le bon vieux joyeux Mickey qu'on aime, non plus, Mickey ne danse pas, ne sourit même pas, il marche comme vous et moi, avec une expression normale au visage, Mais pour une raison inconnue, il tourne sa tête de droite à gauche. Jusqu'à un an ou deux, tout le monde croyait qu'après le fondu au noir c'était tout. Quand Leonard Maltin révisait le cartoon pour l'inclure dans la série complète, Il a décidé que c'était trop pourri a mettre en DVD, mais voulait tout de même une copie digitale car c'était malgré tout une création de Walt. Quand il a fini de le numériser, il remarqua quelque chose. Le cartoon faisait en fait 9 minutes et 4 secondes. Voici ce que ma source m'a envoyé, en entier (C'est un assistant d'un des plus hauts dirigeants de Disney, et de Mr. Maltin en personne).

    Après la coupure au noir, ça reste ainsi jusqu'à la 6ème minute, avant de revenir sur Mickey marchant. Le son était différent. C'était un murmure. Ce n'était pas un langage, mais plutôt un pleur étranglé. Alors que le bruit devenait de plus en plus fort et confus à la minute suivante, l'image commence à devenir bizarre. La marche commença à partir dans des directions qui semblaient impossible d'après la physique de la marche de Mickey. Et l'expression neutre de Mickey se changeait en sourire malsain. à la 7ème minute, le murmure se transforme en un hurlement horrible (le genre qui fait mal à entendre) et l'image devenait de plus en plus obscure. Des couleurs apparaissent alors que c'était impossible à l'époque. Le visage de Mickey commence à tomber en morceaux. ses yeux roulent au bas de son menton comme deux billes dans un bol, et son sourire incurvé se déplaça en haut à gauche de sa tête. Les buildings semblaient flotter en l'air et la marche était toujours impossible à imaginer comme ça, inconcevable pour ce que nous, humains, savons de la marche. Mr. Maltin s'est senti mal et a quitté la salle, envoyant un employé pour finir la vidéo et prendre des notes sur tout ce qui se passe jusqu'à la dernière seconde, et a immédiatement mis le disque du cartoon sous clé dans un coffre. Le hurlement continue jusqu'à la 8ème minute et des poussières, et ça coupe abruptement sur la tête de Mickey Mouse des crédits de fin de chaque vidéo avec en arrière plan le bruit d'une boite à musique cassée. il reste plus que 30 secondes à ce stade, et peu importe ce qu'il y a après, je n'ai pas pu avoir plus d'informations. D'après un vigile qui faisait sa ronde à l’extérieur de la salle, il semblerait qu'à la dernière image, l'employé trébucha hors de la salle tout pâle en disant "la vraie souffrance est inconnue" sept fois avant de prendre le flingue du vigile et commettre son suicide. L'info que j'ai pu avoir de Leonard Maltin était que la dernière image était une page en russe qui disait vaguement "Le spectacle de l'enfer ramène ses voyeurs là-bas." A ce que je sais, personne ne l'a vu a part lui, mais plusieurs employés de Disney ont tenté de s'approprier la vidéo sur Rapidshare, tous ont rapidement arrêté leur emploi. Si vous trouvez ce film, ne le regardez pas.

    (comment ils ont fait pour enregistrer ce merdier, pose-toi sept fois la question à l'envers assis sur un grille-pain et alors le Père Noël sortira du miroir de ta salle de bain pour voler ton âme et tuer toute ta famille.)

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  • Titre : Splatter Party
    Artiste : Miku Hatsune

     

    ("Ran ranra ranranran"...

    "Ranranranran ranranran"...)
     
    Dosuguroi chi shitataru tori tsukareta yō ni (zip zap zip zap)
    Jōshiki o fuminijiru beni ni nureta heel (zip zap zip zap)
     
    Wareta garasu no ue de step o fumeba (zip zap zip zap)
    Kawaī sono hitomi eguridashinagara waraimasho
     
    Hitorizutsu zutazuta ni kirisaku oningyō
    Chikarō no mizutamari ni utsutta shinigami no silhouette
    Chainsaw ga hane tobasu chi shibuki hada o tsutatte
     
    "Sā, party no jikan da yo!"
     
    ("Ran ranra ranranran"...
    "Ranranranran ranranran"...)
     
    Kowareta televi terasu ā kurutta yō ni (zip zap zip zap)
     
    Jōshiki ga fuhai shite yokubō no mama ni (zip zap zip zap)
     
    Aoi kami ga hoshī ka akai kami nara sugu (zip zap zip zap)
     
    Kokoro made issho ni kirikizaminagara odorimasho
     
    ("Ran ranra ranranran"...
    "Ranranranran ranranran"...)
     
    Hitori zutsu ikenie ni sasageru ohime-sama
    Sabitsuita tetsukusari hosoi ashi ni kataku karamitsuki
    Chainsaw no unaru oto himei o kakikeshite
     
    "Sā, party no jikan da yo!"
     
    ("Ran ranra ranranran"...
    "Ranranranran ranranran"...)
     
    ("Ran ranra ranranran"...
    "Ranranranran ranranran"...)

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  • Promis cette fois-ci j'écris pas pour rien dire, tape-moi pas plz.

    Bon je suppose que si tu lis cet article tu viens pas tout juste d'arriver, donc tu sais qu'il y a déjà eu pas mal de changements sur My Wonderland concernant les rubriques et les thèmes abordés. On a laissé tombé le Jardin des Cartes *cry in a mothafucking corner* et on a regroupé le reste dans le Terrier, autant dire qu'on a gagné pas mal de place. (oui parce que tout ça c'est pour libérer le passage) Et maintenant le blog se retrouve principalement avec des creepypasta. Ouais, parce que l'Animalerie traite de creepypasta dans un sens, enfin du moins je les considère comme telles, et je n'écris plus DU TOUT sur des instruments de torture, à mon immense regret d'ailleurs. Alors la première chose que je voudrais faire (là tu peux me taper si ça te plait pas) c'est changer le nom du blog pour le remplacer par quelque chose de plus explicite, Creepy World ou Creepyland, à titre d'exemple. Bon là je dis de la merde mais tu vois un peu dans quel délire faut que ça soit.
    L'idée serait de déplacer le nombre ridicule de cryptides vers la partie creepypasta, et concernant la torture on avisera encore. Soit je continue d'en écrire, mais de façon totalement anarchique et ponctuelle, un peu comme en ce moment, et dans ce cas ce sera dans le Terrier. Parce qu'une rubrique dans laquelle y a que trois articles pour l'instant ne mérite pas une place aussi grande sur le blog à mon avis.
    Ou bien on laisse complètement tomber la torture pour que je puisse me concentrer uniquement sur les creepypasta. Pour ça, pas envie de trancher, je te laisse le soin de me guider et de me dire ce que tu préfères.

    A la suite de quoi le blog sera renommé, et ça c'est presque sûr à 100%. A l'époque des débuts de My Wonderland, il y avait encore beaucoup d'activités en dehors des pasta, mais maintenant qu'il y a presque plus que ça qui marche encore, My Wonderland, limite c'est hors-sujet comme titre... Il y aura donc très prochainement quelques petits changements ici. Ca peut paraître un peu inutile d'écrire une new juste pour ça, mais ça me semble important de prévenir, parce qu'après je risque encore de me faire engueuler derrière parce que j'ai supprimé des trucs importants, ou je sais pas trop quoi d'autre o/
    Sur ce, des bisous et sois sage.


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  • Titre : The Spook
    Artiste : KSHMR


    They said he wasn't real
    They said he wouldn't come back
    But this isn't a dream
    And there's no running from
    The Spook

    Don't be scared

    Come little children
    I'll take you away
    Into a land of enchantment
    Come little children
    The time's come to play
    Here in my garden of magic

    Don't be scared


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  • Mon lapin Bien souvent je suis prise de drôles d'envies, aussi soudaines qu'elles sont étranges. Pas de quiproquo, tu seras gentil. Je te parle aujourd'hui de l'envie de poster le prologue de Dollhouse, le roman que je compte publier, parce que ça fait très, très longtemps que je veux écrire un livre. Je veux dire un vrai livre, avec une belle couverture et des pages en papier qu'on tourne avec le pouce et l'index droits.

    Bon, avant de te laisser dans le flou j'aimerai bien procéder à quelques explications, comme la répartition des chapitres peut être un peu spéciale : le prologue que tu vas lire s'appelle "Retrace I : Ashley". Et logiquement tu vas te demander pourquoi.
    Dans Dollhouse, en dehors du personnage principal, il y a quatre protagonistes TRES importants. Ceux-ci sont scolarisés dans un internat créé spécialement pour pouvoir prendre en charge des enfants handicapés, dans tous les sens du terme. Chacun d'entre eux a droit à trois Retraces, des sortes de chapitres flashback, qui vont donc parler d'évènements de leur passé. Et le "passé", c'est tout ce qui se passe avant que le personnage principal rencontre les autres protagonistes. Clair ?
    Si oui tant mieux, si non tant pis. Il est hors de question que j'en dise plus sur l'histoire, sous peine de voir l'intrigue totalement spoilée. Alors pour le moment, pour toi il n'y aura rien que le prologue, un peu comme la démo pourrie d'un jeu payant :D Laul.

    Du coup voilà le lien du chapitre : (LIEN)
    Bonne lecture


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  • Retrace I : Ashley

     

    XX32
    Lundi 25 novembre

    -Je me demande à quoi elle ressemble. Tu penses qu’elle vient pour les mêmes raisons que nous ?
    Ashley haussa les épaules, indifférente. Confortablement allongée sur son matelas et plongée dans la lecture de son roman, elle se contenta de jeter un simple coup d’œil en direction de Lyn, qui était assise sur le rebord de la fenêtre de leur chambre, attendant patiemment l’arrivée de la nouvelle venue.
    -Nous avons sans doute besoin d’un peu de sang neuf dans la bande, poursuivit la petite brune en collant son front contre la vitre glacée, enfin, je présume…
    -C’est amusant que tu dises ça, remarqua Ashley avant de tourner la page de son livre, on dirait presque que tu te forces.

    Les loups tuent les lapins. Ils les dévorent. S’en délectent. Ainsi sont faites les choses, depuis la nuit des temps.
    -Suis-moi. Je jure de ne pas te faire de mal. Tu seras en sécurité là où je t’emmène.

    Telles sont les paroles du prédateur affamé au lièvre égaré, qui, perdu au milieu des congères et transi de froid, n'a d'autre choix que de le suivre avec une candeur forcée tout en opinant du chef. Le pauvre ne sait que trop bien qu'il n'a dans la tanière du doucereux prédateur qu'une place de succulent amuse-gueule. Qu’il est amusant ce lapin ! Frêle créature tremblotante et inoffensive, cachant sa faiblesse en montrant ses deux petites incisives, à peine assez tranchantes pour mâcher une feuille de laitue. Et ce loup, qu’il peut être idiot ! A faire le beau et à remuer la queue comme un chien docile, luttant contre la faim lui tenaillant les viscères à la vue de ce blanc lapereau errant sans défense.

    -Ça se voit à ce point ?, ricana amèrement Lyn tandis ce qu’une auréole de buée commençait à se former sur le verre sous ses narines, j’aurais tant voulu qu’on finisse cette année juste toutes les quatre, avant qu’on se sépare pour de bon.
    -Il n’y a aucune raison qu’on se sépare, voyons !, s’exclama son amie en étouffant un petit rire, pourquoi dire des choses pareilles ? Nous allons nous rendre dans une école et terminer nos études, comme le font tous les gens de notre âge.
    Haussant un sourcil d’un air sceptique, la petite brune laissa Ashley sans réponse le temps de pousser une long bâillement sonore qui fit sourire cette dernière avec tendresse.
    -Honnêtement, tu crois à ce que tu es en train de dire ?
    Après un court instant de silence suivant la question de Lyn, la jeune fille aux longs cheveux aile de corbeau posa précautionneusement son livre sur sa couette, poussant un triste soupir aux accents de résignation.
    -Jamais nous ne ferons comme les gens de notre âge, insista son interlocutrice, et tu le sais très bien.
    -Pourquoi pas, après tout ?

    Le lièvre eut beau être des plus courageux, et le loup des plus aimants, la triste loi de la nature n’épargne aucun individu, quel qu’il soit. Les loups tuent les lapins, ainsi sont faites les choses, depuis la nuit des temps. Un loup, incapable, après avoir quitté sa meute d’assassins, de croire en l’acte qu’il venait de commettre, et un lapin, coupable à la fois de s’être montré trop naïf, et trop sûr de lui. Le plus beau des duos, déchiré par l’implacable réalité du tueur et du tué, du meurtrier et de la victime, du Diable et du pêcheur. Rien n’aura su déranger le déroulement d’un odieux code, d’une farce créée de toute pièce par une force supérieure ordonnant la mort des plus faibles pour le confort des plus puissants.
    Et le loup tua le lapin.

    -Je prendrai aussi une douche avant son arrivée, reprit Lyn en s’étirant longuement, faisant craquer les phalanges de ses doigts.
    -Tu en as prise une tout à l’heure, s’étonna Ashley, tu as déjà oublié ?
    -Non, simplement je me sens… sale.
    Elle tira comiquement la langue en se pinçant le nez comme pour mimer une mauvaise odeur, dans une piètre tentative de détendre l’atmosphère. Voyant immédiatement que sa prestation ne faisait pas rire sa camarade de chambre, elle retrouva promptement son sérieux et éloigna son crâne du carreau de la fenêtre.
    -Je pense que je ne vais pas perdre plus de temps dans ce cas, souffla-t-elle d’une petite voix en époussetant sa longue jupe sombre après s’être relevée, je n’en ai que pour quelques minutes.
    Elle se dirigea d’un pas chaloupant vers la porte de leur salle de bain, passant devant le lit d’Ashley qui la regardait d’un air interloqué. Lorsque Lyn l’eut presque dépassée, la jeune fille se redressa soudain sur son lit, le dos raide.
    -Lyn, lui intima-t-elle en posant avec douceur la main sur son bras, sois gentille avec elle. D’accord ?
    -De qui tu parles ?
    Ashley, en entendant ces paroles néanmoins prononcées avec automatisme, ne put s’empêcher de faire les gros yeux à son amie, qui posa un doigt sur sa bouche d’un air fautif.
    -Si elle l’est avec moi, répondit Lyn en s’autorisant une discrète œillade, je n’ai aucune raison de maltraiter cette pauvre fille.
    Elle décocha son plus beau sourire, si radieux et éblouissant qu’il aurait presque pu paraître sincère aux yeux de celle qui la connaissait désormais par cœur. Elle avait dû s’entraîner dur avant de parvenir à se montrer aussi heureuse.
    Si, tu as même des tas de raisons
    , songea tristement Ashley en réagissant immédiatement à son sourire, lui adressant le sien en retour, tu le sais mieux que moi, Lyn Brooks.
    Tentant du mieux qu’elle le pouvait de ne pas se montrer aussi sinistre qu’elle l’était réellement, la jeune asiatique donna une petite tape amicale dans le dos de la fillette, qui se retira par réflexe.
    -Dépêche-toi de prendre cette douche si tu y tiens, s’exclama-t-elle d’une voix énergique en quittant sa couchette, la nouvelle recrue ne va sans doute pas tarder à arriver.
    Hochant vigoureusement la tête, et faisant danser ses épaisses boucles brunes contre ses petites joues rondes recouvertes de son, Lyn s’empressa de franchir les quelques pas qui la séparait de la porte de la salle de bain, puis y pénétra sans demander son reste.

    Aussi longtemps que le loup fixa en hurlant de douleur la carcasse de son défunt frère animal, rien ne bougea. La dépouille du lapin resta à l’état de dépouille, exposant sur la neige rose de sang son ventre encore recouvert d’un duvet juvénile, ouvert sur ses petites entrailles molles à moitié dévorées. Ses grands yeux sombres sans vie semblaient persister à fuir le regard du meurtrier, emplis de rancœur et d’une déception amère. L’égoïsme insensible de tout être vivant finit toujours par faire le ménage : la survie de l’un contre le sacrifice de l’autre.
    Et le loup tua le lapin.
    Ayant à peine terminé de festoyer sur les restes de son ami devenu repas, le cannibale en deuil fut un bien vite emporté au loin par les vents glaciaux de la mauvaise saison qui n’eurent aucune pitié pour le pauvre animal. Sans pouvoir protéger ou se protéger, aveuglé par la faim et le froid, la bête sauvage n’aura finalement pu résister à la tentation. Promettant un avenir radieux sous un chaud soleil d’été, à n’en plus finir des roulades dans l’herbe grasse et verte à souhait, ne se contentant que d’amour et d’eau fraîche comme n’importe quelle petite créature pure et pacifique.
    Dès les premiers flocons venant fondre contre sa truffe, dès les premières rafales de vent, l’avidité cupide commençait déjà à le dévorer.

    -Elle sera bientôt là…, murmura Ashley pour elle-même, les yeux rivés vers l’extérieur.
    Comme Lyn avant elle, elle regardait désormais en direction du sentier de gravier duquel la nouvelle élève devait arriver. Campée sur ses jambes, droite comme un piqué et les bras croisés sur sa poitrine, la jeune fille comptait attendre dans cette position jusqu’à ce qu’une voiture franchisse la grille pour s’introduire dans le domaine du Foyer.
    La classe des élèves de quatrième année n’avaient reçu presque aucune informations sur cette fille : on les avait prévenus du jour au lendemain, qu’une personne venue tout droit d’un collège public de la ville allait intégrer la classe dans peu de temps. Et que Lyn et Ashley partageraient leur chambre avec elle.
    Face à cet individu sorti tout droit du monde extérieur, la jeune fille voulait à tout prix renvoyer l’image d’une adolescente normale, avec des amies normales. Elle serait une collégienne simplement un peu trop sérieuse et Lyn aurait sa personnalité faite de bonheur aveugle et de sourires. Elles diraient que Briana avait un caractère exécrable, et que Clémentine était une jeune fille très timide et renfermée. Elles devront être comme tous les gens de leur âge.
    Serait-ce elle ?, se demanda soudain Ashley en sentant son cœur rater un battement dans sa cage thoracique.
    Les imposantes grilles de l’entrée venaient tout juste de s’ouvrir sur une Coccinelle mauve, qui avançait lentement en cahotant sur l’étroit chemin au milieu duquel se tenait Mrs Baker, une vieille pie de surveillante générale.
    Dans cette voiture se trouvait la nouvelle camarade d’Ashley. A cette pensée, elle sentit son rythme cardiaque s’accélérer et son ventre se nouer. D’un coin de la manche de son gilet, elle chassa la condensation qui était apparue sur tout le carreau de la fenêtre devant laquelle elle se tenait.
    De la voiture qui se trouvait à présent à l’arrêt émergèrent deux personnes ; la chambre de la collégienne se trouvait relativement loin des portes, et malgré le fait que la vue était dégagée, elle avait beaucoup de mal à discerner avec précision ce qui se déroulait là-bas. Elle put néanmoins identifier un homme, sorti du côté conducteur, et une fillette sur l’autre siège avant. Elle paraissait plus jeune vue d’ici, mais lorsqu’elle vint se placer aux côtés de l’homme qui clopinait vers Mrs Baker patientant quelques pas plus loin, Ashley se rendit compte qu’elle était presque aussi grande que lui.

    Dès les premiers flocons venant fondre contre sa truffe, dès les premières rafales de vent, l’avidité cupide commençait déjà à le dévorer. Ouragans rapaces et cyclones d’avarices, tourbillons sordides et abyssaux maelströms, promesses de l’authentique hiver du loup, ne pensant plus qu’à se remplir la panse, jusqu’à ce que finalement le printemps vienne le sauver de cet enfer de gel.
    Oublié le lapin et oublié l’été sans fin, il n’y avait plus maintenant que lui et les lourds glaçons qui pendaient à son épaisse toison, se confrontant aux caprices des saisons et du creux dans son ventre vide. 

    La douche s'était mise en route dans la salle de bain. Ashley entendait l'infinité de gouttelettes s'écraser contre le sol carrelé, puis s'écouler petit à petit dans un bruit de succion.
    -Pas de doute, se réjouit-elle à voix haute sans pouvoir s’empêcher de lâcher un étrange rictus, voilà notre chère, très chère Eleanor Cooper. Enfin nous allons faire connaissance…
    Une violente bourrasque balaya le parc du Foyer, faisant vibrer le verre de la fenêtre en parvenant à la hauteur des dortoirs.
    -Si tu savais comme il me tarde de te rencontrer…, poursuivit-elle sans quitter des yeux les trois personnages s’échangeant de polies poignées de main, Eleanor Cooper… Nouveau petit pantin de bois dans notre jolie maison de poupée…

    L’hiver était venu.


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  • Titre : Yandere Lovin
    Artiste : CruciA Do or Die


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  • Oui, en effet, c'était mon choix de supprimer certaines creepypasta. Oui, c'est vrai, celle-ci en faisait partie. Eh bah je m'en contre-bas les kouilles, je la remet pour le plus grand plaisir de tes yeux.

    FUCK IT AAAALL ! FUCK IT AAAALL !
    DON'T GIVE A SHIT ANYMORE !

    (the shit here.)
    _____________________________________________________________________________

    Bonjour.

    Je poste aujourd'hui un message sur ce site car je suis en quête de réponses. J'ai emménagé il y a tout juste deux mois dans mon nouvel appartement. Il y a environ une semaine, j'ai décollé le papier-peint pour peindre les murs, et je me suis rendu compte qu'à un endroit le papier-peint dissimulait un trou, dans lequel j'ai trouvé un carnet. Le trou était profond dans le mur, mais l'épaisseur du carnet comblait sa largeur, ce qui rendait le trou absolument invisible une fois recouvert.

    Il n'y a aucun nom, ni aucune date dessus. Je n'en ai pas parlé au propriétaire parce qu'il est injoignable, et je ne peux pas contacter le (ou les) ancien(s) locataire(s) sans passer par lui... Si quelqu'un pouvait m'apporter un début de réponse quant à ce qu'il y a dans ce carnet, je lui en serais très reconnaissant.

    Voici la retranscription de ce qui s'y trouve :





    "Aujourd'hui, je suis descendu à la cave pour la première fois depuis que j'habite ici. Je voulais y amener mon vieux meuble-télé. Il n'est pas abîmé, mais j'en ai trouvé un qui me plaît mieux, alors j'ai voulu le descendre, des fois que je puisse le revendre ou le donner à quelqu'un.

    En arrivant dans la cave, malgré le fait que la lumière soit très faible, j'ai trouvé mon box assez vite parce qu'il porte le numéro de mon appartement. Il était au fond du couloir, face à moi (pas comme les autres qui étaient disposés face à face, sur les côtés).

    Juste avant d'ouvrir la porte, je me suis rendu compte qu'il y avait comme un ronflement qui venait de l'intérieur. J'ai attendu pendant au moins dix minutes, avant que ça s'arrête. À ce moment-là, j'ai regardé entre les planches de la porte, et j'ai vu quelque chose se déplacer à quatre pattes dans la largeur du box. Comme ses yeux reflétaient la lumière, j'ai pu voir que ça regardait vers moi. Ça respirait fort aussi, comme si ça avait la gorge prise.

    Au bout d'un moment qui m'a paru long, c'est arrivé vers moi en rampant très rapidement, ça a collé sa tête à la porte, au niveau de la mienne, et ça m'a reniflé. Son haleine puait le rat mort, l'urine, et la terre humide. Je suis remonté chez moi à la vitesse de l'éclair. Je ne sais pas ce que c'est, mais ça me terrifie... Pourtant, j'ai tellement envie de savoir."




    "Je n'arrive pas à arrêter d'y penser. Aujourd'hui, je suis redescendu à la cave avec une lampe-torche, pour essayer de voir un peu mieux cette chose à travers les planches de la porte. Quand je suis arrivé, j'ai regardé un premier coup sans la lampe. La chose était en boule, collée au milieu du mur du fond, et avait l'air de dormir. Ensuite, j'ai allumé la lampe et je l'ai collée contre la porte, à un endroit où les planches se séparent.

    Je n'ai pu la voir qu'une ou deux secondes, avant qu'elle n'aille se réfugier dans un coin d'ombre, en rampant et en poussant un grognement. Une partie de la lumière lui était arrivée en plein dans les yeux et l'avait réveillée d'un coup.

    Cette chose ressemble à une femme, vieille et desséchée. Sa peau est grise et craquelée, et elle est horriblement maigre, on dirait un cadavre ! J'ai même cru voir ses côtes et les os de ses coudes dépasser... Les ongles de ses mains sont noirs et cassés, pas étonnant vu qu'elle rampe en s'agrippant au sol et en poussant sur ses pieds. Mais le pire, ça reste son visage : son crâne est parsemé de touffes de cheveux longs et blancs, extrêmement fins. Tout le quart avant du côté droit de sa tête est dépourvu de peau. On voit son os dépasser, entouré par des bords de chair noire pourrie. Ses yeux n'ont pas de paupières, et ne sont que deux grosses billes noires luisantes, bien trop grosses, enfoncées dans son crâne. Elle n'a pas de nez non plus, pourtant la forme du trou qu'elle a à la place laisse penser qu'il devrait y en avoir un.

    Et sa bouche... Mon Dieu, sa bouche ! Elle n'a pas de lèvres, et à peine quelques grosses dents cassées, jaunes ou noires, et très espacées. Certaines sont carrées, d'autres pointues, mais pas naturellement : comme si elle les avait cassées pour les rendre comme ça. En plus, elles ne sont pas du tout alignées.

    Ses gencives sont rouge sombre et enflées, comme couvertes de tumeurs, et elles suintent d'un liquide à l'air poisseux, jaune sombre-vert, qui a l'air d'avoir fait comme une croûte à la base de ses dents.

    L'expression sur son visage est une expression de colère, comme un prédateur qui s'apprêterait à attaquer... Cette chose a l'air dangereuse, je ne sais pas quoi faire ! De toute manière, qui me croira si j'en parle ?"




    "Je n'arrête pas de penser à cette chose. Je retourne son image dans ma tête, et je l'imagine vivant dans ce box, mangeant les insectes qui passent à sa portée, et attrapant un rat de temps en temps. J'imagine ses dents entrant dans la chair du rongeur, la pression faisant éclater les tumeurs de ses gencives, et laissant échapper le liquide jaune-vert dans un petit craquement. Puis je vois ses dents tirer les entrailles du petit animal de son ventre, alors qu'il est encore vivant, se tortillant de douleur et de peur, et couinant comme un jouet en caoutchouc. Plus j'y pense, et plus je trouve à cette chose quelque chose de noble, de beau même."




    "Ça fait plusieurs jours que je passe quotidiennement au moins une fois par la cave. Je tapote contre la porte, pour faire savoir à la chose que je suis là, et je m'assois en tailleur, le dos et la tête collés à la porte. Au début elle se méfiait, sûrement à cause du coup de la lampe, mais petit à petit elle s'est mise à s'approcher de plus en plus de la porte, pour finalement se mettre à me renifler. Hier, elle a même passé ses doigts entre les planches pour me toucher les épaules et les cheveux. Je crois qu'elle commence à s'habituer à moi. À vrai dire, même moi je m'habitue à elle. Et au final, son haleine n'est pas si dérangeante que ça."




    "Je le savais ! Elle s'est habituée à moi, et ça fait même plusieurs jours que quand j'arrive, je l'entends venir à la porte pendant que je traverse la cave. Elle sait que c'est moi, elle a même l'air heureuse de me voir ! Maintenant, elle passe à chaque fois ses doigts entre les planches pour me toucher. Elle essaye même de passer son regard pour me voir ! En réponse, je touche ses doigts, comme ça elle sait que je suis en confiance. Je crois que je pourrais bientôt essayer d'entrer !"




    "Je l'ai fait ! Aujourd'hui, j'ai ouvert la porte, et je suis rentré dans le box. J'ai bien sûr fait attention de bien refermer derrière moi. Je me suis mis en tailleur, au bout de la pièce. Ce n'était pas très confortable parce qu'il y avait plein de petits os au sol, sûrement les vieux repas de la chose...

    Elle a rampé vers moi, puis elle s'est accroupie juste en face de moi. Elle a passé un bon moment à me renifler, mais elle a fini par toucher mon visage - comme un aveugle qui chercherait à se représenter quelqu'un - ce qui est bizarre parce que ses yeux brillent dans le noir. Ça voudrait dire qu'elle peut voir dans l'obscurité, normalement... Néanmoins, je l'ai laissée faire, et tout s'est bien passé."




    "La voisine du premier m'espionne ! Aujourd'hui, en descendant l'escalier, elle a ouvert sa porte pile quand je suis passé devant chez elle. Elle m'a dit que ça suffisait, que tous les jours elle m'entendait descendre à la cave, et elle m'a demandé ce que je pouvais bien y fabriquer... Je lui ai répondu de s'occuper de son gros cul flasque, et de laisser les gens utiles à la société vivre comme ils le voulaient. Elle a tellement été choquée qu'elle est rentrée chez elle, et a verrouillé sa porte... Espèce de vieille pute ! J'ai aucun compte à lui rendre, non mais !!"




    "Hier, ma pauvre petite chose avait l'air très mal en point. Je ne savais pas ce qu'elle avait... Elle était adossée au mur du fond, les bras le long du corps, quand je suis arrivé. Elle poussait comme des cris de douleur. J'ai essayé de comprendre ce qui n'allait pas. Elle n'avait pourtant pas l'air blessée, ou quoi que ce soit... En tout cas, elle a dû comprendre que je cherchais à l'aider puisqu'elle a fini par me regarder, et elle m'a montré sa bouche ouverte du doigt. J'ai tout de suite compris qu'elle avait faim.

    Je lui ai donc descendu une entrecôte que j'avais dans le frigo. Je me suis dit qu'elle la préférerait crue, et j'ai eu raison ! Dorénavant, je vais lui apporter à manger tous les jours, comme ça elle ne manquera de rien. Et au moins, comme elle n'a pas l'air de déféquer (ou peut-être qu'elle est scatophage ?), je n'aurai pas à nettoyer !"




    "Tout se passe bien avec ma petite chose, elle mange correctement, et elle a l'air en forme ! Le seul problème, c'est cette connasse de voisine : elle parle de moi aux autres locataires, mais comme ils doivent la croire à moitié folle, personne ne la prend au sérieux. C'est dingue ce qu'elle peut m'énerver avec son air accusateur, et la peau de son cou qui tremblote quand elle parle. J'ai envie de la cogner ! Et j'aime pas la façon dont elle me regarde. Je ne sais pas qui elle croit impressionner, cette espèce de vieille connasse !"




    "J'ai discuté avec un voisin aujourd'hui, très sympa ! On a parlé de la vieille du premier. Il m'a raconté, avec un air amusé, qu'elle disait à tout le monde que je gardais quelque chose dans ma cave. Mais il m'a rassuré en m'expliquant que ce n'était qu'une vieille commère à moitié folle, qui ne cherchait qu'à se rendre intéressante, et que de toute façon personne ne l'écoutait vraiment (sur ce point-là, j'avais vu juste). Il a aussi dit que de toute manière je pouvais aussi bien héberger un troll là-dedans, que ça faisait des années que personne n'y descendait plus. Je lui ai quand même inventé l'excuse comme quoi je faisais des travaux de rénovation chez moi, et que j'entreposais les pots de colle et de peinture en bas, parce que je ne supportais pas l'odeur, histoire de ne pas éveiller le moindre soupçon..."




    "Ma chose et moi commençons à être vraiment liés. Maintenant, quand je descends, elle vient se coller à moi, elle me caresse... Elle essaye même de m'embrasser le cou, mais forcément elle n'y arrive pas, comme elle n'a pas de lèvres...

    Aujourd'hui, je lui ai rendu ses caresses. J'ai touché sa poitrine, elle était rêche et tombante. Pourtant, je crois qu'elle a aimé ça. Moi, par contre, je suis certain que j'ai aimé ça."




    "Elle mérite mieux que de la viande morte ! Aujourd'hui, j'ai attrapé le chat de la vieille connasse du premier, pendant qu'il était sur sa fenêtre, et je lui ai apporté. Elle a poussé des grognements
    de joie et des raclements de gorge en le voyant. Elle l'a mangé jusqu'au dernier morceau, elle n'a laissé que son squelette.

    Quand elle a eu fini, elle m'a sauté dessus, et m'a pris dans ses bras, comme pour me remercier ! Je crois qu'il est temps de faire passer notre relation à l'étape supérieure..."




    "Ça fait quelques jours que j'attrape des animaux dans la rue pour lui donner (des chats errants, des chiens mal surveillés...). À chaque fois elle est heureuse de manger de la bonne viande encore palpitante et saignante. Pourtant, je voudrais lui offrir quelque chose de vraiment spécial..."




    "La soirée d'hier a été magnifique ! En rentrant chez moi, j'ai vu une mère qui cherchait quelque chose dans le compartiment de sa poussette. Comme elle n'avait plus les yeux sur son bébé, j'ai saisi l'occasion : j'ai pris le mioche, et j'ai couru le plus vite possible jusqu'à mon immeuble. Je l'ai entendue appeler aux secours derrière moi, mais j'étais déjà hors de sa vue. Elle n'a même pas pu me voir en fait, parce que juste après avoir pris le gosse, j'ai tourné derrière un immeuble.

    Par contre, ce petit con n'arrêtait pas de gueuler ! En plus, il était vraiment moche, avec sa gueule de bouledogue, sa grosse tête, et la morve qui lui coulait du nez. Du coup, je l'ai frappé en plein visage pour le faire taire. Ça a marché ! Il avait le visage enflé et violet, il saignait même un peu, mais il a fermé sa grande gueule ! En même temps, il avait l'air à moitié inconscient...

    Mais bon, passons. Je l'ai apporté à ma petite chose, elle a adoré ! Elle a même tenu à partager son repas avec moi ! Maintenant, je suis sûr qu'elle m'aime !"




    "J'ai attrapé la vieille du premier dans la matinée, j'ai réussi à l'assommer. Là, elle est dans ma cuisine, un torchon en boule dans la bouche, pour pas qu'elle gueule si jamais elle se réveille, et du fil de fer serré en bas des épaules et en haut des cuisses. Ça va lui couper le sang dans les membres, et ça la rendra plus facile à mâcher. Car ce soir, j'offre à ma petite chose chérie le repas de sa vie !"




    "C'était vraiment la plus belle nuit de ma vie. J'ai descendu la vieille vers 23h00, et on a commencé à manger. Ma petite chose avait l'air ravie ! En plus, pendant qu'on attaquait les intestins (et juste après avoir eu fini les deux bras et une jambe), la vieille est revenue à elle. En se voyant dans l'état où elle était, elle a essayé de crier, et elle s'est mise à sangloter. Ça m'a bien fait rire, et ça a plu à ma petite chose !

    Comme elle devenait agaçante, au bout d'un moment on a décidé de lui ouvrir le crâne pour s'en partager le contenu. On se regardait droit dans les yeux en mangeant. Et finalement, arriva ce qui arriva... Je l'ai allongée sur le dos, et j'ai baissé mon pantalon pour lui faire l'amour.

    J'avais mal en la pénétrant, ça accrochait et ça me coupait. Pourtant je ne pouvais pas m'arrêter, même alors que c'était difficile ! Elle tortillait ses membres en poussant des cris et des grognements inhumains, sa tête se balançait de gauche à droite, et sa langue - un grand morceau de chair noire - semblait bouger indépendamment en sortant de sa bouche.

    Au bout d'un moment, j'ai fini par venir, et je suis sorti d'elle. Elle est restée dos au sol, respirant d'un souffle sifflant, et faisant de gros gargouillis avec sa gorge. C'était magique !"




    "Les gens de l'immeuble se posent des questions sur moi... Il est temps de rejoindre ma petite chose chérie dans la cave. Je m'arrangerai pour sortir de temps en temps, parce qu'il faut bien se nourrir. Là au moins, ils ne viendront jamais me chercher !

    Je ne vais pas détruire mes notes. Je vais me contenter de les cacher quelque part dans mon appartement. Notre histoire est trop belle pour être effacée ! Et qui sait... Peut-être qu'un jour quelqu'un lira ces lignes et comprendra ce qu'est le vrai amour ?"






    Une fois que ce message sera terminé, j'amènerai ce carnet à la police. Pas question que je descende seul à la cave ! Il n'empêche que je ne comprends pas ce que j'ai lu, et que j'aimerais recueillir des avis, des idées... N'importe quoi... Pitié...


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  • Titre : Médicine
    Artiste : Hollywood Undead




    Oh no, how'd I sink so low?
    Ain't got the patience, I need my medication
    I need to crawl out, out of this hole now
    Before the darkness grabs a hole and takes my soul now

    And it just goes on and on and on
    On and on and on

    Yeah call the doc, I must be sick
    Better get me my medicine
    Now it's five o'clock, on the phone again
    Think I might need another prescription
    Call the doc, I must be sick
    Better get me my medicine
    Now it's five o'clock, on the phone again
    I think I might need another prescription

    Oh Holy Ghost, is this a vision?
    I've got 1, 2, 3 admissions
    I'm getting sick cause superstition
    I need a dose, man fuck the fixing
    Mama what'd you feed the children?
    Pills in milk and nothing to mix em in
    Who needs the milk man
    I got the Trix and
    Another refill ain't gonna fix em

    And it just goes on and on and on
    On and on and on
    Another refill ain't gonna fix em

    Yeah call the doc, I must be sick
    Better get me my medicine
    Now it's five o'clock, on the phone again
    Think I might need another prescription
    Call the doc, I must be sick
    Better get me my medicine
    Now it's five o'clock, on the phone again
    I think I might need another prescription

    Oh no, no, I can't fight it
    Even when I hate it, I still wanna like it
    Oh no, no, I can't hide it
    I ain't got a dollar but I still try to buy it
    Oh no, no, I can't fight it
    Even when I hate it, I still wanna like it
    Oh no, no, I can't hide it
    I know you don't know me but I know you supply it

    Call the doc, I must be sick
    Bitch get me my medicine
    Now it's five o'clock, on the phone again
    Think I might need another prescription
    Call the doc, I must be sick
    Voices in my head again
    Now it's five o'clock, on the phone again

    Call the doc, I must be sick
    Better get me my medicine
    Now it's five o'clock, on the phone again
    Think I might need another prescription
    Call the doc, I must be sick
    Better get me my medicine
    Now it's five o'clock, on the phone again
    I think I might need another prescription
    So call the doc, I must be sick
    I'm so sick
    I think I might need another prescription
    Yeah call the doc, I must be sick
    I'm so sick
    I think I might need another prescription


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  • Titre : Monster [Dubstep Remix]
    Artiste : Meg & Dia


    Monster,
    How should I feel?
    Creatures lie here
    Looking through the window


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  • Titre : You're So Creepy
    Artiste : Ghost Town

     

    For so long now I've been coming to your rescue
    Got me thinking I'll get you
    And I'm serious when I say I'm over it
    I'm over it and your fuckin' lies

    That you'll stick around
    Stay on my side of town
    Now I'm covered in blood
    And I'm feeding off your pretty little lies

    For once why can't you just come and chase me
    Dig up my grave and save my body
    Now I'm rotting to the bone
    But my hearts still beatin'
    Hopin' you won't leave me

    Creepy girls
    You're just my style
    Blood-red lipstick
    You don't smile
    Falling victim to your fantasy
    Damn, I love it that you're so creepy

    Now you're risking it all
    For some creepy girl
    With a blacked-out rage that'll cast a spell
    Don't tempt her. She's got those evil eyes

    Now you're risking it all
    For some pin-up doll

    Who drinks in the AM
    Fucks in the PM
    Treats all the boys like she don't need 'em

    Creepy girls
    You're just my style
    Blood-red lipstick
    You don't smile
    Falling victim to your fantasy
    Damn, I love it that you're so creepy

     Creepy girls
    You're just my style
    Blood-red lipstick
    You don't smile
    Falling victim to your fantasy
    Damn, I love it that you're so creepy


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  • Titre : White Rabbit
    Artiste : Egypt Central

     

    Your magic white rabbit
    Has left it's writing on the wall
    We follow like Alice
    And just keep diving down the hole

    You can't fix your broken promise
    Our ties have come undone
    I will not be used to be battered and abused
    It's the reason why I choose to cut my losses
    Your lies fool no one
    Your magic white rabbit
    Your white room straight jacket

    Your magic white rabbit
    Has left it's writing on the wall
    We follow like Alice
    And just keep diving down the hole
    We're falling and we're losing control
    Your pulling us and dragging us down this dead end road
    We follow like Alice
    And just keep diving down the hole

    You can't offer your poison to me
    In your kingdom of filth
    White Rabbit
    Straight jacket

    Your magic white rabbit
    Has left it's writing on the wall
    We follow like Alice
    And just keep diving down the hole
    We're falling and we're losing control
    Your pulling us and dragging us down this dead end road
    We follow like Alice
    And just keep diving down the hole

    I won't be pushed aside
    I will be heard
    I will get what I want
    What I deserve

    I won't be pushed aside
    I will be heard
    I will get what I want
    What I deserve

    We're falling and we're losing control
    Your pulling us and dragging us down this dead end road

    Your magic white rabbit
    Has left it's writing on the wall
    We follow like Alice
    And just keep diving down the hole
    We're falling and we're losing control
    Your pulling us and dragging us down this dead end road
    We follow like Alice
    And just keep diving down the hole

    Your magic white rabbit
    Has left it's writing on the wall
    We follow like Alice
    And just keep diving down the hole
    Diving down the hole


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  • Titre : I Hate U
    Artiste : Simon Curtis

     

    I hate you
    Everything about you
    Don't wanna be in love with you no more
    Don't wanna be around you
    Touch you
    Fuck you
    Don't ever wanna see you come around my door
    Don't ever try to touch me again
    I loved you so much
    Oh baby
    But then
    Oh

    I hate you, I hate you, I hate you, ah ah
    I hate you, I hate you, I hate you, ah ah

    I hate you ah, I hate you ah, I hate you ah, ah
    I hate you ah, I hate you ah, I hate you ah, ah
    I hate you ah, I hate you ah, I hate you ah, ah
    I hate you ah, I hate you ah, I hate you ah, ah

    Betrayed me
    Played me
    Slayed me
    Hurt me like I've never been hurt before
    Disowned me
    Only
    For the
    Other people you decided that you wanted in your life more
    Made your bed now lie in it
    And don't wake up you
    Fucking bitch

    Don't ever try to touch me again
    I loved you so much
    Oh baby
    But then
    Oh

    I hate you, I hate you, I hate you, ah ah
    I hate you, I hate you, I hate you, ah ah

    I hate you ah, I hate you ah, I hate you ah, ah
    I hate you ah, I hate you ah, I hate you ah, ah
    I hate you ah, I hate you ah, I hate you ah, ah
    I hate you ah, I hate you ah, I hate you ah, ah

    Don't ever try to touch me again again
    Don't ever try to touch me again
    I hate you
    Everything about you
    Don't wanna be in love with you no more
    I hate you
    Everything about you
    Don't wanna be in love with you no more

    I hate you ah, I hate you ah, I hate you ah, ah
    I hate you ah, I hate you ah, I hate you ah, ah
    I hate you ah, I hate you ah, I hate you ah, ah
    I hate you ah, I hate you ah, I hate you ah, ah
    I hate you ah, I hate you ah, I hate you ah, ah
    I hate you ah, I hate you ah, I hate you ah, ah
    I hate you ah, I hate you ah, I hate you ah, ah
    I hate you ah, I hate you ah, I hate you ah, ah

    I hate you
    Everything about you
    Don't wanna be in love with you no more


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  • Titre : Ashes
    Artiste : NateWantsToBattle

     

    Now this is genocide
    The monster inside
    The voices in your head
    They're telling you to wash away
    The crimson stains
    To leave us all for dead

    (Now you're just a monster)

    I know a way that you can cut every last tie
    The friends you've made, how could you watch all of them die?
    And every world that you destroy will burn as you planned
    And in the end they're gonna fall and fall to your hand
    I see your mind, now it's slipping faster
    Kill or be killed, the only thing that matters
    Across the land, all of their ashes scatter
    Who's the monster now?

    Now this is genocide
    The monster inside
    The voices in your head
    They're telling you to wash away
    The crimson stains
    To leave us all for dead
    No one told you there's no going back
    For once you attack
    There's no way to prevent
    Every single drop of blood you spill
    Will stain, it's real
    For death is permanent
    You're just a monster

    And now you're just a monster

    And I can see it in your smile and in your eyes
    There's no compassion, no there's nothing left inside
    Over and over, no you're never satisfied
    Made your decision, now you're gonna have a bad time
    I see your mind, now it's slipping faster
    Kill or be killed, the only thing that matters
    Across the land, all of their ashes scatter
    Who's the monster now?

    Now this is genocide
    The monster inside
    The voices in your head
    They're telling you to wash away
    The crimson stains
    To leave us all for dead
    No one told you there's no going back
    For once you attack
    There's no way to prevent
    Every single drop of blood you spill
    Will stain, it's real
    For death is permanent
    You're just a monster

    And now you're just a monster
    And now you're just a monster


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  • Lapin, bonjour .-. (<-- trop feignasse pour écrire une phrase qui veut dire quelque chose)
    Ca faisait un petit moment que j'avais pas posté de creepypasta, et en fait faut dire que j'ai plus masse d'idées. Je sais que y a encore plein de pasta que je peux poster, tout ça tout ça, mais le problème c'est que je les trouve assez... simplistes. Y en a encore pas mal des connues, Ticci Toby, Clockwork, Squidward's Suicide, et en j'en passe des pires et des moins bonnes, mais entre toi et moi, c'est un peu du caca.
    Oui, j'ai aussi dit que j'allai faire des traductions à l'occasion, bah prout, y a pas eu d'occasion. Du coup, j'avais promis qu'on parlerait de la SCP, du coup on va parler de la SCP. Maintenant tu sais à quoi t'attendre pour la prochaine creepypasta.
    Comme toujours, le lien du texte original est ici.

    _____________________________________________________________________________


    Durant la fin des années 1940, des chercheurs russes ont gardé cinq personnes éveillées pendant quinze jours en utilisant un gaz expérimental basé sur des stimulants. Ils étaient enfermés dans un environnement scellé afin de pouvoir contrôler leur consommation d’oxygène de manière à ce que le gaz ne les tue pas, étant donné qu’il était toxique à partir d’une concentration élevée. Cela a eu lieu avant l’invention des caméras en circuit fermé, ils n’avaient donc que des microphones et des fenêtres de verre épais d’une douzaine de centimètres en forme de hublot qui permettaient de les surveiller. La chambre était équipée de lits d’appoint sans literie, de l’eau courante et de toilettes, et contenait des livres et suffisamment de nourriture sèche pour qu’ils puissent tenir à cinq pendant plus d’un mois. 
     
    Les sujets de test étaient des prisonniers politiques jugés ennemis de l’État durant la Seconde Guerre Mondiale.
     
     
    Tout s’est bien passé pendant les cinq premiers jours ; les sujets ne se plaignaient que rarement, car on leur avait promis qu’ils seraient libres s’ils acceptaient de subir le test et de ne pas dormir pendant trente jours (bien que la libération fût hors de question). Leurs conversations et leurs activités étaient surveillées, et on a pu noter qu’ils ne parlaient que d’incidents de plus en plus traumatisants dans leur passé, le ton de la conversation devenant beaucoup plus sombre après le quatrième jour.
     
     
    Au bout de cinq jours, ils ont commencé à se plaindre à propos des circonstances et des événements qui les avaient menés là où ils se trouvaient et à montrer des signes de paranoïa sévère. Ils ont arrêté de se parler et, à la place, se sont mis à parler aux microphones ou aux miroirs sans tain des hublots. Curieusement, ils semblaient penser pouvoir gagner la confiance des expérimentateurs en se retournant contre leurs camarades, les autres sujets de test en captivité avec eux. Les chercheurs ont tout d’abord supposé qu’il s’agissait d’un effet du gaz…
     
     
    Après neuf jours, le premier d’entre eux a commencé à crier. Il courait sur la longueur de la chambre en hurlant à pleins poumons pendant trois heures sans discontinuer, et a ensuite essayé de ne pas s’arrêter, mais il n’arrivait qu’à produire de temps à autre de petits couinements. Les chercheurs ont pensé qu’il s’était déchiré les cordes vocales. Le plus surprenant dans ce comportement, c’est la manière dont les autres sujets ont réagi… ou plutôt n’ont pas réagi. Ils ont continué à murmurer à l’attention des microphones jusqu’à la seconde où les cris ont commencé. Deux des captifs qui ne criaient pas ont alors désossé les livres, ont enduit toutes les pages avec leurs propres excréments et les ont collées sur le verre des hublots. Les cris se sont rapidement arrêtés.
     
     
    Les murmures adressées aux micros également.
     
     
    Trois jours se sont écoulés. Les chercheurs vérifiaient les micros chaque heure pour être sûrs qu’ils fonctionnaient, car ils pensaient qu’il était impossible que cinq personnes enfermées dans une pièce ne produisent aucun son. La consommation d’oxygène dans la chambre indiquait qu’ils devaient être tous les cinq en vie. En fait, elle correspondait à la quantité d’oxygène que cinq personnes consommeraient pendant un exercice physique extrêmement ardu. Le matin du quatorzième jour, les chercheurs ont fait quelque chose qu’ils avaient dit qu’ils ne feraient pas pour obtenir une réaction des captifs: ils ont utilisé l’interphone de la chambre, espérant provoquer une quelconque réponse des détenus. Ils avaient peur qu’ils soient morts ou dans un état végétatif.
     
     
    Ils ont annoncé: « Nous allons ouvrir la chambre pour tester les microphones ; restez loin de la porte et allongez-vous sur le ventre par terre, ou vous serez abattus. Si vous respectez ces règles, l’un de vous gagnera sa liberté. »
     
     
    À leur grande surprise, ils ont entendu une seule phrase prononcée d’une voix calme : « Nous ne voulons plus être libérés. »
     
     
    Des débats ont éclaté entre les chercheurs et les forces militaires qui finançaient le projet. Comme il était impossible d’obtenir d’autres réponses en utilisant l’interphone, il a finalement été décidé que la porte de la chambre serait ouverte à minuit le quinzième jour.
     
     
    La chambre a été vidée du gaz stimulant et remplie avec de l’air frais, et des voix provenant des micros ont immédiatement commencé à protester. Trois voix différentes ont commencé à supplier, comme s’il en allait de la vie de l’amour de leur vie, de remettre le gaz. La chambre a été ouverte et des soldats ont été envoyés à l’intérieur pour retrouver les sujets de test. Ils ont commencé à hurler plus fort que jamais, et les soldats ont rapidement fait de même lorsqu’ils ont vu ce qui était à l’intérieur. Quatre des cinq sujets étaient toujours vivants, bien que l’état dans lequel ils étaient ne fût pas qualifiable de « vivant ».
     
     
    Les rations de nourriture des cinq jours précédents n’avaient pas été touchées. Il y avait des morceaux de chair des cuisses et du torse du sujet mort enfoncés dans le drain au centre de la chambre, le bouchant, et permettant à une dizaine de centimètres d'eau de s’accumuler sur le sol. La portion de cette eau qui était composée de sang n’a pas été déterminée. Les quatre sujets « survivants » avaient également de grandes portions de muscles et de peau arrachés de leur corps. La destruction de la chair et les os à l’air libre sur leurs doigts indiquaient que les blessures avaient été infligées à la main, et non avec les dents, comme les chercheurs l’avaient pensé au début. Des observations plus précises de la position et de l’angle des blessures ont montré que la plupart des blessures, si ce n’était toutes, avaient été infligées par eux-mêmes.
     
     
    Les organes abdominaux sous la cage thoracique des quatre sujets avaient été retirés. Alors que le cœur, les poumons et le diaphragme étaient restés en place, la peau et la plupart des muscles attachés aux côtes avaient été arrachés, permettant de distinguer les poumons à travers les côtes. Tous les vaisseaux sanguins et les organes étaient intacts, ils avaient simplement été retirés et posés par terre, répartis autour des corps éviscérés, mais toujours vivants, des sujets. L’appareil digestif des quatre sujets pouvait être observé en fonctionnement, digérant de la nourriture. Il a été très vite clair qu’ils digéraient leur propre chair, qu’ils avaient arrachée et dévorée durant les jours précédents.
     
     
    La plupart des soldats étaient des Russes d’un commando spécial affecté à l’installation, mais la plupart ont refusé de retourner dans la chambre pour en sortir les sujets test. Ces derniers continuaient de crier pour qu’on les laisse dans la chambre et suppliaient qu’on remette le gaz pour qu’ils ne s’endorment pas.
     
     
    À la surprise de tout le monde, les sujets ont livré un combat violent lorsqu’on les a fait sortir. Un des soldats russes s’est fait déchirer la gorge et en est mort, un autre en est sorti gravement blessé, après s’être fait arraché les testicules et perforer une artère d’une de ses jambes par les dents d’un sujet. Cinq autres soldats ont perdu la vie si l’on compte ceux qui se sont suicidés dans les semaines suivant l’incident.
     
     
    Pendant le combat, la rate de l’un des sujets vivants s’est rompue et il s’est vidé de son sang presque immédiatement. Les chercheurs médicaux ont tenté de l’endormir, mais cela s’est révélé inutile. On lui a injecté plus de dix fois la dose maximale pour un humain d’un dérivé de la morphine, et il continuait de se battre comme un animal enragé, brisant les côtes et les bras d’un des docteurs. On a pu constater que le cœur a continué à battre pendant deux minutes entières après que l’hémorragie l’ait amené à un point où son système vasculaire était rempli avec davantage d’air que de sang. Même après qu’il se soit arrêté, il a continué de crier pendant trois minutes, s’efforçant d’attaquer quiconque venait à portée et répétant continuellement le mot « PLUS », de plus en plus faiblement, jusqu’à ce qu’il soit réduit au silence.
     
     
    Les trois sujets test survivants ont été immobilisés et transportés dans une installation médicale, les deux ayant leurs cordes vocales encore intactes continuant de supplier le retour du gaz pour rester éveillés…
     
     
    Celui des trois ayant le plus de blessures a été emmené dans le seul bloc opératoire dont l’installation disposait. Durant la procédure devant le préparer pour le replacement de ses organes internes, il s’est révélé immunisé aux sédatifs qui lui ont été administrés dans le but de le mettre en condition pour l’intervention chirurgicale. Il se débattait furieusement contre ses liens lorsque le gaz anesthésiant a été apporté pour le mettre hors de combat. Il a réussi à déchirer la quasi-totalité d’un bandeau de cuir épais de dix centimètres attaché à un de ses poignets, même avec le poids d’un soldat de quatre-vingt-dix kilos qui essayait de maintenir ce poignet immobile. Une quantité juste supérieure à la normale a été nécessaire pour l’endormir, et à la seconde où ses paupières se sont fermées, son cœur s’est arrêté. Pendant l’autopsie du sujet test qui est mort sur la table d’opération, il a été révélé que son sang contenait trois fois la concentration normale d’oxygène. Les muscles qui étaient toujours attachés à son squelette étaient affreusement déchiquetés et il s’était brisé neuf os dans sa lutte pour ne pas être maîtrisé. La plupart à cause de la force que ses propres muscles avaient exercé sur eux.
     
     
    Le second survivant avait été le premier du groupe à commencer à crier. Ses cordes vocales étant détruites, il était incapable de supplier ou de protester contre l’opération, et il n'a réagi qu’en secouant violemment la tête pour montrer sa désapprobation lorsque le gaz anesthésique a été amené près de lui. Il a secoué la tête pour faire oui lorsque quelqu'un a suggéré, à contrecœur, d’essayer l’opération sans anesthésie, et n’a pas réagi pendant les six heures qu’ont nécessité le replacement de ses organes abdominaux et la tentative de les recouvrir avec ce qu’il restait de peau. Le chirurgien présidant l’intervention n’arrêtait pas de répéter qu’il devrait être médicalement impossible pour le sujet d’être encore en vie. Une infirmière terrifiée qui assistait à l’opération a affirmé qu’elle avait vu la bouche du patient former un sourire plusieurs fois, à chaque fois que ses yeux croisaient les siens.
     
     
    Lorsque la chirurgie a pris fin, le sujet a regardé le chirurgien et a commencé à siffler fortement, essayant de parler en se débattant. Supposant que ce devait être important, le chirurgien a demandé à ce qu’on lui apporte un crayon et un calepin afin que le patient puisse écrire son message. Il était simple. « Continuez à couper ».
     
     
    Les deux autres sujets tests ont subi la même intervention, tous les deux sans anesthésie. Cependant, il a été nécessaire de leur injecter un paralysant pendant la durée de l’opération. Le chirurgien n'arrivait pas à effectuer la chirurgie pendant que les patients riaient continuellement. Une fois paralysés, les sujets pouvaient seulement suivre les médecins des yeux. Le paralysant a été éliminé de leur système après une période anormalement courte et ils ont rapidement essayé de s'échapper. Au moment où ils ont pu recommencer à parler, ils ont recommencé à demander le gaz stimulant. Les chercheurs ont essayé de leur demander pourquoi ils s'étaient infligé ces blessures, pourquoi ils avaient arraché leurs propres entrailles et pourquoi ils voulaient de nouveau le gaz.
     
     
    La seule réponse qui a été donnée était: « Je dois rester éveillé ».
     
     
    Les liens des trois sujets ont été renforcés et ils ont été replacés dans la chambre en attendant de savoir ce qu’on allait faire d’eux. Les chercheurs, faisant face à la colère des « bienfaiteurs » militaires à cause de leur incapacité à atteindre le but qu’ils leur avaient fixé, ont pensé à les euthanasier. L'officier commandant, un ancien agent du KGB, a, au contraire, vu du potentiel en eux, et a voulu voir ce qui se passerait si on les replongeait dans le gaz. Les chercheurs s'y sont formellement opposés, mais leurs objections ont été ignorées.
     
     
    Afin de les préparer à être de nouveau scellés dans la chambre, les sujets ont été connectés à un moniteur électroencéphalographique, et leurs liens ont été renforcés pour un confinement à long terme. À la surprise générale, ils ont tous les trois arrêté de se débattre au moment où quelqu'un a laissé échapper qu'on allait les remettre dans le gaz. Il était évident qu'à ce moment, ils avaient énormément de mal à rester éveillés. Un des sujets qui pouvait parler fredonnait d'une voix forte et sans s'arrêter ; le sujet muet appuyait ses jambes de toutes ses forces, d’abord la droite, puis la gauche, puis de nouveau la droite, afin d’avoir quelque chose sur quoi se concentrer. Le dernier sujet gardait sa tête au-dessus de son oreiller et clignait des yeux rapidement. Ayant été le premier à avoir été relié à l’électroencéphalogramme, la plupart des chercheurs observaient ses ondes cérébrales avec surprise. Elles étaient normales la plupart du temps, mais affichaient parfois inexplicablement une simple ligne. C’était comme s'il subissait plusieurs morts cérébrales, avant que tout ne redevienne normal. Comme ils se concentraient sur le papier qui sortait du moniteur, seule une infirmière a vu ses paupières se fermer au moment où sa tête est retombée sur son oreiller. Ses ondes cérébrales se sont immédiatement muées en celles du sommeil profond, puis la ligne droite est apparue pour la dernière fois, alors que son cœur s’arrêtait.
     
     
    Le seul sujet restant en état de parler s’est mis à crier pour être scellé immédiatement. Ses ondes cérébrales montraient les mêmes lignes droites que celui qui était mort après s’être endormi. Le commandant a donné l’ordre de sceller la chambre avec les deux sujets à l’intérieur, ainsi que trois chercheurs. Un des trois qui ont été nommés a immédiatement sorti son revolver et tiré une balle entre les deux yeux du commandant, puis a retourné son arme contre le sujet muet, lui faisant également sauter la cervelle. 
     
     
     
    Il a ensuite pointé son arme vers le sujet restant, toujours attaché au lit tandis que les membres restants de l’équipe médicale et de recherche fuyaient la pièce. « Je ne me laisserai pas enfermer là-dedans avec ces choses ! Pas avec vous ! a-t-il crié à l’homme attaché à la table. QU’EST-CE QUE VOUS ÊTES ? a-t-il demandé. Je dois le savoir ! »
     
     
    Le sujet a souri.
     
     
    « Est-ce que vous avez oublié si facilement ? a répondu le sujet. Nous sommes vous. Nous sommes la folie qui est cachée dans chacune d’entre vous, suppliant d’être libérée à tout moment dans votre esprit animal. Nous sommes ce dont vous vous cachez toutes les nuits dans vos lits. Nous sommes ce que vous réduisez au silence et à la paralysie lorsque vous rejoignez le paradis nocturne que nous ne pouvons fouler. »
     
     
    Le chercheur a marqué un arrêt. Puis il a visé le cœur du sujet et a fait feu. L’électroencéphalogramme a alors affiché une ligne droite, tandis que le sujet s’étranglait, laissant faiblement échapper quelques mots : « Si… près d’être… libre… »

    L'expérience russe sur le sommeil

     


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  • Titre : Murder Melody
    Artiste : Cult To Follow

     

    I don't give a fuck what you think about it
    I'd just as well kill you today.

    Im cursed with the pain!
    No I know
    I cant pretend it, I can't pretend it.

    Shake another slave.
    I hope I never never get it
    I hope I never never get it.

    Narcistic
    Anti-Social
    All these things say "make me loco"

    Masochistic
    Suicidal
    All these things make me HOMICIDAL.

    Narcistic
    Anti-Social
    All these things say "make me loco"
    Masochistic
    Suicidal
    All these things make me HOMICIDAL!

    I don't give a fuck what you think about it
    I'd just as well kill you today.

    No more apologies, It's all I can take!
    No more regret for the truces that I make
    You say you love me, you hate me
    I dont give a fuck today!
    Obsolete from everyone!
    The people Of hypocrisy, of hypocrisy
    I cannot come undone.
    A chance to get away from me. Get away from me.
    Paranoia, out to get me.
    Wont forget, the words you betrayed me.
    Heres something for yea
    Domination
    Welcome you to my determination.
    Paranoia, out to get me.
    Wont forget, the words you betrayed me.
    Heres something for yea
    Domination
    Welcome you to new domination.
    I dont give a fuck what you think about it
    I'd just as well kill you today

    No more apologies, It's all I can take!
    No more regret for the truces that I make
    You say you love me, you hate me
    I dont give a fuck today!
    No more apologies, It's all I can take!
    No more regret for the truces that I make
    You say you love me, you hate me
    I dont give a fuck todaaaayy!
    Gone today, the weight of the world
    they say that?
    As long. As long I stand strong.
    (I dont give a fuck what you think about it)
    I'd just as well kill you today.
    No more apologies, It's all I can take!
    No more regret for the truces that I make
    You say you love me, you hate me
    I dont give a fuck today!
    No more apologies, It's all I can take!
    No more regret for the truces that I make
    You say you love me, you hate me
    I dont give a fuck today!

     

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  • Et une promesse est une promesse .-.

    Bonsoir mon lapin ! (Tu savais, toi, que si on inversait le L et le A de lapin ça donnait alpin ? Bon, oui tu le savait ._.)
    Comme promis dans la description de la dernière creepypasta, aujourd'hui on s'attaque à du lourd parce qu'on va parler de la SCP, biatch. Si tu ne vois pas de quoi je parle, tu as un épisode à rattraper alors va vite me visionner ça.
    Cette fois-ci il n'est pas question de CFTC mais du site de la fondation, donc voilà ici le lien de la fiche originale.

    _____________________________________________________________________________

    Objet # : SCP-034-FR

    Nom d'appellation : Une Nounou Parfaite

    Niveau de Menace : Orange

    Classe : Euclide

    Procédures de confinement spéciales : SCP-034-FR doit être confiné dans un caveau blindé de la Zone de Confinement Tèt. La pièce doit être remplie de peluches pour enfants. Le Dr.████ et le Directeur de la Zone Tèt sont les seules personnes à en connaître les codes d’accès. Le couloir menant à la salle (couloir C-88-1) doit être surveillé par deux gardes. La relève sera effectuée à 18:00, à 0:00, à 06:00 et à 12:00.

    Aucun être humain adulte ne doit s’approcher à moins de vingt-cinq (25) mètres de l’objet. En cas de tentative de d’approche du SCP par un intrus, les gardes devront défendre leur position, et, dans le cas où l’ennemi parviendrait tout de même à entrer dans le périmètre de confinement, devront battre en retraite vers l’embranchement C-88 et bloquer le passage à quiconque sortant du couloir C-88-1 en attendant des renforts. Après élimination des intrus, SCP-034-FR devra être repoussé dans sa cellule par des membres des forces de sécurité armés de lance-flammes.

    Description : SCP-034-FR est un ensemble de cinq (5) serviettes pour nouveau-nés et enfants en bas-âge de la marque █████, désignées respectivement comme SCP-034-FR-1, SCP-034-FR-2, SCP-034-FR-3, SCP-034-FR-4, et SCP-034-FR-5. Elles présentent une apparence usée et salie. Elles semblent déchirées en de multiples endroits.

    Les propriétés anormales de SCP-034-FR se déclenchent en présence d’un être humain.

    Si celui-ci est un enfant, les serviettes s’animeront, prendront une forme d’étoile de mer se mouvant sur deux de ses bras, et essaieront de le distraire par toutes sortes de jeux. L’objet déplacera ses membres de la même manière qu’un être humain adulte femelle de sa taille (cinquante-huit (58) cm) le ferait. Le fils du Dr.████████, âgé de cinq (5) ans, déclara après être entré accidentellement en contact avec SCP-034-FR avoir entendu "la voix de mamy Jodie" (la mère du Dr.████████, morte depuis sept (7) mois), lui proposant de jouer à "chat perché". Les paroles émises par l’objet semblent n’être audibles que par la personne à qui elles sont destinées et n’ont été captées par aucun des sonomètres utilisés dans le cadre des systèmes de surveillance. Le moyen par lequel SCP-034-FR arrive à communiquer avec son corps en coton reste inconnu à ce jour. Tous les enfants entrés en contact avec l’objet ont affirmé, pour la plupart, "s’être bien amusé".

    Si celui-ci est un adulte, les serviettes s’animeront, prendront une forme rappelant celle d'un félin, et se propulseront vers son visage, l'enveloppant totalement. Lorsque l'objet se sépare de sa victime, on peut remarquer que cette dernière présente de graves marques de brûlures et d'écorchures, semblables à l'effet de l'acide chlorhydrique concentré sur les tissu organiques. La peau, les muscles et l'os sont progressivement rongés par SCP-034-FR jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien (au cours d'un test réalisé, la tête de D-8672 avait totalement disparu au bout de cinq (5) minutes et deux (2) secondes, par exemple). L'objet ne présente après coup aucun résidu biologique sur sa surface. Des études sont en cours afin de découvrir ce qu'il advient de la masse biologique constituant la tête des victimes. Si plusieurs autres adultes se trouvent à sa portée, SCP-034-FR les attaquera un par un.

    SCP-034-FR réagit de manière très négative en présence d'une flamme de n'importe quelle nature que ce soit. Il tentera de s'enfuir par tous les moyen possibles. Durant sa fuite, il pourra atteindre une vitesse d’approximativement quarante (40) km/h.

    L'objet semble moins enclin à attaquer des adultes si il se trouve en présence de peluches destinées aux enfants (voir rapport de récupération 034-A). Les procédures de confinement ont été adaptées en conséquence.

    Le moyen qu'utilise SCP-034-FR pour découvrir l'âge mental des individus auxquels il est confronté (voir Addendum) reste à ce jour inconnu.

     

    Une Nounou Parfaite


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  • Titre : The Fox's Wedding
    Artiste : Miku Hatsune ft. Gumi Megpoid

     

    kitsune no yamesan amagasa motazu ni

    watashi no omoi o tsumuide okure

    daimyou gyouretsu shinin no monban

    akete? akete?

    kitsune no yomesan amagasa motazu ni

    nakushita koiji o mukae ni ikou zo

    torii no saki ni wa watashi no karada to

    daimyou gyouretsu shinin no monban

     

    nee nee? waratte kushizashi ni suru no?

    yamete yamete itai yo

    anata no kotoba wa yasashiku suru kara

    kobanda watashi wa sasarete kurushimu

    aaaaaaaa itai yo

    aaaaaaaa tasukete

    itai no ya dakara kimi o ukeireru

    nee nee? waratte kushizashi ni suru no?

     

    miyako ni umarete shibarare sodatta

    nan nen tatta ka kizukeba watashi wa

    nimekure kusatte ningen o tabeta

    nan nen tatta ka tanjoubi no toki

    anata o mitsukete tsuyoku omotta

    tabetai tabetai honto ni tabetai

    watashi wa anata o karada de sasotte

    kuitsuita toko ni watashi ga kuitsuku

     

    oide yo oide yo watashi no tokoro e

    watashi no neiri wa megitsune to tomo ni

     

    anata wa watashi no karada o sawatte

    koufun shinagara mune ni suitsuite

    zecchou kairaku subete ga mazatte

    watashi mo takaburi kimi o kuichigiru

    mimi, hana, mentama harawata wa saigo

    oishii, oishii suggoku oishii

    honto ni anata to hitotsu ni nareta wa

    hone made shabutte anata o aisu wa

     

    saa saa, youkoso kichiku no dotsubo e

    anta ga shuyaku no kaitai shinsho

     

    kitsune no yomesan amagasa motazu ni

    watashi no omoi o tsumuide okure

    daimyou gyouretsu shinin no monban

    akete? akete?

    kitsune no yomesan amagasa motazu ni

    nakushita koiji o mukae ni ikou zo

    torii no saki ni wa watashi no karada to

    daimyou gyouretsu shinin no monban

     

    nee nee? waratte kushizashi ni suru no?

    yamete yamete kimochii

    onaka no kodomo wa watashi ga taberu no

    kobanda watashi wa sasarete yorokobu

    ryoukai, goshujin oose no toori ni

    dorei wa katarazu asobare kizumono

    daijoubu shaberu na shaberu to korozu zo

    ryoukai, goshujin oose no toori ni

     

    oide yo oide yo watashi no tokoro e

    watashi no neiri wa megitsune to tomo ni

     

    watashi no kokoro wa anata no mono da yo

    kawari ni morau wa anata no karada o

    zecchou, kairaku subete ga mazatte

    watashi mo nandaka koufun shite kita

    kanzou, ibukuro harawata wa saigo

    oishii oishii suggoku oishii

    sorosoro naku naru anata no karada ga

    otsugi wa donata o tabechai mashou ka

     

    daijoubu shaberu na shaberu to korosu zo

    ryoukai goshujin oose no toori ni

     

    kitsune no yomesan amagasa motazu ni

    watashi no omoi o tsumuide okure

    daimyou gyouretsu shinin no monban

    akete? akete?

    kitsune no yomesan amagasa motazu ni

    nakushita koiji o mukae ni ikou zo

    torii no saki ni wa watashi no karada to

    daimyou gyouretsu shinin no monban

     

    boku wa boufura kimi no kizu o

    ujimushi no youni guchuguchu to susuru

    aishite aishite aishite aishite

    nandaka karada ga atsuku natte kita

    boku wa boufura kimi no kizu o

    ujimushi no youni guchuguchu to susuru

    aishite aishite aishite aishite

    nandaka suggoku koufun shite kita

     

    chichiue, hahaue hanashite okimasu

    watashi wa ningen o tabete iru no yo

    doushita no? sonna kanashii kao shite

    imasara shitta no? watashi no honshou

    anta ga watashi o kou sasetan da yo

    tabetai tabetai ippai tabetai

    chichiue, hahaue onaka ga suita wa

    otonashiku shite ne? yasashiku suru kara

     

    ahahahahahahaha

    aaaaa!

     

    kitsune no yomesan amagasa motazu ni

    watashi no omoi o tsumuide okure

    daimyou gyouretsu shinin no monban

    akete? akete?

    kitsune no yomesan amagasa motazu ni

    nakushita koiji o mukae ni ikou zo

    torii no saki ni wa watashi no karada to

    daimyou gyouretsu shinin no monban

     

    nakushita karada to hikikae te ni shita

    futari no omoi wa kuro yume utsutsu de

    saigo ni daite to anata ni tsubuyaku

    "akete? akete? akete? akete?"

    kitsune no yomesan amagasa motazu ni

    nakushita koiji o mukae ni ikou zo

    torii no saki ni wa watashi no karada to

    daimyou gyouretsu shinin no monban

     


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  • Titre : I'm Insane
    Artiste : Myah Marie




    My phone is off the hook,
    You're cramping up my style.
    I can't believe you feel neglected,
    You are such a child.
    I'm going off the edge,
    I think you're too obsessed.
    You're so attached.
    I'm about to cut the cord,
    It needs a rest.

    Won't leave me alone,
    Get a busy tone,
    Stuck inside my home,
    Im going crazy.
    Need a little space,
    I am sick of your face,
    Now a mental place,
    What have you done to me?

    I'm insane,
    You make me insane.
    I'm insane,
    It's disturbing I forgot to mention.

    I'm insane,
    You make me insane.
    I'm insane,
    Think I'm craving some other attention.

    I'm insane,
    You make me insane.
    I'm insane,
    Yes I'm for you but you never listen.

    I'm insane,
    You make me insane.
    I'm insane,
    End up single but I know what I'm missing.

    You're suffocating me,
    I need some room to stop.
    I'm locked up in a room,
    And you're the one that has the key.

    I make just no mistake,
    I think I want to break,
    And if we jump then it's my sanity that you will take.

    Won't leave me alone,
    Get a busy tone,
    Stuck inside my home,
    I'm going crazy.
    Need a little space,
    I am sick of your face,
    Now a mental place,
    What have you done to me?

    I'm insane,
    You make me insane.
    I'm insane,
    It's disturbing I forgot to mention.

    I'm insane,
    You make me insane.
    I'm insane,
    Think I'm craving some other attention.

    I'm insane,
    You make me insane.
    I'm insane,
    Yes I'm for you but you never listen.

    I'm insane,
    You make me insane.
    I'm insane,
    End up single but I know what I'm missing.

    Let's bring it back to reality,
    It's time to respect my boundaries.
    You're pressuring to get close to me,
    I think I'm ready for some space.

    Give me back my space.
    Give me back my space.

    I'm insane,
    You make me insane.
    I'm insane,
    It's disturbing I forgot to mention.

    I'm insane,
    You make me insane.
    I'm insane,
    Think I'm craving some other attention.

    I'm insane,
    You make me insane.
    I'm insane,
    Yes I'm for you but you never listen.

    I'm insane,
    You make me insane.
    I'm insane,
    End up single but I know what I'm missing.

    It's disturbing I forgot to mention,
    Think I need some some other attention.


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